LE DESTIN

LE DESTIN -Le terme destin signifie moira, il connote plutôt l’idée de « lot de ce qu’on a reçu en partage. Le mot latin fatum qu’on retrouve dans les mots fatalité et fatalisme signifie le destin dans la mesure où il est annoncé par la parole, les prédictions du devin ou les oracles. C’est aussi la destinée qu’on peut lire en consultant les astres. De manière générale, le destin exprime l’idée de la prédétermination de la temporalité par le jeu de causes indépendantes de la volonté humaine.

C’est la croyance en la prédestination du cours des événements par des puissances ccultes et mystérieuses, fastes ou néfastes, capricieuses ou équitables, personnif la croyance en la pré créateur, infiniment a ordonné de toute é meilleur. or 10 Snipe to View nextggge C’est également alité par un Dieu nt la providence ements pour le -Le destin de l’homme est peut- tre de connaitre une existence courte mais fière et excitante, plutôt que longue et végétative. Nous laisserions alors d’autres espèces, dépourvues de toute ambition spirituelle, hériter d’une Terre baignant toujours dans l’abondance de la lumière solaire.

Le destin nous laisse-t-il une certaine liberté et un certain libre-arbitre ? La question qui se pose au sujet du destin est de savoir si tout est déjà écrit page écrit ou seulement les grandes lignes de notre existence. Nous devons aussi nous demander si nous devons changer notre destin. Mais nous ajouterons que le fait de ne pas connaitre le destin nous donne une impression de liberté. En effet, les philosophes stoïciens nous incitent à aimer notre destin et accepter avec grandeur et dignité le rôle qui nous a été donné même si nous ne lavons pas choisi. Nous constaterons que la fatalité ne laisse aucune place à un changement d’orientation. En posant que  » c’est écrit elle mplique la réalisation de l’événement et ce, quels que soient les moyens qu’on met en œuvre pour Féviter. Le déterminisme pose la nécessité inéluctable de l’enchaînement causal, mais seulement SI la situation donnée est telle que ce qui est déterminé à se réaliser puisse s’exprimer. Il faut apprendre à aimer son destin et se laisser guider dans vie pour pouvoir vivre une vie digne de vie, telle qu’elle a été écrite.

I-Fatalité : a) Œdipe-Roi : on ne peut pas échapper à son destin La notion de liberté est, chez les Grecs est étroitement liée ? celle de fatalité. Le Destin est le représentant de cette fatalité ; il gouverne le cours des évènements ; ceux-ci sont prédéterminés et prennent place dans un ordre cosmique auquel rien n’échappe pas même aux dieux. Le fatalisme serait donc cette thèse considérant que tout est écrit d’avance et que nous n’aurions aucun pouvoir sur le cours de notre existence. 0 est écrit d’avance et que nous n’aurions aucun pouvoir sur le cours de notre existence. Les stoïciens élaborent philosophiquement ce thème (déjà extrêmement présent dans la culture grecque, notamment dans la tragédie Texte de Sophocle : ?dipe roi. Dans cette tragédie grecque la question qui pourrait être posée est celle de savoir si un homme peut prétendre échapper à son destin. Les précautions prises par le roi et la reine de Thèbes, et ensuite par Œdipe pour échapper aux prédictions des oracles se sont avérées inutiles.

Il s’ensuit que même en essayant de fuir leur destin, celui-ci les rejoint ou alors ils courent à ses devants. Dans le texte de Sophocle, Œdipe subit son destin. Il est mené comme d’une main invisible et forte par son destin. Il en subit la pression. Lorsque dans le dépit il recherche sa mere t épouse qui s’est donné la mort après avoir appris le scandale, c’est« un dieu sans doute (qui) dirige sa fureur » et il est « comme mené par un guide ». Pourtant, toute responsabilité n’est pas niée à Œdipe. ) Ça ne sert à rien d’essayer d’échapper au destin : exemple Un exemple du philosophe Chrysippe permettra de mieux comprendre cette distinction. pour qu’un cyllndre soit mis en mouvement, il faut qu’une impulsion lui soit donnée de l’extérieur (causes auxiliaire), mais son mouvement, sa trajectoire, dépendent de sa forme même (cause parfaite). Il en va de même dans l’action morale : les actes qu’accomplit l’ho de sa forme même (cause parfaite). Il en va de même dans l’action morale : les actes qu’accomplit l’homme ont pour cause parfaite sa nature même, en quoi il peut être tenu pour responsable de ses actes.

L’homme ne peut certes pas infléchir le cours des évènements, mais il peut adopter différentes attitudes devant ceux-ci : il peut se laisser affecter, perturber, refuser le destin (qui ne l’entraînera pas moins) ; mais il peut aussi faire preuve de constance et d’indifférence en acquiesçant ainsi au destin. C’est en cela que consiste la liberté. Pour les stoïciens, le destin est une fatalité et lutter contre ne servirait a rien et ce serait pure illusion. C- Destin inévitable pour certains, le destin est un ordre intemporel, impersonnel, une loi des événements, au-dessus de tout.

Tout espoir de lui échapper est vain. Ainsi pensaient par exemple les Grecs de l’Antiquité. Pour eux, la vie est un drame puisque la mort attend chaque être humain. Nulle puissance ne peut nous en sauver. Pour les Stoïciens, l’être humain ne peut rien sur les événements, même petits. Nous sommes comme programmés our une certaine vie, selon une certaine personnalité, en une certaine époque et culture, et les grands événements ne sont que la résultante d’une accumulation d’événements plus petits.

Dans cette conception, la liberté de l’homme n’existe pas. Sa responsabilité non plus : quoi qu’il fasse, cela lui est dicté. Dans cette conception auss 0 pas. Sa responsabilité non plus : quoi qu’il fasse, cela lui est dicté. Dans cette conception aussi, le passé et le présent se confondent en une courbe. Cela s’apparente beaucoup au fatalisme de certains peuples orientaux : celui qul considère sa condition omme un destin ne fait rien pour la changer. Il attend la mort. Cet événement oriente tous nos choix et nos croyances, que nous y pensions ou pas.

Ce point final à la vie pèse sur nous et fait naître en nous la peur, pas forcément consciente, mais constituant le fond affectif de notre être. Que suwienne un danger, un enjeu et c’est elle qui nous gouverne. Notre liberté est une liberté de « mortel » : quelle vie faut-il choisir, sachant qu’elle est marquée par la finitude ? Cette thèse fataliste semble néanmoins bien trop radicale puisque dans la vie quotidienne, nous remarquons pouvoir gir et constatons les effets de ces mêmes actions.

Nous pouvons prendre des décisions qui ne semblent pas nous être imposées par des forces supérieures mais bien par nous- mêmes. Nous pouvons faire des choix qui changent le cours de notre existence. Aussi prétendre que certaines nécessités nous déterminent n’induit pas forcément que ce soient des obstacles infranchissables pour acquérir notre liberté. ll- Déterminisme Le monde est régi par des lois matérielles, il est le résultat d’un immense enchaînement de causes à effet, tout s’explique mécaniquement. l’homme n’est donc qu’un h PAGF s 0