Delacroix 1

Le Romant! me ,S’ffrances et exaltation de l’âme solitaire Eugène Delacroix, Les Massacres de Scio Activités Analysez ce tableau en vous référant à la fiche « lire une image » Les Massacres de Scio – 1827 Scènes des massacres de Scio ; fami »es grecques attendant la mort ou l’esclavage Huile sur toile 419 x 354 Le Romant! me e or 2 Sni* to View et exa tation de l’âm Émotion, souffrance, terreur L’association de l’art et de la politique commence avec David et se poursuit tout au long de l’épopée napoléonienne. ? la chute de l’Empire, toute une génération se retrouve privée d’idéal et désemparée. La uerre d’Indépendance de la Grèce , qui débute en 1821 mobilise passions de cette jeunesse perdue et ce d’autant plus qu’un de leur héros, lord Byron, y perd la vie dans la chute de Missolonghi le 9 avril 1824. Il faut, dit-on, se battre pour la civilisation contre la barbarie. Delacroix participe à ce combat. Pour Delacroix, il faut montrer, dénoncer, obtenir que cessent les horreurs de cette guerre.

Pour cela, il faut provoquer l’émotion devant la souffrance et la terreur. Il faut artiste pour l’art de Rubens et accentuant l’effet dramatique de la scène. La scène est à la f01S mouvementée et profondément mûrie. L’accablement du groupe de prisonniers, à gauche, contraste avec la violence triomphante du Turc vainqueur, à droite. Au centre, une femme âgée regarde vers le ciel, symbole de Paccablement d’un peuple entier. Nul héros salvateur ne viendra les toucher comme dans les Pestiférés de Jaffa . ? l’infini, la terre est remplie de ruines et, dans le ciel vide, on ne voit que la fumée des villages en feu. Au fond, un paysage lumineux et peint d’une manière transparente ajoute encore à la beauté barbare de la scène Manifeste de la peinture romantique Exposé au Salon de 1824, Scènes des massacres de Scio ; fami »es recques attendant la mort ou l’esclavage fut immédiatement considéré comme un manifeste de la nouvelle peinture romantique, aussi bien en raison de son sujet, résolument moderne, que par son traitement d’une force de facture et de couleurs.

L’œuvre fut acquise, à la fin du Salon, par l’État qui manifestait alnsl son désir de neutralité dans la querelle entre le dessin et la couleur, entre Ingres et Delacroix ui s’était révélée durant ce Salon de 1824. Ingres a Vœu de Louis XIII couleur, entre Ingres et Delacroix, qui s’était révélée durant ce Salon de 1824. Ingres avait exposé le Vœu de Louis XIII