Neoclassicisme

Les fiches du glossaire Le style néoclassique Le style néoclassique se caractérise par une longévité assez extraordinaire ? Bruxelles. Le terme est général et recouvre des réalités variées. Dans l’inventaire, il désigne des types de constructions mitoyennes qui voient le jour de 1840 à 1914 environ. Le néoclassicisme domine l’architecture privée bruxelloise jusque vers 1890. Interprété tant pour les maisons bourgeoises que pour les habitations modeste il jouit alors de la fav certaine perte de vitesse et se limit Qu’elles soient or 3 Sni* to View connaît ensuite une ivement ordinaires. stueuses ou modestes, les maisons restent malgré tout extrêmement cohérentes, du fait de l’idéal d’uniformité, d’ordre et de symétrie qui caractérise ce style. Rue de la Victoire 141, Saint-Gilles, 1878. Glossaire de irismonument. be Obnubilé par la symétrie, le néoclassicisme va naturellement de 1890 environ. La façade est le plus souvent en briques enduites et peintes, renforcée de pierre bleue pour les éléments structurels (soubassement, linteaux. cordons, balcon… ).

Des maisons cossues peuvent être parementées de pierre blanche de Gobertange, également mêlée de pierre bleue. Dans l’un ou l’autre cas, le rez- e-chaussée est parfois entièrement en pierre bleue. Les baies jouent essentiellement sur deux couvrements : le linteau et l’arc surbaissé. Un schéma extrêmement récurrent propose des baies rectangulaires au rez-de-chaussée, à encadrement plat en pierre bleue, et des baies à arc surbaissé aux étages, à encadrement mouluré, parfois frappé d’une agrafe décorative. ne corniche ou un élément d’entablement surmonte quelquefois, dans les beaux exemples, les fenêtres. La baie disposée dans l’axe de l’étage se différencie souvent par un traitement plus élaboré. Des bandeaux continus saillants en pierre bleue prolongent resque systématiquement les appuis de fenêtre et l’assise des balcons, ou séparent les niveaux. Les bossages sont le plus souvent continus en table. Ils rayonnent parfois audessus des baies et prennent majoritairement place au rez-de-chaussée, afin de conférer une assise visuelle à Pélévation.

Ils accentuent volontiers l’axe en mettant en évidence la travée centrale. Sous les baies, les allèges affectent la forme de table affleurée ou fouillée, ou celle d’un LJ renversé, frappées ou nan de besants. Disposées pa affleurée ou fouillée, ou celle d’un IJ renversé, frappées ou non de besants. Disposées par deux sous réventuel balcon, les consoles, invariablement en pierre bleue, s’ornent de glyphes et parfois de gouttes à leurs extrémités.

Le garde-corps des balcons est tantôt une balustrade de pierre, tantôt une grille en fer forgé ou en fonte, flanquée ou non de dés de pierre. La menuiserie se divise presque exclusivement en formes rectangulaires. La porte compte souvent deux vantaux panneautés et un dormant ? imposte vitrée. Les fenêtres, lorsqu’elles ont conservé leur aspect d’origine, comportent ordinairement deux battants sous imposte, la division des châssis affectant ainsi a forme d’un « T ». Dans les exemples soignés, des denticules ornent les traverses. Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, 2008 Direction des Monuments et des Sites, CCN Rue du progrès, 80 1035 Bruxelles Couronnant la façade, l’entablement se compose dans la majorité des cas d’un cordon d’architrave mouluré, d’une frise alternant tables et trous de boulin parfois munis d’un cache (étoilé, en pointe de diamant ou en tête de lion) et d’une corniche en bois rythmée de denticules et de mutules. Dans les exemples les plus imposants, d’opulentes co entées prennent place