La révolution industrielle

La révolution industrielle l/ Conséquence de la révolution industrielle En 1906, le secteur secondaire connaît une « phase de prospérité Puisque, à cette époque, les ouvriers représentent alors 31 de la population active. Le nombre de femmes ouvrières devient alors important et plus particulièrement dans le textile. Au début du XXe siècle, l’industrie se développe surtout grâce au déploiement du taylorisme à travers les usines. Mais raugmentatlon du nombre d’ouvriers est surtout dû à un important exode rural.

En effet, à cause du déclin du onde paysan, de nombreuses personnes pauvres quittent les campagnes pour ven Le taux d’ouvriers du car pendant les deux en , de chars et de muniti le plus possible dans ble dans l’industrie. nue d’augmenter besoins d’armes, nc employées r tout ce dont la France en guerre nécessite. L’emploi ouvrier atteint son apogée dans le début des années 1970 avec l’âge d’or du fordisme et du taylorisme. Mais à partir des années 1 975, le pays connaît une forte désindustrialisation.

Des centaines d’ouvriers, en particulier les moins qualifiés, sont licenciés, dépassés par la mécanisation t par la concurrence étrangère. Cette période est accompagnée d’une forte hausse du chômage. Ce graphique, comportant une série chronologique, résulte d’une étude de l’INSEE qui nous montre l’évolution de la population active française de 1850 à nos jours. On Sv. ‘ipe to On peut alors remarquer que le secteur secondaire a regroupé un grand nombre d’emplois depuis 1850, mais ce nombre ne fait que régresser depuis les années 2000.

Il/ Les différents types d’ouvriers : Il existe différentes catégories d’ouvriers. Mais qui sont-ils ? Il ‘agit d’artisans (ou d’ouvriers urbains, qualifiés, détenteurs d’un savoir-faire), d’ouvriers travaillant à domicile ou encore d’ouvriers ruraux. Cette catégorie est la plus répandue, la majorité travaille dans rindustrie textile car de nombreuses activités peuvent se faire dans le « domestique system Mais parmi ces ouvriers, il y a aussi les mineurs et les ouvriers et ouvrières d’usines aux diverses qualifications.

Ce que l’on appelle OS, est un ouvrier spécialisé. Cette appellation n’apparaît qu’après 1945, dans les grandes entreprises. Ce ont ceux qui travaillent sur les chaînes de montage appliquant le taylorisme. En fait, ce n’est pas l’ouvrier qui est spécialisé : au contraire, l’OS est un ouvrier sans qualification, dont la formation se réduit à apprendre en peu de temps, et dont on exige seulement qu’il suive le rythme de la machine. L’OS a été, durant les Trente Glorieuses, le symbole d’un système productif qui sacrifiait les hommes à la production de richesse.

Ces derniers sont mal payés, mal considérés et on y trouve beaucoup d’anciens salariés agricoles mais aussi des femmes et des mmigrés. Les immigrés furent de plus en plus nécessaires car les industries de la seconde révolution industrielle sont beaucoup plus vastes et ont des rendements très importants. La main- d’œuvre française est donc insuffisan 2 d’œuvre française est donc insuffisante. Un nouveau monde ouvrier se met donc en place où les ouvriers spécialisés forment la base de ce prolétariat. Sur ce document iconographique, daté des années 1920, on peut voir une ouvrière a domicile qui produit des couteaux.

A cette époque, les Manufactures de Coutellerie emploient des « ouvriers domicile », des tacherons plus exactement, chacun spécialisé, soit au montage, soit au polissage des couteaux. Couvrier à domicile se rattache à un mouvement de travail appelé « American system of Watch manufacturing Cette méthode de travail qui dispose d’une organisation très stricte utilise de manière intensive les machines-outils. Ce système est élaboré de contrôles en cours de production, basés sur des jauges. Le but était d’obtenir des parties détachées, payées à la pièce par des ouvriers à domicile.

Le nouveau système nécessitait d’établir des lieux de production déquats sous un même contrôle pour l’ensemble des parties manufacturer et à assembler. Tout devait être produit non selon les plans, idées et contrôles disparates d’ouvriers travaillant séparément, mais sous la supervision directe de contremaîtres de l’entreprise, avec des contrôles précis effectués selon les jauges fournies par la compagnie, soumis aux prescriptions horaires, de propreté, de précision et de soins prescrits par la compagnie. La manufacture de montres est un exemple typique de cette façon de produire.