Le roman est construit sur deux récits enchâssés dans un troisième, d’où les nombreux changements de narrateur. Ce sont des récits-encadrés ou encore, des récits emboités. L’histoire commence en 1834, où Alexandre Dumas, personnage du livre et narrateur, retrouve un vieil ami Alfred de Nerval. Celui-ci lui raconte l’étonnante histoire de pauline, qul est décédée un an auparavant. Les deux jeunes gens l’ont connue tous les deux, bien qu’Alexandre niait qu’un vague souvenir delle. On entre alors dans le premier récit enchâssé, désormais raconté par Alfred de Nerval. ?? la suite d’un heureux héritage, Alfred entre en possession d’assez de fortune pour découvrir le monde Swipe Lo nexL page comme il le souhaite. en Normandie, alors suite d’un orage, il y surprend alors un ho tombale. Le lendema orl une abbaye en ruine, Angleterre. À la : ‘o urité la plus totale, il Sni* to View nextÇEge bjet sous une pierre ù il loge et apprend la mort complètement inattendue de Pauline de Meulien, la femme qu’il avait toujours aimé, mais qui avait épousé le comte Horace de Beuzeval. Désespéré, il parvient à la voir une dernière fois avant son enterrement.
Mais, au comble de la surprise, il constate que la jeune femme morte n’est pas Pauline ! À la fois rassuré et intrigué, il décide, après avoir appris que l’abbaye se t trouvait à côté du château des Beuzeval, d’y retourner pour y enquêter… I découvre alors, sous la pierre tombale, une clef. Cette clef ouvre la porte des souterrains de l’abbaye. À sa grande stupéfaction, il découvre pauline, bien vivante, mais empoisonnée par le comte, son époux ! Une fois la jeune femme en sécurité, Alfred lui propose de l’accompagner où elle voudra, puisqu’elle ne semble pas pouvoir rester en France.
Ils partent donc pour l’Angleterre. Après leur installation en Angleterre, Pauline raconte au jeune homme son histoire. On entre alors dans le second récit enchâssé, où Pauline est la narratrice (elle est souvent comparée à une fée et une déesse, par sa grâce et son élégance). On est alors projeté quelques mois en arrière, lorsque Pauline rencontre son futur mari le comte de Beuzeval, lors dune chasse au sanglier, où il sauve un jeune noble. Les exploits du comte la rendent admirative, mais son sang-froid l’effraie en même temps. Elle l’épouse pourtant deux ois après, sans même savoir si elle l’aime réellement.
Quelque temps après, le comte part avec deux de ses amis (Max et Henri) pour son château en Normandie, où se succèdent des meurtres. Alertée par un mauvais pressentiment, pauline rejoint son mari, alors qu’il lui avait défendu de le rejoindre. Alors que son mari lui avait dit qu’il partait pendant plusieurs jours avec ses amis, dans une partie de chasse, elle découvre un passage secret qui la mène jusque dans les souterrains de l’abbaye PAG » rif 7 de chasse, elle découvre un passage secret qui la mène jusque dans les souterrains de l’abbaye .
Bien cachée dans l’ombre, elle découvre alors les agissements morbides du comte et de ses amis. En effet, ils sont les responsables de tous ces meurtres. Horace se trouve alors obligé de la tuer, mais il n’en a pas le courage et l’enferme. Alfred redevient alors le narrateur. Cependant, les effets du poison donné par le comte continuent de faire effet et Pauline se meurt petit à petit. Ils voyagent en Écosse afin de lui changer les idées. À leur retour, Alfred apprend que sa sœur va épouser le comte Horace de Beuzeval !
Il retourne en France pour empêcher cette union et provoquer le comte en duel. Alfred en sort vainqueur mais avec une balle plantée dans la chair de son épaule. Il retourne en Angleterre, où Pauline l’attend, sans savoir la cause du voyage si précipité d’Alfred. Dans un journal, elle apprend la mort de son époux, ce qui aggrave son état. Cest pendant un voyage en Italie qu’elle meurt. Mais avant sa mort, elle s’accroche à la manche d’Alfred et la déchire volontairement, et découvre la cicatrice, encore rosée de l’épaule.
Elle est enterrée à Sesto (Italie), où Alexandre Dumas découvrira sa tombe. Personnages L’histoire de Pauline tourne autour de trois personnages rincipaux : Pauline de Meulien, Horace de Beuzeval et Alfred de Nerval. Comme souvent dans les récits romantiques. Pauline de Meulien Avant sa rencontre avec le comte, pauline de Meuli PAGF3C,F7 les récits romantiques. Avant sa rencontre avec le comte, pauline de Meulien est une jeune fille quelque peu naiüe, mais à l’esprit vif.
Elle est emplie de joie de vivre et semble tout avoir pour elle : elle est jeune, riche, « pleine de talents, de charme et d’esprit D’après Alfred, c’est aussi « un ange de beauté, de grâce et de rondeurs » : « de magnifiques cheveux blonds « des yeux doux » et « noirs « un isage pâle » nous servent de description. Pourtant, son caractère évolue rapidement dès qu’Horace apparaît : elle parvient à se forger un avis plus subjectif sur le monde, bien qu’elle n’arrive pas à se détacher de l’avls des autres, notamment en ce qui concerne son amour pour le comte.
Son erreur nous dévoile aussi sa grande maturité : lorsqu’elle comprend la vérité, elle ne la cache ni aux autres, ni à elle-même. Bien que nous ne connaissions qu’une petite partie de sa vie — quelques années, en fait — nous pouvons constater beaucoup de changements chez elle. Finalement, elle devient très réaliste et ses expériences de la vie se sont au moins montrées concluantes.
Horace de Beuzeval Lors de sa rencontre avec lui, Pauline nous fait une description très minutieuse de son apparence physique, mais aussi intellectuelle : « pâle « plutôt petit que grand b, « des yeux noirs et des cheveux blonds n, « des lèvres pâles et minces », « de belles dents, des mains de femme D’une manière générale, il semble très jeune vingt ans »), ma belles dents, des mains de femme D’une manière générale, il semble très jeune (« Vingt ans »), mais « quelques légères ? une toux sèche » et « un pli imperceptible sur le front rides » dénoncent son âge véritable (« vingt-huit ans Sa « figure froide » inspire à Pauline « plus de répulsion que de sympathie Comme la plupart des jeunes aristocrates, il aime la chasse, le tir, l’escrime, l’équitation et le jeu (bien qu’il arrête de jouer dès son mariage avec Pauline). Les plus grands détails que nous ayons sur ce personnage viennent de sa seconde visite chez M. de Luciennes, où il raconte ses aventures.
Pauline se fait alors un jugement plus complet de lui : c’est un « homme de fer ui, malgré son apparence « faible et languissante « résist[e] ? toutes les fatigues, surmont[e] toutes les emotions et dompt[e] tous les besoins ». Il a aussi un point de vue très étrange envers la société dans laquelle il vit : ironique et amer, il semble chercher ? la changer, en brisant les convenances et les lois qu’elle impose… Alfred de Nerval Ce personnage est sans doute celui pour lequel nous avons le moins d’indications : il est décrit de façon succincte tout au long du livre, sa description étant un peu éparpillée. En effet, étant le confident et le protecteur de pauline ou le narrateur dans la plus rande partie de l’histoire, il est difficile à Dumas de nous faire un aperçu complet de lui.
Nous ne savons donc que le minimum et ne pouvons déduire son caractère ne pouvons déduire son caractère que de ses actions. Pauline ne va dévoiler son histoire qu’à lui seul, car elle le considère comme son « frère Alfred de Nerval est un jeune aristocrate d’une vingtaine d’années, très conforme à son rang : tout comme Horace, il sait se battre au fleuret comme au pistolet, monter à cheval… Il est courageux car il revient à Piccadilly à cheval malgré son épaule lessée et car il provoque le comte en duel. Sa seule raison de vivre est Pauline. Lorsque son père décède il a environ 17 ans : il devient alors le chef de la famille, ce qui est peut-être la cause de son grand sang-froid.
Liens avec le romantisme Cet article ou cette section peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées. Vous pouvez aider en ajoutant des références. Voir la page de discussion pour plus de détails. L’amour d’Alfred Lorsqu’Alfred raconte son voyage avec pauline en Écosse, il ne nous fait qu’un très bref résumé et ne nous offre que quelques oms qui nous sont inconnus. En effet, l’auteur cherche plus ? focaliser notre attention sur les sentiments de son personnage que sur son vécu : c’est une caractéristique du lyrisme, mais aussi du romantisme…. Le jeune homme exprime sa joie de voyager avec celle qu’il aime, et en oublie presque ce pour quoi ils sont ensemble.
Tout ce qu’il vit est pour lui source de bonheur et les paysages qu’Il admire sont toujours plus « poétiqu qu’il vit est pour lui source de bonheur et les paysages qu’il admire sont toujours plus « poétiques pourtant, ce bonheur ne lui est accessible que par la maladie de Pauline ! Il la protège et joue donc un rôle important pour elle, mais ce rôle n’existe que parce qu’elle court un danger : cette ironie doit montrer au lecteur Vimperfection de ce qu’Alfred voit pourtant comme parfait La charge de « frère » dont Alfred est investi lui apporte le bonheur, mais lui permet aussi de servir Pauline comme bien plus qu’un ami. Au fil du temps, leurs liens se resserrent, et ils n’ont bientôt plus les rapports qui existent entre un frère et une sœur.
Alfred s’en rend bien vite compte, et se prend même à espérer vivre avec Pauline durant toute sa vie. Le romanesque et le mépris du simple Dans ce passage Pauline et Horace expriment leur pensée sur la société dans laquelle ils vivent : en effet, les auteurs romantiques se servent souvent de leurs personnages principaux pour donner leur avis au lecteur. Pauline souhaiterait que la société cesse de « se dépoétiser car cela lui enlève « cet extraordinaire » que demandent pourtant toutes « les imaginations actives ». Selon elle, seuls les « caractères exceptionnels comme le comte Horace, permettent à la société de revivre cet extraordinaire. Contrairement à Pauline, Horace est un homme qui n’hésite pas ? exposer sa vie