ELHADJ OUMAR TALL

EL HADJ OUMAR TALL Groupe NO Membres du Groupe 1. Mohamed Ibra Deh 2. Abdoul Ba 3. Amadou Thiam 4. Harouna Aw Aly Diacko 6. Aliou Bocoum 7. Mamoudou Ameyti 8. Mamoudou Abou Deme PLAN Introduction I. Le Djihad Il. La Théocratie Ill. ‘épopée d’El Hadj Conclusion Sni* to View Né entre 1794 et 1797 à Halwar, il est le fils de Sa’îd Tall et de Sokhna Bint Adama hiam. II est le quatrième fils de son père et le huitième enfant de sa mère.

Toucouleur descendant d’une grande famille de notables et chefs religieux descendants de Uqbah Ibn ‘Amr, un compagnon du prophète de l’islam Mahomet, il a commencé à approfondir sa connaissance de l’islam grâce à Abd el-Karim, un lettré musulman originaire du Fouta-Djalon, membre de la confrérie Tidjaniya_ À partir de 1827 et pendant dix- huit ans, Oumar Tall entreprend plusieurs voyages. Il se rend ? Hamdallaye sur le Niger où il rencontre Amadou Cheikhou, puis séjourne plusieurs mois à Sokoto à la cour de Mohammed Bello.

Il traverse ensuite le Fezzan et se rend au Caire avant d’atteindre La Mecque où il reçoit les titres dE-l Hadj et de Calife de la confrérie soufi Tidjane pour le Soudan (1828). Il séjourne ensuite Mohammed Bello dont il épouse également une fille, enfin ? Hamdallaye chez Amadou Cheikhou, qui cette fois-ci raccueille beaucoup moins favorablement. Puis il est emprisonné par le roi ammiste bambara de Ségou. Lorsqu’il est relâché, il se rend dans le Fouta-Djalon où l’Almamy l’autorise à créer une zaouïa (1841).

Pendant treize ans, il prêche l’islam sunnite à travers la doctrine scharite, la jurisprudence malikite et la spiritualité de la Tidjaniya d’abord au Fouta-Djalon, puis à Dinguiraye (actuelle Guinée) en 1848. l. Le Djihad À Dinguiraye, il prépare le djihad (guerre sainte). Il acquiert une réputation de saint et rassemble de nombreux disciples qui formeront les cadres de son armée. Son armée, equipée d’armes légères européennes reçues de trafiquants britanniques de Sierra Leone, s’attaque à plusieurs régions malinkés à partir de 1850.

Il occupe sans difficulté les territoires du Mandingue et du Bambouk (1853), puis attaque les Bambaras Massassi dont il prend la capitale Nioro (1854). En 1856, il annexe le royaume bambara du Kaarta et réprime sévèrement les révoltes. Luttant contre l’armée coloniale française, il fait construire une tata (une fortification) à Konakary (77 km à l’ouest de Kayes). En avril 1857, il déclare la guerre contre le royaume du Khasso et assiège le fort de Médine, qui sera libéré par les troupes de Louis Faidherbe le 18 juill PAG » OF d