Zola dresse dans cet extrait un tableau pathétique de la classe ouvrière par de nombreux procédés. Il installe d’abord un univers sordide appuyé par la personnification de la famine qui devient un personnage symbolique: « Geou’aise souffrait encore des faims qu’elle entendait râler autour d’elle » (1. 1-2), « La faim ne le faisait même plus sortir » (l. 11-12). Le champ lexical de la faim est très présent dans le texte : « faim » (l. 1), « ne pas avoir du pain tout les jours » (l. 3) L’assommoir Zola Chapitre IO Commentaire composé Premium By Lisadb azrycTa 21, 2014 8 pages
L’Assommoir est un roman écrit par Émile Zola et publié en 1877, il appartient au mouvement littéraire naturaliste, dont Zola en a été le principal fondateur. Le naturalisme affirme la volonté de décrire la réalité telle qu’elle est et non telle qu’elle ne devrait être. Un assommoir, dont le titre y fait référence, est un débit de boissons où les gens du peuple s’assomment d’alcool. Cet extrait décrit un sombre tableau de la réalité des gens de la classe ouvrière à travers la rmsere et la famine. De quelle façon Émile Zola dénonce-t-il la misère de la classe Swp to page uvrière? rg Nous étudierons a de la classe ouvrière, du Père Bru et de Ge préciser la prise de c p ro étique que fait Zola es deux personnages rastées pour enfin 3), « odeurs de cuisine » (1. 4), « ventre vide » (1. 5), « mioches affamés » (1. 6), « des familles qui se mangeait pour tromper leur estomac » (l. 6-7), « bouche tendues » (1. 8), « faute de nourriture » (1,9), « fam » (1. 11), « appétit » (LI 2), « se nourrissant uniquement de lui-même » (1. 20-21), et on la retrouve également dans la comparaison ligne 5 : « les murs sonnaient creux, comme es ventres vides Y.
Cet univers sordide est considéré comme un monde d’exclus : « coin des pouilleux » (1. 2), « dans son trou sous le petit escalier » (l. 10). On y découvre une atmosphère angoissante notamment provoquée par le champ lexical de la misère et de la souffrance : « existence enragée par la misère » (l. 1), « souffrait » (l. 1), « râler » (1,2), « silence de crevaison » (1,5), « des danses s’élevaient » (1. 5-6), « larmes de femmes » (1. 6), « plaintes de mioches affamés » (1,6), « crampe au gosier générale » (1*7), « cet ir, où les moucherons eux-mêmes n’auraient pas pu vivre » (l. -9), « pitié » (1,9), « la mort qui l’oubliait » (l. 15). On la remarque aussi par un contraste entre les sons puisque l’on retrouve le champ lexical des cris et des lamentations ainsi que celui du silence : « entendait râler autour d’elle » (1,2), « des danses s’élevaient » (1. 5-6), « des larmes de femmes » (1. 6), « des plaintes de mioches » (1,6) et « silence de crevaison » (1,5), « les murs sonnaient creux comme des ventres vides » (1. 5), « une « silence de crevaison (1. 5), « les murs sonnaient creux comme es ventres vides» (1,5), « une crampe au gosier générale » (l. ). De par ces procédés, Zola plonge le lecteur dans une atmosphère sordide, provoquant chez ce dernier un sentiment de compassion envers les personnages. Gervaise et le père Bru sont deux personnages avec des attitudes très contrastées, notamment de par leur humanité. On peut remarquer qu’il reste à Gervaise encore un peu d’humanité. Certes, elle une opinion défavorable du genre humain, ou du moins masculin : « Si elle devenait mauvaise et détestait les hommes, à cause de son mari » (1. 5-16), mais elle a du cœur et e la compassion, autant pour les autres habitants du coin des pouilleux : « Gervaise souffrait encore des faims qu’elle entendait râler autour d’elle » (. 1-2), que pour les animaux : « elle plaignait toujours bien sincèrement les animaux » (l. 16-17) ainsi que pour le père Bru : « Mais la grande pitié de Gervaise était surtout le père Bru » (1. 9-10), « Gervaise, dès qu’elle avait du pain, lui jetait des croûtes » (1. 15), « Elle en gardait un poids sur le cœur, de le savoir continuellement là, de l’autre côté du corridor, abandonné de Dieu et des hommes » (LI 9-20).
Tandis que l’on peux remarquer que e père Bru a perdu toute humanité en lui : il régresse physiquement ainsi que moralement : « retournant à la taille d’un enfant » (1. 21), « car c’était bien inutile physiquement ainsi que moralement : « retournant à la taille d’un enfant » (1. 21), « car c’était bien inutile d’aller gagner dehors de l’appétit, lorsque personne ne l’avait invité en ville » (l. 12-13). Il est même rédult à l’état d’animal d’abord de son propre fait: « Il s’y retirait comme une marmotte, s’y mettait en boule, pour avoir moins froid » (l. -11), « se nourrissant uniquement de lui même » (1. 20-21), mais aussi du fait des autres : Gervaise, dès qu’elle avait du pain, lui jetait des croûtes » (l. 15), « ; et le père Bru était comme un chien pour elle, une bête hors de service, dont les équarrisseurs ne voulaient même pas acheter la peau ni la graisse » (1. 17-18-19). On peut également souligner qu’il se retrouve dans un état végétatif : « ratatiné et desséché à la manière des oranges qui se racornissent sur les cheminées » (l. 21-22). ar l’utilisation de ce contraste, Zola met en évidence le anque d’humanité et l’état animalier du père Bru, mais plus généralement du peuple du « coin des pouilleux On retrouve ainsi dans ce texte une prise de conscience vis à vis de la misère de ces peuples. On constate d’abord la mise en scène de la misère grâce au registre pathétique, à l’imparfait qui est le principal temps utilisé dans le texte: « souffrait (1. 1 « entendait » (1*2), « était » (1,2), « semblaient » (1,3), « avaient » (1,3), « lâchaient » (1. ), « avait » (1. 4), « PAGF « semblaient » (1. 3), « avaient (1. 3), « lâchaient » (1. 4), « avait » (l. ), « sonnaient » (1. 5), « s’élevaient » (1,6), « se mangeait » (1,6) etc. , qui montre la répétition, et donc qu’il s’agit d’une situation quotidienne qui se reproduit tout les jours , mais aussi grâce à l’apparition de la violence qui est due à cette misère : « des danses s’élevaient, des larmes de femmes, des plaintes de mioches affamés, des familles qui se mangeait pour tromper leur estomac » (l. -6-7). On peut aussi préciser qu’il plaint le père gru : « le père Bru, ce pauvre vieux » (1. 17). Il y a également une prise de conscience par rapport aux relations ui sont dégradées, d’abord au niveau des liens sociaux : « Quand il ne reparaissait pas de trois ou quatre jours, les voisins poussaient sa porte, regardaient s’il n’était pas fini. ? (LI 3-14), « ce pauvre vieux, qu’on laissait crever, parce qu’il ne pouvait plus tenir un outil » (LI 7-18), au niveau des liens familiaux : « par moments, des danses s’élevaient, des larmes de femmes, des plaintes de mioches affamés, des familles qui se mangeaient pour tromper leur estomac » (1,5-6-7), et au niveau de l’individu : « On était là [… ]bâillant par toutes ces bouches tendues ; et les oitrines se creusaient» (I. 7-8). Et enfin on peut parler d’une prise de conscience face à la fatalité qui s’abat sur ce peuple, Zola évoque ainsi la mort : « qu’on lalssait crever » (1. 7), « jusqu’à la peuple, Zola évoque ainsi la mort : « qu’on laissait crever » (l. 17), « jusqu’à la mort qui l’oubliait ! » (1. 15). On peut donc penser que Zola cherche également à faire prendre conscience au lecteur de cette misère à travers ces différents procédés. Émile Zola dénonce donc la misère des classes ouvrières en pointant du doigt un univers sordide et pathétique, Vinhumanité es peuples et cherche ainsi à faire prendre conscience de cette misère au lecteur.
Nous pouvons donc comparer cet extrait à Pune des grandes oeuvres d’Émile Zola : Germinal. Ce roman nous présente le fils de Gervaise présente dans L’Assommoir: Étienne Lantier, qui se fait embaucher dans une mine. Germinal, tout comme L ‘Assommoir dénonce les invivables conditions de travail et de vie dans lesquelles est placée la classe ouvrière. Pour cela Zola utilise les mêmes procédés, c’est-à-dire qu’il fait une description très précise et scientifique donc naturaliste, ainsi que dans la façon de écrire l’environnement d’une manière sordide.
Un monde d’exclus : « coin des pouilleux « dans son trou sous le petit escalier » 2) une atmosphère angoissante champ lexical de la misère/souffrance provoque une atmosphère angoissante : « existance enragée par la misère « souffrait « râler « silence de crevaison « ventre vides « larmes de femmes », « plainte de mioches affamés » etc Contraste entre les sons Champs lexical des crls/lamentation + champs lexical du silence : « entendait râler autour d’elle », « des danses s’élevaient », « larmes de femmes « plaintes de mioches » # « silence de revaison Y, « mur sonnait creux comme des ventres vides b, « crampes au gosier générale» Il) Deux personnages aux attitudes contrastées 1) Gervaise a encore un peu dihumanité Elle est certes misanthrope « Si elle devenait mauvaise et détestait les hommes, à cause de son marié » Mais elle a du coeur « Gervaise souffrait encore des faims qu’elle entendait râler autour d’elle s, « Mais la grande pitié de Gervaise était surtout le père gru « elle plaignait tau•ours bien sincèrement les animaux « Elle en pardai le cœur, de le savoir inutile d’aller gagner dehors de l’appétit, lorsque personne ne ‘avait invité en ville. ?, « il ne reparaissait pas de trois ou quatre jours « retournant à la taille d’un enfant Il s’animalise de son propre fait et du fait des autres « Il s’y retirait comme une marmotte, s’y mettait en boule pour avoir moins froid », « Gervaise, dès qu’elle avait du pain, lui jetait des croûtes « et le père Bru, ce pauvre vieux était comme un chien pour elle, une bête hors de service, dont les équarrisseurs ne voulaient même pas acheter la peau ni la graisse» il glisse finalement vers une vie végétative C] métaphore d’une orange « se nourrissant uniquement de lui-même, ratatiné et esséché à la manière des oranges qui se racornissent sur les cheminées » III) Prise de conscience de la misère 1) Mise en scène de la misère Imparfait de répétition situation de tout les jours Il plaind le père Bru : « et le père Bru, ce pauvre vieux » Faim et froid entraine la violence : par moment Pour tromper leurs estomac » Tonalité pathétique 2) Un monde aux relations dégradées Dégradation des liens sociaux Dégradation des liens familiaux Dégradation de l’individu 3) Fatalité évocation de la mort : « jusqu’à la mort qui l’oubliait Y, « qu’on laissait crever « equarisseur »