Introduction La consommation maximale d’oxygène (V02) est un indicateur important de la condition physique d’un individu. Cette valeur peut être calculée soit avec des tests sous-maximaux qui permettent d’extrapoler la valeur ou des tests maximaux qui utillsent les échanges gazeux (indirects) ou la chaleur (directs). Dans ‘étude suivant, le V02 max est calculé par un test maximal indirect. De ce fait, il est possible de calculer le ratio d’échanges gazeux (RER) qui est le rapport entre le volume expiré de dioxyde de carbone (C02) et le volume d’oxygène expiré (Wilmore, 009).
Le RER varie proportionnellement à la hausse d’intensité. Cette mesure est un déterminant de la consommation des substrats à l’exercice, consommation de lip le RER se rapproche Wilmore, 2009). Le n dévaluer l’intensité d or 12 Snipxto n extÇËge approche de 0,70 la tandis que lorsque sont priorlsés un autre moyen st un sous produit de la glycolyse rapide, ainsi l’augmentation de la concentration de lactate sanguin est directement associée à l’augmentation de l’intensité d’exercice (Péronnet, 2014).
L’étude de Ramjin et al. (1993) a mis en perspective l’importance e l’utilisation des LIP, lors d’un effort de 25% du V02max, et l’importance des GLU lors d’un effort de 65%du V02 max pendant un exercice de 40 minutes. De même, van Loo page Loon (2001), a démontré que l’augmentation de l’intensité augmente la proportion relative et absolue de l’utilisation des GLU à l’effort.
Par ailleurs, l’étude de Péronnet (2014) a montré que l’augmentation de l’utilisation de CLIJ à l’effort est parallèle ? l’augmentation de la concentration de lactate sanguin et dénote ainsi une progression de l’intensité de l’effort. Les buts de cette étude sont d’abord, d’évaluer la consommation ’02 pendant un effort progressif, de comparer l’utilisation des substrats à l’exercice à des intensités de 35% et 60% du V02 et finalement, d’observer l’évolution de la lactémie durant reffort aux intensités de 35% et 6096 du V02max.
Les hypothèses sont que la consommation d’02 va augmenter en fonction de l’intensité, que l’utilisation des LIP va diminuer avec l’augmentation de [‘intensité au profit d’une hausse de la consommation de GLU et que la lactémie va demeurer stable lorsque l’intensité est de 3596 , et va augmenter progressivement à une intensité de 60% (Romjiin, 1993,’ Péronnet, 2014; van Loon, 001). Méthodologie Participants L’étude a été réalisée dans un intervalle de trois semaines par un étudiant en activité physique (participant A, femme, 22 ans, 64 kg, 1 68 cm).
Les données du V02max ont été compilées la première semaine, les données sur l’intensité de 3596 du V02max ont été récoltées la deuxième semaine, tandis que les résultats associés à l’intensité de du V02max ont été recueillis la troisième semaine, les exercices duraient 40 minutes. Le taux de 12 V02max ont été recueillis la troisième semaine, les exercices duraient 40 minutes. Le taux de lactate sanguin a également été mesuré à chaque semaine.
Pour ces laboratoires, le participant devait être à jeun au moins deux heures avant le test, ne devait pas avoir consommé ni caféine, ni nicotine, ni alcool au moins quatre heures avant et ne devait pas avoir fait dexercice six heures avant le test. Équipement Les tests ont nécessité l’utilisation d’un ergocycle Monack, d’un chronomètre, d’un pese-personne, d’un pince-nez, d’un masque pour calculer les échanges gazeux, un cardio-fréquencemètre, un ventilateur, un sphygmomanomètre, un chariot métabolique
Moxus ainsi que l’équipement pour récolter et mesurer le taux de lactémie (gants, sarrau, gazes, lancettes, analyseur de lactate, lancette). Voir les procédures dans le manuel de laboratoires si nécessaire (Dumont, 2014). Analyse des données Le V02max a été mesuré par un test maximal indirect. Le volume d’02 et de C02 (ml/min) expiré par le participant ont été mesurés par l’entremise du logiciel Moxus lors du test maximal et des tests aux intensités de 35% et de du V02max.
Le logiciel Moxus considère par défaut que les concentrations d’02 et de C02 dans l’atmosphère sont de l’ordre de 20. 3% et de Ces données ont permis au logiciel Moxus d’identifier le RER, qui, par la suite, a amené à illustrer l’évolution de la consommation des substrats pendant l’exercice. Les résultats des trois tests ont été compilés et analysés par le logiciel Excel 19 et analysés par le logiciel Excel Word.
Résultats Étant donné que l’objectif de l’étude était d’évaluer le V02max, la variation de l’utilisation des substrats à une intensité de 35% et de du V02max et l’évolution de la lactémie, le V02max a été mesuré lors d’un test maximal ainsi que le RER aux intensités onnées afin de calculer la contribution calorique, relative et absolue des GLU et des LIP. Le taux de lactate a également été mesuré à et 60% du V02max.. Figure 1. Le V02 (ml/kg/min) en fonction de l’intensité d’exercice (watts). Selon la Figure 1, le V02 de 21. ml/g/min est associé à une puissance de 82 watts tandis que le V02 de 33. 2 ml/g/min est associé à une intensité de 135 watts. Le participant A a atteint un V02max de 47. 4 ml/kg/min car celui-ci n’était plus en mesure de suivre le Mthme. Figure 2. La contribution calorique (Kcal) des GLU et des LIP à une ntensité de 35% et de 60% du V02max. La Figure 2 montre qu’à une intensité de du V02max, l’utilisation des LIP est préconisée à une quantité de 254 Kcal, à la comparaison des GLU qui correspondent à 68 Kcal. ? du V02max, l’utilisation des LIP en tant que substrat énergétique est toujours préconisée, correspondant, cette fois-ci, à une consommation de 234 Kcal, tandis que pour les GLU, la quantité est de 146 Kcal. On remarque une augmentation de Putilisation des GLU de 78 Kcal. Figure 3. La contribution absolue (g/min) des GLU et des LIP à une in 2 GLU de 78 Kcal. ntensité de du V02max selon le temps (min) de l’exercice. La consommation de LIP (g/min) est plus importante que la consommation des GLU à un niveau initiale de 0*59 g/min et augmentant jusqu’à un niveau de 0. 2 g/min. La consommation de GLU passe de 0. 45 g/min à 0. 095 g/min. Figure 4. La contribution absolue (g/min) des GLU et des LIP à une La Figure 4 démontre que la consommation de GLU (g/min) est plus importante que celle des LIP et demeure relativement constante passant de 0,945 à 0. 845 g/min. La consommation des LIP augmentent de 0-48 à 0,77 g/min. Figure 5. La contribution relative (%) des GLU et des LIP à une intensité de 35% du V02max selon le temps (min) de l’exercice.
D’après la Figure 5, la proportion correspondant à la consommation de LIP est plus importante que celle des GLU avec une augmentation de 14% passant de 77% à 91%. La proportion (%) de CLIJ a diminué passant de ? Figure 6. La contribution relative (96) des GLU et des LIP à une La Figure 6 montre que la proportion (%) de GLU utilisés et plus élevée que la proportion des LIP, qui corresponde respectivement à une proportion initiale de 57% et 43%. On remarque une hausse e la proportion des GLU au détriment des LIP de au cours de l’exercice.
Discusslon Les données récoltés confirment les hypothèses PAGF s 9 détriment des LIP de au cours de Hexercice. Discussion Les données récoltés confirment les hypothèses de départ selon lesquels le V02, l’utilisation des GLU et la lactémie augmente en fonction de l’intensité d’un effort à 60% du V02 max, et que futilisation des LIP est diminué. par contre, l’hypothèse concernant le taux de lactate sanguin n’a pas été confirmée ? l’intensité de 35%. V02max Comme observé en littérature (van Loop, 2001; Wingate, 2009;
Romjin, 1993) la consommation d’oxygène (Fig. l) va augmenter proportionnel avec l’intensité d’exercice, ceci est le résultat de l’actlvation du système nerveux sympathique qul aide au maintien de l’homéostasie du corps face au stress externe (Wingate, 2009). Effort à 35% du V02max La dépense énergétique totale du participant A lors de l’exercice à est de 322. 6Kcal (Fig 2). Cette dépense est le résultat de la somme de la quantité de kilocalories dépensées en LIP (254. 4 Kcal) et en GLU (68. 4 Kcal).
Les résultats de l’étude de Romjiin (1993) présente des proportions similaires de la consommation bsolue et relative de GLU et de LIP à 25% qui se situent autour de et respectivement. Dans la Figure 3 et 5, on remarque que l’utilisation des IP à une intensité faible (30%) est plus importante que celle des GLU (von Loop, 2001 ; Romjiin, 1993; Péronnet, 2014), une différence moyenne de 0. 33 g/min, ce qui correspond à une proportion de 64% en faveur des LIP. On remarque également, que la contribution des lipides augmente légèrement de 0. 3 PAGF 19 LIP. On remarque également, que la contribution des lipides augmente légèrement de 0. 23 g/min du tau initial après 40 inutes, ceci correspond à une augmentation de 14%. Cette augmentation pourrait être expliquée, en partie, par la hausse de concentration sanguine de catécholamines et d’adrénaline (von Loon, 2001). Selon von Loon (2001) cette hausse se produit autour de 40 minutes jusqu’à minutes ou les différences ne sont plus significative. Dans le cas du taux de lactate sanguin (Fig. ), le phénomène observée dans cette étude est différent de ce que l’on observe dans la littérature puisque dans le cas du participant A le taux de lactate est de 1. 0 mmol/l et augmente jusqu’à 2. mmol/l à la 20e minute, pour redescendre à 1. 8 mmol/l. Si nous ne tenons pas compte de la donnée médiale, nous obtenons une augmentation de mmol/l. À cette intensité le taux d’apparition est au moment niveau que le taux de disparition, ainsi nous serions supposé voir une légère augmentation qui se stabilisait et se maintiendrait jusqu’à la fin des 40 minutes (Péronnet, 2014).
Ainsi, la lactémie prise à la 20e minute semble manquée de précision. Effort à 60% du V02 max La dépense énergétique totale du participant A lors de l’exercice ? 6096 est de 380. 2 Kcal (Figure 2). On remarque qu’en augmentant l’intensité de l’exercice, on augmente la dépense énergétique totale, ceci a également été vu dans l’étude de van Loon (2001), où l’on peut observer une augmentation de entre une intensité de 100cal/kg/min entre une intensit 7 2 l’on peut observer une augmentation de entre une intensité de 100cal/kg/min entre une intensité de 25 et de 60%.
Les données relatives et absolues (Fig. 4. 6) indiquent une utilisation de LIP et GLU de 36 et 64%. En comparaison aux données de 35%, la proportion des GLU prend plus d’importance (58%). Par contre elon Romjiin (1993) la proportion moyenne de GLU est plus petite (45%). Ce qui a pour conséquence de repousser le cross- over. Même si la contribution des LIP est moindre dans le cas de en comparaison à 35%, la dépense énergétique sera plus importante lors de l’exercice à 60%.
Dans le cas d’un programme de perte de poids, il est important de tenir compte de tous les facteurs modulant la balance énergétique, la consommation et la dépense énergétique, incorporant le métabolisme de base, l’effet thermique des aliments et l’activité physique (Wingate, 2009). Ainsi, lorsqu’il y a perte de % de gras ceci est a conséquence d’une dépense calorique plus grande que les calories ingérées. Lors de l’exercice d’une durée de 40 minutes, il y a une augmentation de lactémie de 1. mmol/l (Fig. 7). Tandis que lorsque comparer au test Wingate, ou la lactémie augmente de façon drastique du a une intensité de plus ou moins 100%, la lactémie à augmente progressivement sans atteindre le seuil lactique (Fig. 7). Ainsi, le taux d’apparition est plus élevée que le taux de disparition (Péronnet, 2014), mais, ce, en proportions plus petite que lors du test Wingate. Concept de cross-over Le concept de cross-over e proportions plus petite que lors du test Wingate.
Le concept de cross-over est un moyen d’expliquer la consommation des LIP et des CLIJ à l’exercice (Brooks et al, 1994). Comme démontré dans la Figure 8, à l’intensité faible ? intense, les LIP évolue en diminuant tandis que les GLU accroit leur importance. Ainsi, il est possible d’observer que lorsque la puissance dépasse 65-70% l’utilisation des GLU devient plus importante que les LIP (Figure 2), ceci est également observé dans l’étude Brooks (1994), mais dans ce cas-ci le cross-over se situe autour de 60-65%.
Sources d’erreurs La méthode d’analyse d’échanges gazeux par le Moxus est une méthode fiable, mais qui comporte des sources d’erreurs imminentes au calcul du ratio d’échanges gazeux, ce qui peut dans certains cas peut surestimer ou sous-estimer la valeur du volume d’02 et de C02 expiré. Il serait donc préférable d’utiliser la calorimétrie directe qui est la méthode la plus fiable afin de calculer le métabolisme à l’exercice.
Dans la présente étude, l’ajustement de la résistance (KP) lors de l’exercice du participant A est un des résultats d’une surestimation du V02 par le logiciel Moxus. ar ailleurs, la prise du taux de lactate sanguin peut comporter des erreurs soit imminent au protocole puisque le lactate n’est pas directement pris au niveau de la cellule musculaire ou soit en raison du manque d’expérience de la personne responsable de la collecte. Dans le cas présent, le lactate a été surestimer au niveau de la 2 responsable de la collecte.
Dans le cas présent, le lactate a été surestimer au niveau de la 20e minute lors du l’effort à du V02max. Il serait donc préférable à l’avenir d’utiliser une méthode plus directe pour mesurer le taux de lactate et demander à une ersonne davantage expérimenter pour collecter le sang. Conclusion Pour conclure, les résultats de cette étude montrent qu’une hausse d’intensité, 35% à 60%, augmente la proportion totale des GLU et LIP utilisés, la proportion des GLU prend davantage d’ampleur passant de 23% à 43% et celle des LIP diminue d’ampleur, de 77% à 57%.
Cette étude a également montré qu’à une intensité de 60%, le taux de lactate augmente progressivement pendant l’exercice puisque le taux d’apparition est plus élevé que le taux de disparition. Dans une prochaine, il serait intéressant d’évaluer l’influence dun supplément glucidique ur Futilisation des substrats à l’exercice. Annexe Exemple de calcul pour trouver l’intensité de l’exercice 1) Trouver le % V02 de réserve : % V02 réserve [(V02 max – 3. ) x 0. 35] + 3. 5 = [(47. 4 — 3,5) X 0. 35] + 3. 5 = 18. 9 ml/kg/min 2) Trouver puissance associé à cette valeur Équation de la droite : o. 22X + 3. 5 Watts = V02 réserve/O. 22) + 3. 5 = (18. 9 rnl/kg/fflin / 0. 22) + 3. 5 = 82 watts Exemple de calcul pour le 35% du V02 max 1) Qt totale 02 (L) : (5*Qt 02 au 5 min) L 02 2) Contribution calorique des substrats : a. Glucides (Kcal) : [(RER – 0*7) / * [5. 047 * V02 (L02)] [(0. 76