6. Faut-il nécessairement choisir entre croissance économique et protection de l’environnement?

Pour répondre à cette question, nous commencerons par analyser la signification des mots clés. Par définition la croissance économique signifie l’expansion du produit Intérieur Brut (PIB). Le terme protection de l’environnent fait référence à la préservation de l’écosystème terrestre. La question centrale devient alors: pouvons-nous considérer les deux termes comme mutuellement exclusifs ou devons nous privilégier l’un au détriment de l’autre. Tout d’abord nous discuterons l’idée que le choix de poursuivre la croissance économique endommagera l’environnent et inversement.

En deu la croissance écono e la protection de l’ approfondit les insin l’étendue de cette qu 3 Sni* to rons l’argument que ent dépendante . En conclusion, on édente. Pour illustrer de considérer qu’une réduction de la croissance économique risquerait d’empirer la pauvreté mondiale et que sans l’implémentation de mesures alternatives on n’aurait pas assez de ressources naturelles saines. De nos jours, il est convenu que pour maintenir une progression économique constante il faudrait continuer d’utiliser une grande quantité de pétrole car cela serait plus rentable que d’avoir recours aux énergies renouvelables.

Le pétrole est indispensable pour rester compétitif sur le Marché Mondial, pour fabriquer et transporter les marchandises, pour faciliter la circulation de la main-d’œuvre. Toutes choses égales par ailleurs, une réduction provoquerait des pressions inflationnistes. De plus, la consommation finale des ménages diminuerait car les salaire réels et l’épargne auront diminué. Donc, on pourrait déclarer qu’une réduction dans l’usage des combustibles fossiles ralentirait la croissance économique.

En d’autres termes, avoir recours aux énergies renouvelables serait beaucoup plus coûteux our les économies de marché que de continuer a faire usage du pétrole . Cet argument est commun et est exprimé partout dans la presse ; mais tout n’est pas aussi simple. Les combustibles fossiles doivent leur rentabilité aux subventions. Sans elles, ils ne seraient pas aussi rentables. Selon les estimations de l’AlE (Agence de l’Énergie Internationale), les subventions mondiales pour les combustibles fosslles s’élèvent a $544 milliards. En outre, si les mêmes subventions étaient investies en énergies vertes, il serait possible d’éviter une catastrophe écologique tout n maintenant la croissance économique. Par conséquent, il n’est pas nécessaire de faire un choix entre les deux objectifs. Venons-en maintenant à considérer la croissance économique actuelle. Notre système économique repose sur la combustion des éléments carbone qul créent l’énergie. Malheureusement les produits dérivés de ce processus sont très polluants. Premièrement, cette procédure émet du dioxyde de carbone, un des principaux gaz responsables de l’effet de serre.

L’intensification de cet effet mènerait à des catastrophes climatiques comme l’élévation du niveau des océans et la ésertification. De plus, notre système industriel crée des produits non biodégradables, provoquant un épuisement des ressources na système industriel crée des produits non biodégradables, provoquant un épuisement des ressources naturelles de la Terre. En l’absence des ressources primaires, comme l’eau et l’oxygène, on risquerait de détruire l’harmonie de la nature. Sensuivra a long terme une diminution de la croissance, car sans l’appui des ressources naturelles la croissance n’est plus possible.

En dernière analyse, il faudrait rappeler que la croissance ?conomique est ambivalente. En bref, on pourrait choisir en quol cela consiste. En tant que société démocratique, on a la possibilité de faire pression sur les politiques pour promouvoir les énergies vertes. En effet, chaque avancée technologique a pu être possible grâce aux subventions de VÉtat. Prenons ? titre d’exemple les ordinateurs, leur développement n’était pas rentable car cela requérait beaucoup trop d’investissement. Nous avons la possibilité de proposer des solutions alternatives, mais cela n’est possible qu’avec le soutien des politiques.

Il serait ntéressant de considérer les idées de l’économiste Hans-Werner Sinn qui a proposé la théorie du paradoxe vert. Tout simplement, si le pétrole devenait moins rentable par l’implémentation de régulations, les compagnies pétrolières réagiraient en produisant davantage. En dernière analyse, pour obtenir les deux objectifs il faudrait limiter la puissance des multinationales pétrolières et subventionner les technologies alternatives. Nul ne peut remettre en cause la réalisation de cette solution, le problème réside dans la coopération des politiques.