RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE Mouloud MAMMERI DE TIZI-OUZOU FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES, COMMERCIALES ET DES SCIENCES DE GESTION DEPARTEMENT DES SCIENCES ECONOMIQUES Mémoire En vue de l’obtention du diplôme De Magister en Sciences Economiques Option: Management des Entreprises Thème La problématique d’é de crédit des PME pa Algérie arsis Sni* to View Présenté par : MADOUCHE Yacine Jury composé de: Président : GUENDOUZI Brahim, Maître de conférences classe A UMMTO
Rapporteur : BIA Chabane, Professeur, IJMMTO Examinatrice : BOUZAR Chabha, Maître de conférences classe « A h, UMMTO Examinateur : ACHOLJCHE Mohamed, Maître de conférences classe A IJ/BEJAIA Examinateur : OUKACI Kamel, Maître de conférences classe « A IJ/BEJAIA enseignants de l’UMMTO qui ont contribués à ma formation, aussi les enseignants chercheurs rencontrés en France durant mon stage de recherche à paris dauphine, pour leurs orientations et critiques, notamment Michel ROUX (Paris 13), patrice GEOFFRON(PariSDauphine), Véronique ROGES (Pans Sorbone) et Nadine LIVERAITO(Paris IO), ainsi que
Robert POULIOT (université de Montréal) pour son aide auprès d’une banque publique pour compléter et faire achever l’enquête de terrain de notre recherche. Tout au long de ces trois dernières années, de nombreuses personnes ont, par leur amitié et leur sympathie, été un soutien moral précieux. Toutes celles qui m’ont aidé à finaliser ce travail se reconnaitront. Qu’elles en soient profondément remerciées. Je terminerai ces remerciements par les personnes qui me sont chères.
Ma famille pour son soutien et ses encouragements. A la mémoire de ma mère ; A MA FAMILLE. Sommaire Introduction générale… 01 Première partie : Le financement bancaire de la PME et risque crédit . . 07 Introduction de la premiè entreprises : typologie, risques associés et rentabilité . 20 Section 3 : Le risque crédit : identification et évaluation.. Section 4: La gestion du risque de Conclusion du chapitre Chapitre Il : La PME et son financement Introduction au chapitre Section 1 Section 2 PME .
Section 3 47 67 . . 81 83 . .. 83 : Les petites et moyennes entreprises (P ME) • • • • • • • • • • • • • • 85 : Les particularités des : Les systèmes de financement des 21 „ 133 Chapitre Ill : La problématique informationnelle dans la relation banque-PME et risque crédit : Une approche contractuelle _ : Les apports de la théorie financière des Section • 137 contrats……….. Les risques liés à la rel Sectlon 2 . 135 contrats…….. ?? Section 2 : Les risques liés à la relation de crédit entre banque et 184 — 186 algérien — 201 137 145 Sectlon 3 : L’asymétrie informationnelle ex-ante et ex-post dans la relation banque-PME 151 Section 4 : Les types d’asymétrie d’information, risques inhérents et mécanismes de résolutions . 168 Concluslon de la première partie Deuxième partie : Le risque crédit dans la relation banques publiques-PME : Une problématique informationnelle 186 Introduction de la deuxième Chapitre IV : e système bancaire algérien et les banques 182 publiques IV . 190 Section 1 : Evolution du système bancaire algérien . 90 192 Section 2 : Organisation et réglementation du système bancaire Sectlon 3 : Les banques publiques et la qualité de leurs engagements IV 233 264 Chapitre V : La PME et son financement en Algérie — 266 • 266 : Evolution du cadre institutionnel des PME en Algérie . 268 Les PME algériennes : état des lieux — 278 : L’environnement des affaires en Algérie : un regard 311 318 Chapitre VI : Les banques publiques algériennes face au risque crédit-PME : l’enquête 320 Section 1 : La démarche normative d’évaluation du risque crédit par la banque en Algérie. 22 Section 2. Cadre méthodologique 341 Section 3 : Résultats de renquête : de l’évaluation au contrôle du risque crédit-PME par les banques publiques algériennes 353 Conclusion de la de 385 Conclusion de la deuxième 388 Concluslon générale 389 Bibliographie Liste des tableaux et figures Table des matières Annexes Introduction générale Introduction Générale La banque est la firme spécialisée dans la production de liquidité.
Son métier est de répondre à la demande de « fonds » dont les agents nan financiers ont besoin pour régler des dettes et/ou pour réaliser des dépenses, immédiates ou futures. En termes d’asymétrie d’information, la situation de la banque est ambivalente. D’un côté, son information sur les emprunteurs est plus riche que celle que peuvent avoir des investisseurs isolés : l’avantage déterminant qu’a la banque dans la capacité d’expertise des emprunteurs.
Le fait que la anque assure la tenue de comptes lui donne en effet une sorte de monopole sur une foultitude d’informations « privées » qu’elle peut mémoriser et utiliser, que ce soit pour choisir ses emprunteurs, surveiller la réalisation des contrats ou encore élargir la gamme des produits proposés à sa clientèle. La combinaison de services de paiement et d’intermédiation confère un avanta e irréductible aux banques par rapport aux autres évaluer la solvabilité de l’emprunteur. Mais d’un autre côté, dans sa relation avec les agents non financiers telles que les entreprises notamment les petites et oyennes entreprises (PME).
Ces dernières, sont considérées comme levier de croissance économique en raison de leurs capacités d’innovation de création d’emploi et de richesses. La banque est victime malgré tout d’asymétrie d’information dans la mesure où elle ne peut pas empêcher totalement ses clients et emprunteurs d’adopter éventuellement des comportements opportunistes, particulièrement les PME. Sachant que, le financement bancaire est une condition sine qua non (absolue) du démarrage d’une activité commerciale ou artisanale ou du développement d’une entreprise.
Or, certaines PME ne parviennent pas à se financer auprès des établissements de crédit, responsable de la difficulté de nombreuses PME, en particulier dans les années 1990 et 2000, reste un problème d’actualité. En effet, l’attribution de financements par l’établissement prêteur exige une attention minutieuse sur la contrepartie, qui passe par une analyse financière détaillée elle-même dépendante de nombreuses informations, et pas seulement de celles transmises par l’entreprise.
Ce qui conduit inéluctablement la banque à mettre en œuvre des mécanismes permettant d’éviter l’anti- élection, l’aléa moral et l’O ortunisme lors de l’étude d’un dossier de crédit et tout a d’ajustement structurel (PAS) et la nouvelle orientation de l’économie. Les principaux axes des réformes concernent principalement . l’intégration dans l’économie mondiale ; la promotion de l’investissement et de l’environnement des entreprises ; Les privatisations et la réforme du secteur public ; La réforme du secteur bancaire et financier et la libéralisation des infrastructures et la politique environnementale.
Vu la diversité et la complexité des axes précités, le gouvernement se retrouve face à des roblèmes de coordination entre les différents mécanismes et dispositifs mis en place pour la relance économique, même si ce processus de tentatives de relance été ses dernières années soutenu par la flambée des prix du pétrole, qui a générée des réserves de change importantes. Face à cette situation, la politique des réformes tente de relancer les secteurs hors hydrocarbures depuis plusieurs années (depuis 1989).
Cela par une multitude de restructurations des entreprises industrielles publiques d’une part, et une nouvelle orientation (comme nouvelle trajectoire), qui vise a favoriser la création de petites et oyennes entreprises (PME/PMI) y compris les très petites entreprlses (TPE), considerées comme une alternative par excellence de relance économique pour les pays développés et émergents d’une part, et les pays en voie de développement tel que l’Algérie d’autre part.
De ce fait, l’Algérie à mis e nt un nombre de bancaire pour améliorer la gestion des risque bancaires par l’adoption du plan « Balle I » (et « Balle Il » adoption en cours). Malgré les mécanismes d’incitations mis en place par l’Etat, l’accès des PME au financement bancaire reste difficile, que ce soit dans la phase de démarrage ou de roissance. 2 L’une des sources les plus importantes auxquelles recourent les PME suite à sa contrainte de financement est la banque(en Algérie, les banques publiques constituent le principal bailleur de fonds pour le financement de l’économie et les PME en particulier).
Ainsi, la banque est devenue un partenaire privilégié de la PME. D’ailleurs, l’existence de liens étroits entre banques et entreprises a souvent été présentée comme facteurs expliquant l’émergence d’une industrie performante dans les pays développés et émergents. En effet, une forte relation banque-entreprise se traduirait pour les ntreprises notamment les PME par une grande flexibilité financière.
Compte tenu des distorsions informationnelles dans la relation banque-PME, la banque est exposée particulièrement aux risques d’anti sélection, d’aléa moral et d’opportunisme cités précédemment. En effet, les emprunteurs notamment les PME, ne transmettent pas toutes les informations nécessaires dans leurs dossiers de crédit. Face ? cette problématique informationnelle et les risques encourus par les banques, ces dernières peuvent donc sont les problèmes d’ordre informationnel rencontrés par les anques publiques lors de l’évaluation du risque de crédit des PME ?
Et quels sont les mécanismes mobilisés pour réduire ce risque crédit dans le cadre de la relation banquePME? Dans notre présente recherche c’est le financement bancaire Moyen Long Terme (ML T) qui est étudié, c’est à dire le financement de projets d’investissement sur une durée supérieure à un an, en faisant référence aux problèmes informationnels dans le processus de gestion du risque crédlt des PME par la banque d’une part, et aux outils de prévention individuelle de risque de crédit des PME.
Les hypothèses formulées à propos de notre sujet sont les suivantes : Première Hypothèse : Les banques publiques soufrent d’un déficit en terme d’informations au niveau micro, méso et macroéconomique lors de l’évaluation du risque crédit des PME. ce déficit informationnel qui croit la perception des banquiers du risque élevé à l’égard des PME d’où la représentation du risque est au cœur de la prise de décision. Deuxième Hypothèse : Dans le contexte d’opacité informationnelle, l’évaluation et le contrôle du risque crédit des PME par les banques publiques algériennes est concentrée sur l’outil de PAGF ID 15