Le Rejet des métaux

Le Rejet des Métaux Au cours de la cérémonie d’initiation, dans la chambre de préparation, le récipiendaire est invité à se « dépouiller de ses métaux pour marquer son détachement de tout bien matériel, de toute convention, de toute passion et préciser sa volonté de recouvrer en quelque sorte « l’innocence originelle ». C’est une des étapes symboliques, qui permet au futur initié de quitter le monde profane pour rejoindre le espace et le temps sacré.

Cette démarche sep r su or 4 où les vices sont sym lis± Sni* to View rejeter (à terre). Il s’agit là encore d’un ieu à différentes interrogations : Pourquoi le rejet ? La valeur emblématique des métaux : u futur Compagnon, ue celui-ci doit . E. R et qui donne L’aspect néfaste (démoniaque) des métaux , Empreinte de Martines de Pasqually : Les métaux sont associés avec la matière, état qui est la conséquence de la rupture de l’homme avec Dieu.

Le rituel ne considère pas la valeur symboliqu Swipe to vlew next page symbolique proprement dite des métaux mais évoque plutôt le métal comme une valeur emblématique de comportement et de passion humaine. Ce n’est pas l’existence du métal qui compte mais c’est seule ‘action du rejet qui est importante. Ce rejet de différents métaux au cours des voyages du futur compagnon est encore une nouvelle fois un emprunt à Martines de Pasqually et de ses Élus Coëns de l’univers.

Au Premier voyage il est dit : « l’argent a divisé les hommes et séparés les frères L’argent est l’emblème de l’avarice, vice qui obscurcit l’âme et la prlve de lumière, ce que confirme la première maxlrne : « Frère Apprenti, l’insensé voyage toute sa vie sans savoir où il va, d’où il vient, ni ce qu’il doit faire. Mais le sage se rend compte de tous es pas, parce qu’il en connait l’importance et le terme » Avarice : garder tout pour soi, ne pas transmettre.

Au second voyage il est dit, après avoir présenté l’airain au candidat : « Mon Frère, ce métal est l’emblème de l’orgueil qui, par son alliage impur dégrade les plus grandes vertus » Orgueil : égo démesuré, être intolérant, méconnaitre Phumilité. Au troisième voyage il est évoqué le fer et il est dit : « le plus dur des métaux est détruit par la rouill PAG » OF d évoqué le fer et il est dit : « le plus dur des métaux est détruit par a rouille, lorsqu’il est abandonné à lui-même Dureté : ne pas être tempérant et nécessité d’être guidé.

Pourquoi trois et non pas cinq voyages, pourquoi trois et non pas cinq métaux ? Le Second Surveillant informe le Vénérable Maître « l’Apprenti a fait les trois premiers voyages et il a vaincu les obstacles des métaux après en avoir aperçu les dangers Le Vénérable Maître lui répond : « je le dispense donc des deux derniers voyages, dans lesquels peut être il aurait succombé L’explication semble se trouver dans La Leçon de Lyon 5/01 /1776 aite par Louis Claude de Saint Martin « La formule par laquelle le récipiendaire renonce aux cinq métaux, or, argent, cuivre, fer et plomb, n’exige point de lui qu’il renonce à leur usage.

Il est permis à l’homme d’user de toutes les productions de la terre qui sont à son service, et les métaux lui étant nécessaires pour pourvoir à ses besoins corporels, il ne pourrait s’en passer aujourd’hui, vu les conventions établies. On veut seulement, par les métaux les plus connus qu’on a choisis au nombre de cinq, lui désigner retre démoniaque quinaire dont il doit continuellement se séparer Po de cinq, lui désigner l’être démoniaque quinaire dont il doit continuellement se séparer Pourquoi Tubalcain devient Phaleg ?

N »est ce pas une contradiction de donner à l’apprenti ce mot de ralliement après lui avoir fait quitter tous ses métaux qui sont l’emblème des Vices ? En effet d’un côté on lui apprend que ce n’est point sur les métaux que le vrai maçon doit travailler et de l’autre on le met dans le cas de croire que Tubalcain le père et l’inventeur du travail sur les métaux serait le premier instituteur de la maçonnerie élevée. Conclusion :

La Construction du Temple de Salomon Elle s’est faite sans métal: Lorsqu’on bâtit la maison [pour l’Éternel], on se servit de pierres toutes taillées, et ni marteau, ni hache, ni aucun outil de fer ne furent entendus dans la maison pendant qu’on la bâtissait « (1 Rois 6. 7). Analogie avec le maçon qui se construit en se débarrassant de tout ce qui peut altérer le sens et la progression de sa démarche. (Synthèse du chapitre « Les voyages et le rejet des métaux » de l’ouvrage « Le Grade de Compagnon au R. E. R . Sa Nature et son ésotérisme » de Roland BERMANN )