Révolution Militaire (XVI – XVII)

Révolution militaire (Europe) – Cours d’histoire moderne, Université de Neuchâtel. Notes prises en directe, pas encore retravaillées, fautes d’orthographes comprises. Les contrats – condodat du condottière Certains contrats prévoient que le condottière et les mercenaires engagés seront entretenu et nourris au frais de l’employeur. Dans certains cas, les soldats n’ont pas de nourriture offertes, mais peuvent achete n’est pas toujours re c e nourriture très chère s e. to vieu sont en campement généralement au pri omme ce contrat intes concernant la orieuse lorsqu’ils gnes qui se passent

Le contrat prévoit que les personnes engagées seront des gens ayant déjà un passé militaire avec une expérience du combat, mais dans les faits, les troupes que les condottières mettent ? disposition de leurs employeurs ne sont pas toujours respecté car il faut parfois renouvelé les troupes très rapidement, ce que les employeurs ne peuvent pas vérifier. La discipline militaire: les clauses font références au fait que les condottières ne peuvent pas rançonner les territoires conquis. Les territoires reviennent à l’employeur.

Le Collatérale est adjoint au condottière, il doit assurer l’approvisionnement, maintenir la iscipline, éviter les désertions, les vols, souvent suit une justice interne. Donc un entrepreneur qui lève de petites armées qu’il met ? états, villes, princes, particulier… Il les vends au plus offrant en se basant sur une condota. Durant la guerre de trente ans, le système va complétement se transformer. La condota est modifiée et pour les Etats cela devient risqué et de moins en moins rentable d’engager les condottieres. Il est préférable de créer ses propres troupes, milices.

Avec la guerre de trente ans, il nous faut bien plus que 300 cavaliers bien entraîné. Cest une guerre longue, internationale ù il faut beaucoup plus que quelques milliers de soldats. C’est une guerre navale, terrestre, avec occupation de territoire, des systèmes de réapprovisionnement considérables.. Les moyens deviennent bcp plus grands. La France ne s’engage pas dans la guerre de 161 8, elle mène une guerre couverte contre les Habsbourg (Espagne, Autriche). Elle finance tout ceux qui sont contre les Habsbourg. Elle aurait à ce moment là environ 25000 soldats d’infanterie.

En 1630, la France entre en guerre et en 1635 elle à environ 120’000 soldats et en 1 640 les effectifs atteignent 2601000 hommes. Pour accepter ne telle augmentation, il à fallut trouver de nouveaux moyens de financement. L’Etat a massivement augmenter les impôts royaux, ce qui entrainera des révoltes et des manifestations. Pour lever autant de troupes, l’Etat décide de faire appel à un seul entrepreneur qui lèvera ainsi plus quelques hommes par ci par-là mais une véritable armée de guerre avec des exigences particulières et une hiérarchie.

Albrecht von Wallenstein est un noble né en 1 583 et mort en assassiné en 1634. Homme de guerre de la n 0 von Wallenstein est un noble né en 1583 et mort en assassiné en 1634. Homme de guerre de la noblesse Tchèque au service de « Empereur du Saint-Empire Germanique Ferdinand Il (catholique). Jeunesse de noble assez classique au service de différents princes. Il apprend le métier des armes mais rien d’exceptionnel jusqu’en 1 615 où il va se faire remarquer par l’archiduc Ferdinand qui deviendra plus tard empereur.

Il a des conflits avec Venise et fait un appel d’aide militaire à tout l’empire. Personne ne répond présent sauf Wallenstein qui arrive avec 200 cavalier et quelques mousquetaires. Wallenstein obtint des victoires dans le Frioul car très bonne capacité militaire et bonne stratégie. Ferdinand lui demande de rédiger un petit manuel de gestion d’une armée impériale. En mai 1618, une révolte protestante à Prague débute la guerre de trente ans par la défenestration de Prague.

Wallenstein en profite de cette déclaration de guerre pour proposer ses services à Ferdinand. Il dit qu’il va lever une armée à ses frais pour le moment mais qu’il lui payera plus tard les frais. C’est donc un entrepreneur de guerre et un homme d’affaire. Ses armées écrasent les opposants protestant (Mansfeld). Les armées insurgées sont défaites à la bataille de la Montagne Blanche en 1620. A ce moment, Wallenstein bénéficie d’une partie des richesses prises à la noblesse protestante et devient un homme important et richissime.

Christian IV roi du Danemark s’engage dans le conflit sous la pression des protestants, mais se fait battre par Wallenstein. A partir de là Wallenstein propose à l’Emper des protestants, mais se fait battre par Wallenstein. A partir de là Wallenstein propose à IE-mpereur de lui créer une véritable armée. Pour ce faire payer, il reçoit soit des terres, soit des titres et des droits (levée des impôts par exemple). Ses armées atteindront entre 40 à 50 milles hommes. Il choisit lui-même les commandants.

Il enchaîne les victoires contre Christian IV, volant de succès en succès. Sa fortune continue à s’accroître, il reçoit des duchés, titre d’amiral des mers de la baltique. Il est un grand prince du Saint-Empire ce qui n’était jamais arrivé par le passé. Aucun noble de classe moyenne n’avait atteint un tel stade. Il commence à s’attirer des ennemis. Son armée est célèbres pour ces exactions, massacres, La force de son armée commence à lul valoir la méfiance de l’Empereur et Wallenstein semble ne pas vouloir continuer la guerre contre les protestant jusqu’au bout.

Il ne va pas respecter complétement un édit concernant la restitution d’impôt ecclésiastique protestant. L ‘Empereur le congédie en 1630 avant de refaire appel à lui. Gustave Adolphe roi de Suède arrive avec une armée nouvelle, nationale et discipliné. A ce moment Wallenstein est devenu méfiant, amere et ne va jamais réussir à battre Gustave Adolph décisivement. On ne sait pas trop ce qui se passe, il n’est plus très logique et inquiète de plus en plus Ferdinand qui laisse s’organlser un attentat contre Wallenstein. Il est assassiné en 1634.

Bernard de Saxe-Weimar. Noble luthérien déshérité par ’empereur Ferdinand. Il lève quelques petits régiments sans grandes valeur mais ? 0 déshérité par l’Empereur Ferdinand. Il lève quelques petits régiments sans grandes valeur mais à l’arrivée de Gustave Adolf il devient son auxiliaire. Il n’a pas vraiment de richesses, pas de terre, il ne vit que de la guerre. En 1 630, il se met au service du roi de France qui promet le pain et la solde pour ses 16000 soldats, lui offre beaucoup de richesses (1 million de couronnes tournois) et des terres.

L’arrivée dans le conflit de Wallenstein, Gustave Adolphe et Bernard de Saxe-Weimar avec leur nouvelles formes d’armées va évolutionner la façon de penser des Etats qui privilégieront les armées nationales. Les autres formes de recrutements Résumé: La guerre de trente ans est vu comme un accélérateur (augmentation des armées) change la durée d’engagement, complexité des armes, tailles des effectifs. Les anciennes levées de troupes deviennent obsolètes et pas assez compétentes (1515- Marignan et 1520 fin de la chevalerie).

Les Etats belligérants (FR, Suède, Empire Ottomans… ) vont multiplier et diversifier les formes de recrutement pour augmenter les armées, rationaliser les commandements des armées et rriver à des formes de promotions sur le travail fourni et moins sur les naissances, donc augmentation d’officiers sur leur professionnalisme. Apparition des grades et uniformes de régiments, APPARITION D’UNE PROFESSIONNALISATION DE L’ARMÉE. On a vu qu’il y avait les condotats mais aussi par le recrutement sur la base du volontariat et la levée de soldat de milice.

Les états exigent de la population de servir leur pays, sacrifice pour la patrie PAGF s 0 de milice. Les états exigent de la population de servir leur pays, sacrifice pour la patrie. Ce qui peut pousser les volontaires à se proposer: Tradition familiale – Les pères étaient soldats, et ça rend plus évident la carrière des armes. La volonté de fuir la misère – La carrière militaire offre la possibilité d’avoir à manger et un endroit pour dormir. Les volontaires sont plus nombreux en période de crise qu’entre période de prospérité.

Pour échapper à la famille ou à la justice en s’engagent dans l’armée. (Fuite des persécutions religieuses, ) Au XVIe les levée de troupes restent modeste, le roi de France n’a pas encore besoin de beaucoup de troupe. En 1 583, le roi de France Henri 3 va levé un édit comme quoi seul le roi de France ? e droit de lever des troupes car certains en profitaient pour lever des troupes sur le territoire français et les vendre au plus offrant, souvent aux envahisseurs etrangers. A partir de 1 600, il va y avoir une grande levée de troupes sur la base du volontariat.

La couronne va exiger que les régions donnent un certains nombre de soldat. Les effectifs théoriques peuvent atteindre 250 000 hommes en 1648 et 400 000 à la fin du XVIIe. Dans les faits, les capitaines sont propriétaires de leur compagnie. Ils reçoivent de l’argent de l’Etat pour recruter des soldats. Ils font appel à des recruteurs. Le roi contrôle de bout à bout la levée des compagnies. C’est le roi qui donne l’argent, il délivre une commission car on ne peut pas lever des armées sans son autorisation. C’est lui qui donne les grades et il contrôle les 6 0 peut pas lever des armées sans son autorisation.

C’est lui qui donne les grades et il contrôle les dépenses au travers des intendants qui vérifient que tout se passe bien, que les soldats sont bien entrainés, avec du bon matériel, bien payé, etc.. Mais étant donné que les capitaines sont propriétaires, il ne sont pas très regardant sur les méthodes utilisées pour les recrutements. Il faut avoir des troupes avant tout. Plusieurs témoignages sur des méthodes de contraintes, de tromperies, mensonges, beuveries, filles de joies, L’argent du roi fonctionne comme prime d’engagement, la moitié est versée au moment de l’enrôlement.

Le reste est versée au moment de l’entrée dans le corps avec des rituels d’entrée dans la compagnie (musique mais aussi boire à la santé du roi) il y a un certains nombres de vérifications: Condition d’âge relativement bien définie (sauf les mousses pour la marine) Condition de taille et de robustesse (pas d’infirmité, taille minimum) Avoir de bonnes dents car il faut déchirer les cartons de cartouches avec les dents Serment de fidélité au roi. (Et donc plus d’engagement envers des tiers) A ce moment, le soldat est enrôlé, inscrit dans le rôle de la compagnie.

Il doit à ce moment être présent à chaque monstre, revue, parade qui sera comme des vérifications de la qualité des effectifs. Cependant il y a des fraudes. Souvent les capitaines n’arrivent pas à engager suffisamment de personnes alors gardent l’argent du roi et engagent des « passe-volant » pour faire acte de présence lors des inspections. La durée d’engagement volontaire tourne 0 pour faire acte de présence lors des inspections. La durée d’engagement volontaire tourne autour de deux ans au minimum sous Louis XIV (1661) et à sa succession (1716), la durée passe à six ans minimum.

Cet appel au volontariat sera donc la pièce maîtresse des armées royales. Il y a toujours appel aux condottières, mais beaucoup moins nécessaire que par le passé. Louvois ministre de la guerre de Louis XIV en 1672: « Présentement que le roi a besoin de soldats, ce n’est pas le temps d’examiner s’ils ont été bien ou mal enrôlé.  » Pour rendre l’enrôlement attractif, il y a donc la prime. Elle s’élève en 1 630 à 3 livres tournoi (entre 1 jours et une semaine d’un ouvrier actuel). A la fin du règne de Louis XIII à 12 livres et 24 livres sous le règne de Louis XIV.

La prime était versé pour toute la durée de l’engagement (2 ans). Il faut des soldats de qualités, mais dans les faits les sergents recruteurs ne sont pas très regardant. On voit donc l’engagement de beaucoup de déserteurs qui reviennent s’engager pour retoucher la prime, sinon il y a des mendiants, des vagabonds, des prisonniers libérés s’ils s’engagent (seuls certains crimes peuvent être libéré – pour beuverie, viols… ) et donc les rands lieux d’embauches sont les grandes villes, les ports… paris avant tout.

A Paris, il y a énormément de personnes qui arrivent après les crises pour chercher du travail et donc finissent souvent dans l’armée ; 50% des soldats sont recruté à Paris. La question est vraiment de trouver un moyen pour faire valider une certaine discipline. Les soldats sont recruter de man trouver un moyen pour faire valider une certaine discipline. Les soldats sont recruter de manière hétéroclite, souvent fait sous la contrainte voir par trucage. On se retrouve avec des compagnie de soldats dont la motivation est discutable.

La discipline est médiocre car c’est très difficile de surveiller car les moyens pour surveiller l’augmentation des effectif n’est pas suffisant. La prime doit permettre au soldat de vivre durant leur quartier d’hiver. En période de campagne, les soldats sont théoriquement pris en charge par le roi qui n’a pas vraiment les moyens d’organiser une telle logistique qui s’en remet aux autorités locales en leur sommant de donner des vivres aux soldats quand ils arrivent sur leur terrains. Des commissaires sont nommé par le roi pour éviter les fraudes (villes demandant trop cher, capitaines refusant de payer.. ais pas assez nombreux pour tout surveiller. Les armées sont suivies par des domestiques et des valets pour les officiers nobles. Les femmes des soldats et les prostituées suivent avec certains enfants et des brigands qui rapines les restes. Les soldats logent chez les habitants et donc se passent souvent très mal. Viols, pillages…. Avec le règne de Louis XIV, la solde commence à être régulièrement payée et les relations entre population et armée s’améliorent. Le problème des risques de la condota ainsi que des fraudes de levée des armées poussent les Etats à fonctionner avec des ilices.

L’engagement obligatoire renforce le rôle de l’Etat. Se tourner vers des formes de conscriptions obligatoires prémices du XIX et XX PAGF 0 rôle de l’État. Se tourner vers des formes de conscriptions obligatoires prémices du XIX et XX e siècles. L’Etat concentre tous les recours à la force, plus personne n’a vraiment l’autorisation d’avoir des troupes armées. Il s’agit d’un système obligatoire ne conférant aucun privilège particulier. La milice Suédoise, modèle Indelta de 1670-80 jusqu’en 1901 Système de conscription territoriale. Les conscrits proviennent e différentes régions, répartit entre les différentes provinces.

Il y a donc des régiments de provinces où les autorités locales vont leur proposer des recrues. Il y a donc des régiments provinciaux. l_Jne fois enrôlée, la recrue devint un soldat professionnel. En échange d’un seraice, très long les soldats reçoivent une ferme et un terrain sur lequel leur famille peuvent vivre. Ils ne perdent le terrain qu’à la fin de leur contrat même en cas de mort durant le contrat. L’économie qui tourne grâce en grande partie aux femmes de soldats qui font tourner les exploitations agricoles ors d’absences des hommes.

La société est sereine et même si le roi est absent durant plusieurs années, pas de désire de révolte. Reprise d’un système antérieur du début du WIIe, les hommes étaient regroupé par section de 10 hommes et chaque section devait proposer 1 homme à l’armée. Donc un homme sur dix devait participer à la milice (dans l’infanterie. La cavalerie continuait sur l’exemple du volontariat. ) Ces méthodes supposent des administrations bureaucratiques bien développees, un recensement de la population précis, découpage administratif des provinces cl