chapVl /Chômage et emploi Prof:l. l. Alaoui Introduction La fin des trente glorieuses marque le début d’une période de stagflation qui se traduit par un fort ralentissement de la croissance économique et une poussée de l’inflation. Les mesures de politique économiques mises en place au début des années 80 ont donné la priorité à la lutte con restauration de la co e or 7 française. Dans un co ex’. ,• to View nextÇEge faible, le chômage a important est s’est m élevé tout au long des ann es 80 et 90. / la notion de chômage : C] Définition du chômage : C] Le terme même de chômage couvre des situations qui ne sont pas identiques d’un pays à un autre : ainsi, une personne qui travaille une heure seulement en un mois n’est pas considéré comme chômeur au Japon alors qu’il le sera en France. Cl Pour pouvoir effectuer des comparaisons internationales, il a été nécessaire d’établir une définition internationale du chômage, ce démarches dans le but de trouver un emploi.
Remarque C] Sont donc exclus de cette définition : les personnes qui n’ont pas l’âge légal de travailler (soit parce qu’ils sont trop jeunes ou rop âgés), les personnes ne pouvant obtenir un travail immédiatement (les étudiants en cours de scolarité… ) et les personnes n’ayant pas d’emploi mais n’en cherchant pas activement (les mères au foyer… ). De plus, l’emploi recherché doit être un emploi durable à temps complet, et il faut en France être inscrit à l’ANPE ( l’agence nationale pour l’emploi)pour être comptabilisé comme chômeur.
Le taux de chômage : Le taux de chômage d’une population se définit par rapport à la population active. En économie, la population active se définit omme étant « l’ensemble des individus exerçant ou déclarant chercher à exercer une activité rémunérée » (INSEE). La population active représente alors la quantité de facteur travail disponible dans une économie à un moment donné. Elle repro personnes chômage réside notamment dans le fait que le phénomène du chômage donne lieu à des interprétations économiques divergentes les unes des autres sur les causes du chômage.
Ceci tient en partie au fait que le chômage en tant que variable économique, recouvre des formes très diverses. Les différentes formes du hômage : 2. On distingue en général 3 formes principales de chômage qui sont . Le chômage naturel : (ou chômage frictionnel) Le chômage conjoncturel : (ou chômage keynésien) Le chômage structurel 1. Le chômage naturel : (ou chômage ne peut y avoir aucun chômeur dans une économie. Chaque jour, des individus démissionnent pour chercher un meilleur emploi, des jeunes arrivent sur le marché du travail, l’indemnisation du met PAGF3CF7 économique. /Le chômage structurel : chômage structurel ne dépend du rythme de l’activité économique mais plutôt de ‘inadéquation entre d’une part l’offre de travail, et d’autre part la demande de travail. II résulte pour partie de l’évolutions des qualifications dues aux évolutions techniques qui rend non employable une partie de la population active qui ne trouve pas dans le même temps des emplois correspondant à leurs qualification.
Cl Le risque est que ce type de chômage ne se transforme en un chômage de longue durée qui rendrait inemployable à terme une partie importante de la population active qui n’arriverait pas à se reorienter vers les secteurs susceptibles de leur offrir un autre emploi. Interprétation : taux de chômage global d’une économie peut s’analyser comme étant la somme de trois types de chômages : le chômage naturel (environ 4 %), le chômage structurel (environ 4 % en France selon les analystes économiques), le chômage conjoncturel (de O à quelques % selon le taux de croissance de l’activité économique).
En conséquence, en phase de croissance élevée, le taux de chômage risque de ne pas décroître en dessous du seuil re résenté par la somme du chômage natu ape demande globale de travail, l’offre globale de travail et sur le onctionnement même du marché du travail. 1/ la réduction de l’offre de travail : dans une la quantité de travail offerte économie dépend de deux facteurs : C] – d’une part le nombre de personnes cherchant un travail à un moment donné. – d’autre part la quantité de travail que peut effectuer un salarié à un moment donné.
Soit une quantité d’offre de travail mesurée en nombre d’heures/semaines égale à : C] offre de travail population activekdurée hebdomadaire légale du La réduction de l’offre de travail passe donc : n 1-1/La réduction de la population active -2 ‘La réduction du temps de travail : La réduction de la population par les nouvelles générations qui sont moins nombreuses. La réduction de la population active va donc s’accélérer au cours des prochaines années de manière naturelle.
Le problème posé par ce type de mesure concerne les organismes de prestations sociales qui ne disposent pas de moyens financiers suffisant pour financer dans le futur les pensions retraites versées à un nombre croissant de bénéficiaires et ce sur de plus longues périodes. 1-2/La réduction du temps de : longtemps Si un individu travaille moins u’avant, alors il « libère » des heures de travail qui devront être réalisées par un autre salarié. La réduction du temps de travail, en réduisant le volume horaire par travailleur entraîne donc une diminution de l’offre globale de travail.
Le passage aux 35 heures (au lieu de 39) se traduit ainsi par une diminution de près de 10 % l’offre de travaille sur le marché du travail national. Cette réduction peut aussi être obtenue en augmentant le nombre de semaines de congé payes Année Jilin 1936 Mesure prise Cette approche recouvre en fait deux types de mesures d’inspirations différentes . es mesures de relance de l’activité de type keynésien : La demande globale de travail dépend en partie de l’activité économique présente mais aussi des anticipations des agents économiques concernant l’activité future.
Les entreprises n’offriront plus d’emplois que si elles anticipent une augmentation de leur activité. L’Etat peut donc dans ce cas être amené à mener une politique de relance de type keynésienne afin de soutenlr l’activité et donc d’augmenter les offres d’emplois. L’Etat peut aussi de lui-même accroître la demande de travail en pratiquant une olitique active d’embauche de fonctionnaires, ou en mettant en place des mécanismes d’incitation à l’embauche.
La mise en place du dispositif emploi-jeunes par exemple a pour but de développer l’embauche en direction des jeunes actifs qui sont en moyenne plus touchés par le phénomène du chômage que les autres groupes d’âge en France. Exemple D les politiques de lutte contre le chômage en France se caractérisent de plus en plus ces dernières années par la multi lication des types d’intervention qui ch dernières années par la multiplication des types d’intervention qui cherchent
