ROMEO et JULIETTE Le couple ROMEO et JULIETTE est devenu célèbre au travers d’une pièce de théâtre de William Shakespeare. La première représentation de la pièce remonte à 1595. L’histoire : Roméo et Juliette s’aiment mais ne peuvent vivre leur amour au grand jour car leurs familles respectives se haïssent. Follement épris, ils se marièrent en secret. Mais c’est alors que les parents de Juliette, ignorant que leur fille est déjà mariée ? Roméo, organise son mariage avec un comte choisi par leurs soins. Désespérée et n’osant avouer la vérité à ses parents,
Juliette décide de simuler la mort en buvant une potion qui l’espace de quelques Elle fait envoyer une vienne la chercher pl tar très loin de leurs deu pas à temps à Romé or 11 n profond sommeil. révenir, afin qu’il s’enfuir ensemble tte lettre n’arrivera velle de la bouche de tous ceux qui la croit morte. An anti, il d cide de mettre fin ? ses jours sur la tombe de Juliette en avalant du poison. Lorsque Juliette se réveille de son long sommeil, elle trouve Roméo gisant sur sa tombe et décide alors à son tour de le rejoindre dans la mort en se jetant sur son épée… près lui avoir donné un dernier aiser d’amour. PAUL ET VIRGINIE Paul et Virginie sont les héros dun rom Swipe to nex: page roman tragique écrit en 1787 par Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre. L’histoire : Il s’agit de deux enfants qui vivent sur l’ile Maurice et qui seront élevés ensemble, bien qu’issus de familles différentes. A l’adolescence ils tombent éperdument amoureux. Voyant ces sentiments naître, la mère de Virginie décide de les éloigner l’un de l’autre en envoyant sa fille étudier en France. De nombreuses années après, Virginie annonce à Paul qu’elle rentre sur Ille pour le rejoindre.
Alors que le bateau sur lequel elle voyage apparait ? l’horizon, il s’échoue contre les rochers et Virginie meurt noyée. Paul, qui a assisté avec effroi à toute la scène, succombera à son chagrin. ULYSSE ET PENELOPE Un couple mythique dont la fidélité et le dévouement à toute épreuve les rendront célèbres ! L’histoire : Ulysse est l’un de plus célèbres héros de la mythologie grecque. Il participa à la guerre de Troie, affronta un cyclope, résista aux chants des sirènes… et sortit vainqueur de bien dautres épreuves encore ! Il était marié à Pénélope, qui l’attendait patiemment tout au ong de ses nombreux voyages.
Elle était dévouée corps et âme à son mari, et résistait à tous les prétendants qui essayaient de la conquérir en l’absence de son époux. Pour qu’ils la laissent tranquille, elle leur disait qu’elle ne ferait son choix que lorsqu’elle aurait terminé de tisser une tapisserie… qu’elle défaisait en réalité pendant la nuit afin que jamais elle ne se termine !! Un bel amour que rien ni personne ne pouvait éb PAG » 1 la nuit afin que jamais elle ne se termine !! Un bel amour que rien ni personne ne pouvait ébranler ! PYRAME ET THISBÉ Il existe deux légendes indépendantes sur le triste amour de Pyrame et Thisbé. 0 Pyrame et Thisbé étaient follement amoureux l’un de l’autre mais ils n’étaient pas encore mariés quand Thisbé tomba enceinte. Désespérée, elle se suicida et Pyrame la suivit dans la mort. Les dieux eurent pitié d’eux et les métamorphosèrent en un fleuve homonyme pour Pyrame et en une source qui déverse son eau dans le fleuve pour Thisbé. 20 Pyrame était un jeune babylonien amoureux de sa voisine Thisbé mais leurs parents leur refusaient le mariage. Pour se parler, ils se rendaient au fond du jardin et se murmuraient des ots doux à travers une fissure du mur mitoyen.
Un jour, n’y tenant plus, ils décidèrent de s’enfuir et se donnèrent rendez-vous à l’écart de la ville, à la nuit tombée, au pied d’un mûrier dont les fruits, en ce temps là, étaient blancs. Thisbé arriva la première mais une lionne, attirée par l’odeur de la jeune fille, survint ; Thisbé s’enfuit dans une caverne proche et, dans sa hâte, laissa tomber son foulard que la lionne déchiqueta et macula de sang de sa précédente victime. Sur ses entrefaites, Pyrame arriva et, avisant le foulard ensanglanté, crut sa bien-aimée dévorée.
Décidant de ne point lui survivre, il se poignarda au pied du mûrier. Thisbé, revenue de sa frayeur, retourna au lie PAGF30F11 lui survivre, il se poignarda au pied du mûrier. Thisbé, revenue de sa frayeur, retourna au lieu de rendez-vous et trouva l’affligeant spectacle. Désespérée, elle s’agenoullla auprès de pyrame et, trouvant le poignard, se donna la mort. Le sang des amoureux se mêla au pied de l’arbre et les racines s’en abreuvèrent. Depuis ce drame les fruits du mûrier qui étaient blancs à l’origine sont devenus de couleur sombre et leur jus pourpre.
Les parents réunirent dans la même urne les cendres des pauvres amoureux et en souvenir deux fleuves d’Asie Mineure portent leur nom. BONNIE & CLYDE Des amants unis dans l’amour, dans le crime et finalement dans la mort et qui défrayèrent la chronique aux Etats-Unis dans les années 1930. L’histoire : Le couple a bien existé ! Il s’agissait d’un couple de criminels américains (Bonnie Parker et Clyde Barrow). Ils commettaient des braquages de Banque et allaient même jusqu’? tuer les personnes qui se mettaient en travers de leur chemin (1 2 au total).
Ils furent tués par la Police en 1934. L’histoire de ces amants criminels a inspiré de nombreux réalisateurs de cinéma. PRÉSENTATION Afficher cette section au format imprimable Amours tragiques de Pyrame et Thisbé, les [Théophile de Viau], tragédie en cinq actes et en alexandrins de Théophile de Viau, sans doute composée et représentée pour la première fois en 1 621, devant la cour, éditée en 1623 dans la Seconde partie de PAGFd0F11 représentée pour la première fois en 1621, devant la cour, éditée en 1623 dans la Seconde partie des œuvres du sieur Théophile. UNE HISTOIRE D’AMOUR ET DE SANG Pyrame et Thisbé s’aiment depuis longtemps, malgré la surveillance de la mère de Thisbé, malgré la jalousie de Narbal, le père de Pyrame, et enfin malgré celle du roi qui projette de faire assassiner le jeune homme (acte l). Car leur seul maître est Amour. Ils ont coutume de se parler à travers la fente d’un mur, qui « pour receler [leurs] feux s’entdouvre les entrailles » (acte Il). n des assassins engagés par le roi est tué par pyrame à qui il apprend la trahison du roi : bouleversement du jeune homme, puis fureur du roi qui apprend l’échec de son entreprise (acte Ill). Les amants décident de se sauver et se donnent rendez-vous auprès du tombeau de Ninus au-dessus duquel pousse un arbre « fertile en mûres blanches ». La mère de Thisbé raconte à sa confidente le rêve affreux dans lequel elle a vu sa fille morte.
Celle-ci attend Pyrame sous la lune, jusqu’à ce que la vue d’un lion la fasse fuir (acte IV). Au lieu du rendez-vous, Pyrame trouve le voile abandonné par la jeune fille et ensanglanté par le mufle du lion. Il croit Thisbé morte et se tue après une longue déploration ; à son retour, la jeune fille trouve les fruits du mûrier rougis par le ang du cadavre, plaint la perte de son amant et se suicide à son tour (acte V). LA SCENE SANS CONTRAINTES Afficher cette section au format imprima s 1 suicide à son tour (acte V).
Qui se souvient aujourd’hui des Amours tragiques de Pyrame et Thisbé ? Il se peut que Roméo et Juliette leur aient volé la célébrité. Presque oubliée aujourd’hui, la tragédie de Théophile de Viau fut pourtant très admirée de ses contemporains et souvent rééditée jusqu’à la fin du XVIIe siècle : avant le procès pour libertinage qui en fit un banni, son auteur était au centre ‘un groupe de poètes indépendants vis-à-vis du pouvoir et très féconds.
C’est alors l’époque, de courte durée, où le théâtre peut n’obéir encore à aucune des règles qui régiront dès 1630 comédies et tragédies. La tragédie de Théophile de Viau est écrite dans une langue âpre et nette, avec un excès qui trouve dans la violence mélancolique de quoi alimenter la double déploration finale. Celle-ci se développe comme un long poème du sang, où tout, jusqu’au poignard, « le traître rougit de la honte de la mort des amants. 4 MÉLANCOLIE ET POLITIQUE
Le titre de la tragédie du poète souligne d’ailleurs le rapport entre l’intrigue amoureuse et le genre narratif des « histoires tragiques » qu’aimait la Renaissance et qui se caractérisent par des fins atroces et sanglantes. La véritable source de cette histoire est cependant le livre IV des Métamorphoses d’Ovide, où le sang des amants sert d’explication anthropologique à la couleur rouge des mûres, sans qu’il y alt dans ce conte aucun roi 6 1 anthropologique à la couleur rouge des mûres, sans qu’il y ait dans ce conte aucun roi pour persécuter les amants.
Théophile e Viau n’est certes pas le premier à exploiter la matière ovidienne, qui a traversé le Moyen Âge, puis la Renaissance de Montemayor, Géngora pour l’Espagne, d’Antoine de BaiT en France, de Giambattista Marino pour l’Italie, de Shakespeare qui l’utilise sur un mode comique dans le Songe d’une nuit d’été. D’autres après lui, dont le peintre Nicolas Poussin, ont participé à la fortune de la même histoire.
Au sein de ce réseau de réécritures et d’imitations, le sens politique de la pièce de Théophile de Viau apparait clairement, tout comme le rapport établi par le poète entre l’amour déçu pour le monarque et la ature mélancolique de la passlon de pyrame pour Thlsbé : la découverte de la rivalité du roi est décrite comme une trahison par le jeune homme dont « tout [le] sang se trouble Le refus de toute autorité devient ici le corollaire d’une revendication du lien d’amour entre le monarque et ses sujets, lien que les guerres de Religion avaient mis en péril.
Par là même, ces Amours tragiques prennent place dans une littérature contemporaine attachée à interroger les sens politiques, érotiques et spirituels de l’amour. Si elle paraît n’entretenir aucun lien avec le reste de ‘œuvre du poète (qui n’a rien écrit d’autre pour la scène), cette tragédie ègue aux amours violentes du théâtre de l’âge classique le motif de l’unique tombeau, davantage propre aux années 1580. PAGF70F11 l’âge classique le matif de l’unique tombeau, davantage propre aux années 1580.
ORPHEE ET EURYDICE Orphée et Eurydice d’après Corot (1861) @ Museum of Fine Arts, Houston, Texas. Apollon lui fit don d’une Lyre à 7 cordes; les Muses lui apprirent à en jouer et en leur honneur il rajouta deux cordes à sa lyre Non seulement il attendrissait les bêtes féroces mais il charmait ussi par sa musique les arbres et les rochers au point qu’ils se déplaçaient pour le suivre et l’écouter. Il forma tous les grands musiciens de la mythologie: Musée que certains auteurs considere comme son fils, Eumolpe (ou Eumolpos), Linos.
Après un voyage en Egypte, Orphée se joignit aux Argonautes avec qui il s’embarqua pour la Colchide et sa musique les aida à vaincre de nombreuses difficultés: • Par ses chants le navire Argo descendit de lui même à la mer; • Par ses chants il immobilisa les terribles rochers mouvants, les Symplégades, qui menaçaient de briser le navire; ?? Par ses chants il encouragea les rameurs; • par ses chants il charma le terrlble serpent gardien de la Toison d’or. • par ses chants il vainquit les sirènes et leurs sortilèges.
A son retour, il épousa la dryade Eurydice et il s’installa en Thrace parmi le peuple des sauvages Cicones. Un jour, près de Tempé, dans la vallée du fleuve Pénée, Eurydice refusa les avances d’un dieu champêtre nommé Aristée qui se mit à la pourchasser. En s’enfuyant, elle posa le pied sur un serpent caché dans l’herbe et elle mourut de I B1 pourchasser. et elle mourut de la morsure qu’il lui fit. Orphée Inconsolable se rendit à Ténare en Laconie où se situe l’entrée des Enfers et descendit courageusement au Tartare dans l’espoir de la ramener.
A son arrivée, non seulement il charma le passeur Charon, le chien Cerbère et les trois Juges des Morts par sa musique, mais il interrompit momentanément les supplices des Camnés: il adoucit à tel point l’insensible Hadès et son épouse Perséphone qu’il obtint la permission de ramener Eurydice dans le monde des vivants. Hadès n’y mit qu’une seule condition: Orphée ne devait pas se retourner jusqu’à ce qu’elle sot revenue sous la lumière u soleil.
Eurydice suivit Orphée dans le sombre passage, guidée par la musique de sa lyre, mais lorsqu’il revit poindre à nouveau la lumière du jour, il se retourna pour voir si elle était toujours derrière lui et ainsi la perdit pour toujours. Lorsque Dionysos envahit la Thrace Orphée négligea de l’honorer mais enseigna d’autres mystères sacrés connus sous le nom d’orphisme et flétrit les sacrifices humains auprès des hommes de Thrace qui l’écoutaient respectueusement. Vexé, Dionysos le livra aux Ménades, en Macédoine.
Elles attendirent que leurs aris aient pénétré dans le temple d’Apollon dont Orphée était le desservant, se saisirent des armes déposées à l’extérieur, firent irruption dans le temple, tuèrent leurs maris et mirent en pièces Orphée. Elles jetèrent sa tête dans le fleuve Hébr leurs maris et mirent en pièces Orphée. Elles jetèrent sa tête dans le fleuve Hébros mais elle flottait, continuant à chanter « Eurydice, Eurydice » puis arrivée à la mer les courants l’emportèrent vers Lesbos où furent fondés un sanctuaire et un oracle.
Les Muses en larmes recueillirent ses membres et les enterrèrent à Leibèthres, au pied du mont Olympe où le chant du rossignol est plus beau que partout ailleurs. Quant à la tête d’Orphée, après avoir été attaquée par un serpent de Lemnos, jaloux qu’Apollon le changea sur-le-champ en pierre, elle fut transportée dans une caverne à Antissa, consacrée à Dionysos.
Là, elle rendait des oracles nuit et jour au point qu’Apollon, voyant ses oracles de Delphes, de Grynéon et de Claros désertés, vint un jour voir la tête d’Orphée et s’ écria: » Cesse donc de te mêler de mes affaires ! » La tête désormais demeura silencieuse. La lyre d’Orphée avait également été portée par les eaux jusqu’? Lesbos et déposée dans le temple d’Apollon. C’était un sacrilège que de la toucher.
Néanthe, fil du tyran de la ville voulu jouer de la lyre merveilleuses mais il fut dévoré par des chiens que la musique avaient attirés. Sur intervention d’Apollon et des Muses la Lyre flgura commeconstellation dans le ciel. Le mythe d’Orphée et d’Eurydice a beaucoup inspiré es artistes aussi bien sculpteurs, peintre, poètes que musiciens. L’épisode d’Orphée déchiré par les Ménades était le thème des Bassarides, une tragédie perdue d’Eschyle. Ovide, dans ses Métamorphoses, livres X et XI, et V 11