Birmanie

Birmanie Au carrefour de 3 ensembles : le sous-continent indien à Fouest, la Chine au nord-est et l’Asie du sud-est (Laos et Thaïlande), la Birmanie est une mosaïque ethnique : de bouddhistes, 4% de musulmans, 4% de chrétiens, 1% d’animistes. Cette répartition des groupes ethnos-linguistiques sur le territoire a dicté le découpage admf : au centre, les pop. d’ethnie birmane sont administrées en 7 divisions, les groupes ethniques non birmans vivent aux périphéries dans 7 Etats périphériques. Ce découpage admf est l’héritage direct de la colonisation britannique.

En 1947 est signé un accord entre Aung San, héros de l’indépendance et des représentants des ethnies Chins, Kachins Swipe to nex: page et Shans. Cet accord d’autonomie au sein Mais le gal Aung San favorise le retour au la Birmanie devient i ne ors Sv. ivx to n certain degré Union de Birmanie. plus tard, ce qui birmans. Lorsque s promesses d’autonomie se sont envol es. Certaines minorités comme les Karens entrent alors en rébellion contre le pouvoir central. En 1962, le coup d’état du gal Ne Win instaure un pvr centralisateur fort qui refuse aux minorités le droit à la sécession.

Ce coup d’état marque le début de la dictature militaire et génère 2 formes de résistances . La resistance armee des minorités ethniques. En 2009 1’armée birmane mène une offensive dans [‘Etat Shan dans l’est du pays pour reprendre le contrôl contrôle des territoires. Ces combats ont contraints plus de 30 00 Shans à se réfugier de l’autre côté de la frontière, en Chine. Plus au sud les Karens ont eux aussi été la cible d’une opération militaire en 2009. Des dizaines de mllliers de villageois Karens ont été déplacés par les combats et eux, se sont réfugiés en

Thailande. Au final, l’armée birmane a réussi à affaiblir considérablement la rébellion. La junte a fait construire une nouvelle capitale Naypyidaw, plus au centre du pays par rapport à Rangoon, inaugurée en 2006 et plus proche des Etas Shan, Kachin, Shin, Karen, Kayah, ce qui permet de renforcer le contrôle sur les groupes armés issus des différentes ethnies. La 2e forme de résistance s’incarne dans le mouvement d’opposition démocratique et plus particulièrement dans la figure de Aung San Suu Kyi (fille du héros de l’indépendance).

De retour dans son pays en 1988, elle s’insurge cantre la répression des manifestations étudiantes. En sept. après le renversement du gal Ne Win, elle fonde la ligue nationale pour la démocratie (LND). En 1989, la nouvelle junte militaire échange de nom de Birmanie contre celui de Myanmar. En 1990 des élections libres offrent 8096 des suffrages à la LND, mais le scrutin est annulé et Aung San Suu Kyi est assignée à résidence. Libérée en 1995, elle est de nouveau arrêtée en 2000 jusqu’au début de la politique d’ouverture du égime qui la libère en 2010.

Qqles mois plus tard, en 2011, la junte militaire est dissoute. Ces événements marquent le début d’un très grand nb de changements dans le politique du événements marquent le début d’un très grand nb de changements dans le politique du pays. Le nouveau pdt réformateur forme un gvt composé de militaires et de civils. Des progrès démocratiques nombreux rapides, se succèdent et des centaines de prisonniers politiques sont libérés. Aun San Suu Kyi, après sa victoire aux élections législatives, entre au Plt en 2012.

Le nouveau gvt amorce des négociations avec les guérillas ethniques : un accord de cessez-le-feu est signé en 201 2 ente le gvt Birman et la branche armée de l’Union Nationale Karen. La minorité Karen restait jusque-là le seul groupe rebelle important. Cette entente met fin à l’une des guerres civiles les plus anciennes de la planète. D’autres cessez-le-feu sont conclus avec une dizaine de groupes parmi lesquels les shans, les chlns, les wa. En dépit de ces accords, salués par la communauté internationale, des accrochages entre rebelles shans et l’armée birmane emeurent fréquents.

Les violences à l’endroit des Rohingyas, minorité musulmane du Nord-Ouest, et communauté la plus persécutée selon les Nations Unies, resurgissent. Les brutalités subies par cette minorité trahissent un rejet obsessionnel de la part de la majorité bouddhiste. Malgré le tournant réformiste décidé les nouvelles autorités birmanes, et la reprise du dialogue a entre la majorité birmane et les minorités ethniques, la résolution des conflits identitaires est suspendue à trop de facteurs pour permettre une réconciliation rapide.