La vente d’organe

Il-a) Inégalités, injustices liées à la vente d’organes Si la vente semble à priori sans danger, il est nécessaire de s’accorder sur les rapports humains qu’elle entretient. En effet, il ne s’agit pas de s’intéresser au caractère du commerce et/AU le prlncipe de concurrence qui le maintien. Etant donné l’universalité de cette marchandise, La vente d’organes n’échapperait certainement pas à l’élan de la mondialisation et aux règles du commerce en général, étant donné l’universalité de cette marchandise.

Selon la théorie de la justice décrite par John Rawls our la vie économique et les conditions sociales, les inégalités sont un fait avec lequel il faudrait composer. Autrement dit les inégalités économiqu dans la politique com erc. org types de ventes y co Sv. ivx to bien présentes, à co en voie de développ sont un fait de base eraient donc à tous . Les inégalités sont us-développés ou pas des mêmes intérêts économiques que les pays d veloppés ; ils ne pourraient donc pas investir suffisamment dans la commercialisation des organes pour en faire bénéficier leurs populations.

Voyons maintenant cela à l’échelle d’un pays, au sein d’une société, les disparités économiques sont les même Swipe to View next page mêmes qu’au niveau internationale. Si certains individus auront le luxe de se payer des organes quand bon leur semble, d’autres devront y mettre leur salaire pour n’accéder, par exemple, qu’? un rein. Si les organes étaient vendus, ils auraient la même prestation que des articles luxueux et ne seraient donc pas à la portée de chacun.

De plus, au sein d’une société aucun individu ne fait preuve des êmes capitaux, que ce soit le capital culturel, économique, social, ou encore symbolique décrit par le philosophe Pierre Bourdieu. De ce fait, dès le début de la construction phénotypique de chaque individu dans la société, un ordre est déjà préétablit et contraint les personnes les plus pauvres à doubler leurs efforts face aux plus riches qui limitent leur investissement.

Qui plus est, les abus dans les ventes ne sont pas non plus inévitables. Certains pauvres, n’obéissant qu’à leur désir d’être un peu plus riche, se verraient vendre leurs organes sous n’importe uel prétexte. Les détenteurs de capitaux pourraient abuser de leur pouvoir sur les donneurs potentiels, voire étendre les ventes d’organes pour augmenter leurs profits.

Ainsi comme le décrit Rousseau dans les Discours de l’origine et fondements de l’inégalité : au rapport de l’Homme à la nature se subsistent les rapports de servitude des hommes entre eux, car la loi d’échange impose la rivalité économique et engendre servitude des hommes entre eux, car la loi d’échange impose la rivalité économique et engendre « l’exploitation de l’Homme ar l’Homme » et de l’ambition de la part des propriétaires. Les abus dans les ventes ne sont donc pas une première et peuvent tout aussi bien s’étendre dans la vente d’organe.

C’est le cas par exemple de la vente de cigarettes, surtaxée par PEtat qui soutient les entreprises de tabac et leurs propriétaires, quant aux petites gens, certains sont contraints d’acheter leurs cigarettes (dont ils dépendent) aux frontières des pays qui vendent le tabac moins cher. C’est ainsi que vendre des organes ne représenterait ni plus ni moins qu’un échange, un nouveau commerce réalisant des rofits ; un commerce qui profite aux uns, et désavantage les autres Car le profit fait souvent l’objet d’une asymétrie.

Aristote fait d’ailleurs la distinction entre l’art d’acquérir familiale et l’art d’acquérir commercial ; évidemment le second échange est un échange qui vise le profit, il est donc choisit au sein des sociétés et cet échange se fait souvent au détriment des autres. II n’est donc guère envisageable. Voilà pourquoi, peut-être, le don d’organes persiste encore est toujours face à la vente… Mais y aurait-il un autre raison pour que la vente ne soit pas autoriser ?