Commentaire d’article LI 12-1 du code pénal Le droit pénal évolue dans le temps du fait de l’évolution des mœurs, par exemple il y a eu la dépénalisation de l’avortement, de l’adultère… Et des pénalisations. LJne évolution de la norme pénale en fonction des besoins de la société qui répond à Fintérêt général de celle-ci. L’article 112-1 du code pénal, rentré en vigueur le 1er mars 1994.
En son 1er alinéa « Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été comrms Dans son 2ème alinéa « Peuvent seules être prononcées es peines légalement applicables à la même date Swipe to page Dans son 3ème aliné tians nouvelles org s’appliquent aux infr ion vigueur et n’ayant pa onné en force de chose ju dispositions ancienn a leur entrée en co amnation passée ns sevères que les Selon l’alinéa 1 de l’article 112-1 du code pénal, les faits constitutifs d’infraction sont des actions ou omissions violant une norme de conduite strictement définie par un texte dincrimination entrainant la responsabilité de son auteur.
Selon l’alinéa 2 de l’article 112-1 du code pénal, les peines légalement applicables sont les sanctions punitives, qualifiées omme tel par le législateur et infligées par une juridiction répressive au nom de la société à l’auteur d’une infraction. Selon l’alinéa 3 de l’article 112-1 du code pénal prévoit la possibilité de la rétroactivité de la loi pénale dans le temps. Il s’agit de la rétroactivité « in mitius c’est-à-dire l’application d’une loi pénale plus douce à des faits commis avant sa promulgation et non définitivement jugés. Cela s’oppose à la non-rétroactivité qui est un principe en vertu duquel une norme juridique nouvelle ne peut remettre en cause les situations anciennes nées de ‘application de la règle antérieure.
Par principe, la loi pénale est non rétroactive mais cet article énonce aussi une exception à ce principe. La question de l’application de la loi dans le temps est cruciale puisque cela emporte des conséquences selon une plus grande clémence ou d’une plus grande sévérité de la loi pénale. Les positions morales des législateurs ainsi que des juges sont liées à l’évolution de la loi pénale dans le temps. Par exemple, les lois pénales à l’essai, le juge pénal va prendre une loi pénale favorable ou défavorable à titre d’essai. par exemple : l’IVG. La loi pénale est faite pour subsister puisqu’elle est jugée comme nécessaire dans notre ordre juridique.
Dans quels cas en contradiction avec le principe de la non- rétroactivité, la loi pénale es juridique. rétroactivité, la loi pénale est-elle rétroactive ? l)Le principe de la non rétroactivité de la loi pénale dans le temps (alinéa 1 et 2) A) Une condamnation des infractions et l’application des peinesen vertu du principe de légalité -L’antériorité des faits par rapport à la décision de la justice car selon les alinéas 1 et 2 de l’article 112-1 du code pénal, une oi pénale en principe ne s’applique que pour l’avenir. La loi nouvelle ne peut donc rétroagir car si par exemple, elle venait à incriminer un comportement jusque-là non punlssable, il y aurait une incrimination sans loi.
On peut donc déduire de cette interprétation que l’article 112-1 du code pénal protège tous les justifiables qui pourraient se faire poursuivre pour des faits qui n’étaient pas incriminable au moment où ils ont été commis, donc il protège la sécurité juridique. – L’article 112-1 du code pénal porte sur l’application de la loi pénale dans le temps, en respect de la convention européenne es droits de l’homme où en son Article 7 – Pas de peine sans loi Dans son 1er alinéa « Nul ne peut être condamné pour une action ou une omission qui, au moment où elle a été commise, ne constituait pas une infraction d’après le droit national ou international.
De même il n’est infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l’infraction a été commise moment où l’infraction a été commise – Le principe de la légalité des peines qui est liée au principe de la non-rétroactivité de la loi pénale où l’article 112-1 fait un rappel de ce principe. L’article 112-1 est donc à lier avec l’article 111-3 du code pénal qui précise qu’il n’y a pas d’incrimination et de peine sans texte. Ce principe de légalité a pour corollaire le principe de la non-rétroactivité de la loi pénale édicté aux alinéas 1 et 2 de l’article 112-1. Cette nécessité de la non rétroactivité de la loi pénale plus sévère est présente afin d’éviter l’arbitraire, et celle-ci est reprise dans l’alinéa 1 et 2 de l’article 112-1 du code pénal.
B) L’application du principe de non rétroactivité en droit pénal (lois plus sévères à l’alinéa 1 et 2) Ce principe de la non-rétroactivité des 1015 a valeur constitutionnelle selon l’article 8 de la DDHC qu’en matière répressive, c’est-à-dire les peines et les sanctions ayant le caractère d’une punition. Ce principe de la non-rétroactivité de la loi pénale a une valeur constitutionnelle car l’article 112-1 reprend l’article 8 de la DDHC qui précise que « La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée L’application de la loi pénale da PAGF