ANALYSE FINANCIERE SYSCOA (SUPPORT DE COURS) ANALYSE DE L’ACTIVITE ET DES RESULTATS-LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE LA CAPACITE D’AUTO Table des matières INTRODUCTION or26 Sni* to View L’analyse financière vise à formuler un diagnostic sur l’entreprise : mesurer sa rentabilité, son niveau d’endettement, sa solvabilité, apprécier l’équilibre des masses présentes dans le bilan, toutes évaluations nécessaires à la survie de l’entreprise.
Les utilisateurs des états financiers sont nombreux. On peut citer les gestionnaires, les actionnaires actuels ou potentiels, les analystes financiers, es participants à la vie de Pentreprise, les prêteurs : banques, organismes financiers, obligataires, sociétés mères, autres entreprises, etc. des informations sur le secteur auquel appartient l’entreprise étudiée , des informatlons d’ordre juridique ou économque sur l’entreprise.
Il/ LES PRINCIPAUX OU ILS D’ANALYSE FINANCIERE On appelle outil d’analyse financière une méthode ou une technique qui sert à : mesurer l’efficacité sur le plan financier des actions passées la rentabilité d’une entreprise peut s’exprimer, par exemple, en termes de ratios ; apprécier les performances financières : un taux de rentabilité de % est-il faible ou élevé ? ; aider à la prise de décisions en permettant d’évaluer les conséquences des décisions sur l’avenir de l’entreprise ; évaluer la situation financière etc.
Les outils d’analyse financière sont orientés vers le futur, alors que les outils d’analyse comptable visent à connaître le passé. Les travaux d’analyse financière sont réalisés à partir de deux méthodes : l’analyse statique : elle est basée sur les comptes annuels (bilan, compte de résu tat, etc. ) à une date donnée. Le compte de résultat fournit des informations sur ractivité ormation du résultat. Il permet de déterminer des indicateurs de gestion, d’établir entre eux des comparaisons, des rapports, dans le temps et dans l’espace.
Le bilan donne des informations sur la situation financière et sur la valeur de l’entreprise. Canalyse de la structure financière s’effectue à partir d’indicateurs de gestion différents selon les critères retenus pour apprécier l’équllibre financier (approche financière ou approche fonctionnelle). L’analyse dynamique : elle est fondée sur l’étude des flux financiers pour une période donnée. Elle s’appuie sur les tableaux e flux (le TAPIRE tableau financier des ressources et des emplois, et les tableaux d rerie). PAGF OF Résultat, le Bilan et l’Etat Annexé.
La forme et le contenu de ces documents de synthèse imposés par le plan comptable dépendent du système adopté par l’entreprise. Il existe trois systèmes : le système normal, le système allégé et le système minimal de trésorerie. Seul le premier sera développé dans ce cours. Dans ce chapitre, on ne s’intéressera qu’au compte de résultat. l/ LE COMPTE DE RESUTAT Avant d’établir le compte de résultat de l’exercice, le comptable oit connaitre les soldes des comptes de charges et de produits et s’assurer de leur exactitude.
A cet effet, il doit commencer par dresser une balance des comptes par soldes après inventaire. Après que le compte de résultat ait été établi, on passe les écritures de regroupement des charges et des produits. Ces écritures consistent à solder les comptes de gestion en créditant ceux qui sont débiteurs ; en débitant ceux qui sont créditeurs. En contrepartie, on débite ou on crédite le « compte 13 Résultat Ces écritures servent à préparer les comptes de gestion en vue de l’exercice suivant.
En effet, en début d’année suivante, les comptes de gestion doivent tous présenter un solde égal à zéro. PRESENTATION DU COMPTE DE RESULTAT DU SYSTEME NORMAL Il peut être présenté sous forme de liste ou de tableau. Comme le bilan, il doit présenter les montants de l’exercice précédent. Les charges et les produits de l’exercice sont classés suivant une structure ternaire (charges et produits d’exploitation, charges et produits financiers, charges et produits HAO).
Compte de résultat Charges d’exploitation A – Résultat d’exploitation Produits d’explo ‘tation Charges financières B – Résultat financier Résultat net COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL Réf. CHARGES Exercice N Exercice N-l RC RD RH RI RJ RS ACTIVITÉ D’EXPLOITATION Achats de marchandises – Variation de stocks (- ou +) Achats de matières premières et fournitures liées – Variatlon de stocks Autres achats Transports Services extérieurs ou ) ou JOUTÉE. . EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION…. ……. / Reprises de provisions Transferts de charges Total des produits d’exploitation RESULTAT D’EXPLOITATION .
Bénéfice (+) ; perte UA ACTIVITE FINANCIERE Revenus financiers Gains de change Total des produits financiers RESULTAT FINANCIER ( ou PAGF s OF 67 (sauf 676) 676 687, 697 HORS ACTIVITES ORDINAIRES (HAO) SK SM Valeurs comptables des cessions d’immobilisations Charges HAO Dotations HAO 81 83 85 SR Participation des travailleurs Impôts sur le résultat 87 89 TABLEAU DE CORRESPONDANCE POSTES – COMPTES SYSTEME NORMAL COMPTE DE RESULTAT – PRODUITS Réf POSTES NO DE COMPTES A INCORPORER DANS LES POSTES ACTIVITE D’EXPLOITATION TA TC TE TH OF des stocks de marchandises (6031).
La marge brute sur matières (1322) MB sur matières Production — Coût d’achat des matières consommees Production = Vente de produits finis (702) 4 Vente de produits ntermédiaires (703) + Vente de produits résiduels (704) Travaux facturés (705) 4 Services vendus (706) + Production immobilisée (72) + Variations des stocks de biens et de services produits (73) Coût d’achat des matières consommées = Achat de matières (602) – Variations des stocks de matières (6032) 2) La valeur ajoutée (compte 133) pour les opératlons commerciales : VA = MB sur marchandises autres produits d’exploitation – autres charges d’exploitation (sauf les charges de personnel et dotations). Autres produits = produits accessoires (707) + subventions d’exploitation (71) + autres produits (75).
Autres charges achats stockés de matieres et fournitures consommables (604) + autres achats (605) + achat d’emballages (608) – variations des stocks d’autres approvisionnements (6033) + transports (61) + services extérieurs (62, 63) + impôts et taxes (64) + autres charges (65). pour les opérations industrielles : VA = MB sur matières + autres produits d’exploitation – autres charges d’exploitation. Pour les opérations mixtes . VA = MB sur marchandises + MB sur matières + autres produits d’exploitation — autres charges d’exploitation 3) ‘excédent brut d’exploitation (compte 134) EBE = VA — Charges de personnel. 4) Le résultat d’exploitation . om te 135) RE = EBE + transferts de c itation (781) + reprises de PAGF 7 OF reprises de provisions financières (797) Charges = frais financiers et charges assimilées (67) + dotations aux amortissements à caractère financier (687) + dotations aux provlslons financières (697) 6) Le résultat des activités ordinaires (compte 137) RAO- RE RF 7) Le résultat hors activités ordinaires (compte 138) RHAO = produits HAO (82, 84, 86, 88) – Charges HAO (81 83, 85) Le résultat net comptable (131 ou 139) indique ce qui reste à la isposition de l’entreprise après versement de la participation des travailleurs (87) et paiement de l’impôt sur le résultat (89).
B) ‘INTERPRETATION DES SO DES INTERMEDIAIRES DE GESTION Deux aspects successifs seront examinés : l’activité et la rentabilité. 1) L’activité a) Le chiffre d’affaires Elément fondamental de la vie de l’entreprise, le chiffre d’affaires sera examiné en volume pour déterminer révolution réelle de Pactivité ; en valeur pour assurer le règlement des charges de structure incompressibles et généralement croissantes (salaires, énergie, ervices divers : locations, assurances, déplacements etc. ) ; par type de produits (mono produit ou diversification) ; par catégories de clientèle (part de quelques clients importants constituant une contrainte pour l’entreprise qui devient de ce fait dépendante de leurs commandes). ) La production En plus de la productlon vendue incluse dans le chlffres avec, Sil y a lieu, les ventes de marchandises, la production est constituée par la production stockée qui doit être rapprochée de l’évolution du chiffre d’affaires pour noter et ex liquer un accroissement anormal des produits fabr- Iisation de prévisions de PAGF BOF facteur d’alourdissement du Besoin en Fonds de Roulement (BFR), et donc de la trésorerie. c) La marge commerciale Elle constitue le point de repère de base de l’entreprise négociante. Appréciée avec le taux de marque, toute diminution est source de difficultés et doit faire l’objet d’une analyse à la fois sur ses raisons (hausse du coût des approvisionnements, limitation des prix de vente, concurrence accrue, etc. ) et ses conséquences sur la rentabilité en fonction de la rigidité des charges de structure. ) La valeur ajoutée C’est la valeur fondamentale de l’analyse de l’activité de l’entreprise, charnière entre la production et les consommations externes de biens et services, et la rémunération des facteurs de production mis en œuvre (personnel, prêteurs, Etat, associés ou entrepreneur) à l’intérieur de l’entreprise. Son évolution est très significative de la vitalité de l’entreprise. Très variable selon les secteurs d’activité, elle doit au minimum demeurée stable (en pourcentage de la production) et si possible progresser. La valeur ajoutée permet de calculer un certain nombre de ratios ‘analyse des performances de l’entreprise. Par exemple .
Taux de valeur ajoutée = Valeur ajoutée / (Production de l’exercice 4 Ventes de marchandises) Productivité du travail = Valeur ajoutée / Nombre de salariés ; Productivité du capital = Valeur ajoutée / Valeur brute des immobilisations d’exploitation. 2) La rentabilité a) La rentabillté d’exploitation L’excédent brut d’exploitation . Il mesure la rentabilité brute issue du cycle d’exploitation après prélèvements des charges de personnel sur la valeur ajoutée. Son appréciation relative est mesurée ar le ratio : EBE / CAHT chiffre d’affaires hors tax doit être le plus élevé PAGF (Impôts et taxes – Subventions d’exploitation) / Valeur ajoutée ; Part revenant au personnel = Charges de personnel / Valeur ajoutée ; part revenant à l’entreprise = Excédent brut d’exploitation / Valeur ajoutée.
Le résultat d’exploitation : Il mesure la rentabilité nette (hors fonction financière) du cycle d’exploitation après calcul des amortissements économiquement justifiés et des provisions d’exploitation. Son appréciation relative est mesurée par le ratio : RE / CAHT. Son niveau doit également être le plus élevé possible, mais l dépendra du comportement plus ou moins prudent des dirigeants en matière de constitution de provisions et du rythme choisi pour les amortissements. Il est indispensable qu’il soit supérieur aux charges financières et que l’écart entre les deux grandeurs soit le plus élevé possible b) La rentabilité globale Le résultat courant (RAO) avant impôt Le RAO mesure la performance de l’activité économique et financière de l’entreprise. Il mesure Pimpact de la fonction financière dans l’entreprise.
La marge, après charges financières, est-elle satisfaisante ? Le résultat exceptionnel (RHAO) : Il conviendra d’analyser l’importance et la signification de ces éléments du résultat, en principe non répétitifs, en particulier les plus ou moins-values de cession d’actifs immobilisés, ainsi que les dotations et reprises HAO. Le résultat net de l’exercice : C’est l’élément de base de la rentabilité financière. Cette dernière peut-être appréciée par le ratio : RN / Capitaux propres. C) LES RATIOS LIES Aux SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION Un ratio exprime le rapport entre deux grandeurs. Les ratios sont utilisés pour effectuer des cam araisans dans le temps et dans l’espace.