du Paris littéraire, dont Véditeur est Gallimard et la collection Folio. L’auteur lui-même qualifie cette œuvre de sotie. Paludes est un roman dont l’histoire suit la rédaction d’un livre qui s’intitule également « Paludes » par le narrateur. L’auteur décrit la gestation d’un livre dans un cercle littéraire. André Gide commença à l’écrire en Afrique du Nord, puis se rendit à la grévine en Suisse, pour raisons de santé, travaillant en même temps à son roman Les Nourritures terrestres.
II eut une aventure brève, mais romantique, avec un batelier sur le lac de Côme, dont il parle e à sa mère. Le ton iro ue PACE 1 de Gide à l’époque. L 017. ‘ – et homme politique. Il. Résumé de l’histoire une lettre adressée flait la désespérance ène Rouart, un arm Dans ce livre écrit sous la forme d’un journal intime, un homme de lettres décide d’écrire un récit intitulé « Paludes » qui raconte la vie d’un personnage languissant, retranché seul dans une maison bordée d’un étang.
A peine en parle- t- il à ses amis qu’ils dissertent entre eux. A travers son écrit, l’auteur s’efforce de faire comprendre à son entourage que leur vie e age est monotone, ennuyeuse et enfermée, qu’elle ne conduit ? rien, qu’elle n’est rien, et qu’ils ne sentent même pas sa pâleur et son atonie. Le héro de Paludes le sait bien, et il le répète, et il plaint ceux qui ne le savent pas comme lul, mais tout le monde s’en accommode. Mais le héro, que fait-il de plus ? Que change-t-il dans sa vie ? Rien.
Sa stérile science, ce sera donc de connaître son malheur, d’avoir fait du malheur une science. Isolé, incompris, le narrateur laisse entendre l’absence d’inspiration ou de possibilité d’expression. Cette oppression l’empêche alors de rédiger complètement Paludes. III. Structure du récit L’histoire conte les évènements qui se sont déroulés pour une durée de mons d’une semaine, du mardi au dimanche, une durée pendant laquelle le narrateur a tenté de rédiger un récit réaliste mais en vain.
Le livre est subdivisé en huit chapitres, dont les proportions sont toutes aussi déséquilibrées les unes que les autres. IV. Sujet du livre Le livre porte sur la gestation d’un livre qui s’intitule « Paludes », mettant en exergue à la fois le bilan formel et générique de la ittérature de son temps, l’incarnation de l’impasse littéraire, ainsi qu’une tentative désespérée, à l’image du narrateur de sortir de cette impasse. V.
Les thèmes développés Les thèmes développés tournent au tour du drame bourgeois de l’histoire de Richard, du triangle amoureux entre le narrateur, son ami Hubert et Angèle bourgeois de l’histoire de Richard, du triangle amoureux entre le narrateur, son ami Hubert et Angèle, la mondanité du cercle littéraire, le thème aventureux du voyage, bref, l’aventure, la psychologie, le chemin de la vie et son mirolr VI. Les principaux personnages du livre Le narrateur : c’est le personnage principal, un homme de lettre, il raconte le journal d’un homme qui se nomme Tityre.
Avec un aspect moqueur, il identifie chacun des personnes de son entourage à celui-ci, dénonçant ainsi leur vice. Hubert : c’est un ami du narrateur dont Angèle fait l’éloge des exploits à la moindre occasion Tityre : Personnage principal du récit Paludes, que le narrateur est en train de rédiger Richard : un ami indigent du narrateur pour qui celui-ci a beaucoup d’estime Angèle : une femme à laquelle soupire le narrateur VII. Le décor Au décor de champs marécageux de Tytire vient se superposer un décor d’une ville du 19 ème siècle, Paris, VIII.
La tonalité et l’atmosphère du récit Paludes est un récit dont la tonalité repose en général sur l’humour et l’ironie d’un narrateur interne. Cet humour concerne directement le lecteur avec lequel un jeu s’installe. L’avertissement de fauteur est un appel à la participation active du lecteur qui doit découvrir le sens du court ouvrage qu’il tient entre les mains. La dimension ludique du roman séduit parce que e ridicule de certains discours rend compte d’une mondanité qui du roman séduit parce que le ridicule de certains discours rend compte d’une mondanité qui empêche finalement la création et l’expression.
IX. Le style utilisé Dans cet ouvrage, le style utilisé est l’anatomie. L’auteur fait beaucoup appel à l’abstraction, au paradoxe, à la parabole, au critique et à la parodie. X. La place de l’œuvre D’une forme inhabituelle, ce livre est l’un des premiers récits modernes français, de l’avis entre autres d’Henri Ghéon, Roland Barthes ou de Nathalie Sarraute: ? Paludes doit être considéré comme une œuvre à part, elle n’a rien d’analogue dans notre littérature Ce livre est rempli de choses que l’on découvre neuves à chaque lecture, et d’autres que l’on découvrira demain. ? – Henri Ghéon, Bulletin de l’Association des amis d’André Gide, 28 octobre 1975, p. 26 « On ne parle plus assez de Gide Ily a au moins un grand livre, et un grand livre moderne de Gide : Paludes qui, sans aucun doute, devrait être réévalué par la modernité. » – Roland Barthes, La Plaisir du texte, p. 30 « L’œuvre de Gide qui est un vrai nouveau roman, c’est paludes, l est d’ordre intellectuel, construit sur rien, les sensations en sont extrêmement vives ; j’ai beaucoup admiré ce roman, je n’y pensais pas cependant quand j’écrivais.
La forme de Gide est d’une élégance extrême ; chez moi, ces tropismes sont décrits dans un langage vulgaire, parlé. » – Nathalie Sarraute, entretien avec Grant Keiser PAGF sont décrits dans un langage vulgaire, parlé. – Nathalie Sarraute, entretien avec Grant Keiser, Roman 20-50, na4, décembre 1987, p. 22 XI. Avis personnel et citation L’enchâssement des récits où se mêlent le journal de Tytire, ‘agenda du narrateur et le récit proprement dit font de Paludes un livre compliqué.
A une intrigue qui progresse dans les romans réalistes vient se substituer la stagnation propre aux marécages de Tityre, ce qui provoque la confusion de la frontière entre la fiction et la réalité. La morale de l’histoire c’est qu’il valait mieux voir son ennui et sa paresse plutôt que d’être aveugle. Au héros de paludes, il n’a manqué que le courage de partir et de chercher autre chose, c’est un état qu’il faut traverser pour arriver à une vie fructueuse. ? Vendredi : Sur ragenda, sitôt levé je pus lire : tâcher de se lever à six heures.
Il était huit heures ; je pris ma plume ; je biffai , j’écrivis au lieu : Se lever à onze heures. – Et je me recouchai, sans lire le reste. « – On m’a parlé de Paludes – Qui donc ? demandai-je excité. – Des amis… Tu sais : ça n’a pas beaucoup plus ; on m’a même dit que tu ferais mieux d’écrire autre chose. – Alors tais-toi. » « A six heures, entra mon grand ami Gaspard. Il revenait de l’escrime. Il dit : « Tiens ! Tu travailles ? » Je répondis: «J’écris Polders… »