Devoir maison na4 pour le vendredi 12 décembre Texte 1- Montaigne, Les Essais, « De la conscience , » 1580 IO C’est une dangereuse invention que celle des tortures et il semble que c’est plutôt une mise ? l’épreuve de la capaci vérité. Celui qui peut vérité et il en va de supporter. Car pourq plutôt confesser ce q or7 Sni* to View se à l’épreuve de la eut pas les elle era à dire ce qui 5 n’est pas ?
ET, réciproquement, si celui qui n’a pas fait ce dont on l’accuse peut trouver en lui la force de supporter ces tourments, pourquoi un oupable ne trouverait-il pas une telle force puisqu’il peut, en contre partie, s’assurer la vie sauve ? Je pense que le fondement de cette invention est la prise en considération de l’effort de la conscience. Car, dans le cas du coupable, il semble qu’elle serve d’adjuvant à la torture pour lui faire confesser sa faute, et qu’elle l’affaiblisse, et dans l’autre cas, qu’elle fortifie l’innocent contre la torture. ? vrai dire, c’est un moyen plein d’incertitude et de danger. et torturé. À cause de la torture des milliers de gens se sont chargés de fausses confessions. Parmi ceux-là, je place Philotas, considérant les circonstances du procès que lui fit Alexandre et la progression des tortures auxquelles fut soumis. Toujours est-il que la torture est réputée le moindre mal que l’humaine faiblesse ait pu inventer. Invention bien inhumaine et bien inutile, à mon sens !
Plusieurs nations, mons barbares en cela que la grecque et la romaine qui les tiennent pour barbares, estiment horrible et cruel de tourmenter et de désarticuler un homme dont la faute est encore douteuse. Qu’en peut-il, lui, de votre ignorance ? N’êtes-vous pas injustes ous qui, pour ne pas le tuer sans raison, lui faites pis que le tuer ? La preuve en est bien ainsi, la voici : voyez le nombre de fois où un homme préfère mourir sans raison que subir cette procédure d’information pire que le supplice que souvent, par cruauté, avance accomplit.
Je ne sais d’où je tiens ce conte, mais il rapporte exactement la conscience de notre justice. une villageoise accusait devant un général d’armée, grand justicier, un soldat d’avoir arraché à ses etits enfants le peu de bouillie qu’il lui rest ourrir, l’armée ayant ce qu’elle disait, d’autant u’en cas de mensonge elle serait coupable de son accusation, fit, comme elle persistait, ouvrir le ventre au soldat pour connaitre la vérlté. Il se trouva que la femme avait raison.
La condamnation avait tenu lieu dinstruction. Texte 2-Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1769 Article TORTURE Quoiqu’il y ait peu d’articles de jurisprudence dans ces honnêtes réflexions alphabétiques, il faut pourtant dire un mot de la torture, autrement nommée question. Cest une étrange manière de questionner les hommes. Ce ne sont pourtant pas de simples curieux qui l’ont inventée; toutes les pparences sont que cette partie de notre législation doit sa première origine à un voleur de grand chemin.
La plupart de ces messieurs sont encore dans l’usage de serrer les pouces, de brûler les pieds, et de questionner par d’autres tourments ceux qui refusent de leur dire où ils ont mis leur argent. 10 20 25 Les conquérants, ayant succédé à ces voleurs, trouvèrent l’invention fort utile à leurs intérêts; ils la mirent en usage quand ils soupçonnèrent u’on avait contre eux quelques mauvais desseins, comme, , celui d’être libre; PAGF30F7