Le mot travail a pour racine le mot latin « tripalium » qui peut signifier à la fois instrument de torture et instrument pour ferrer les chevaux. Le travail a donc une connotation péjorative. Mais quel est le but du travail ? La glorification du travail est- positif et/ou négatif ? Est-elle dangereuse pour l’homme ? Dans le texte étudié extrait d’Aurore publié en 1881, Nietzsche, philosophe allemand du 19ème siècle, critique la glorification du travail afin de pousser les hommes à travailler dans un but de production massive pour s’enrlchlr.
Dans un premier temps, Nietzsche évoque la bénédiction du ravail et les atouts que ce dernier apporte puis dans un second temps, il affirme que l’homme. Nietzsche comme du travail, qui est ra Sni* to View est un danger pour de la glorification e en avant un objet, une façon de penser, un acte qu’il compare à l’admonestation des actes « impersonnels c’est-à-dire que chaque individu accomplie, et « utiles à tous qui signifie que chaque être en tire un profit.
Le philosophe explique que le travail, qui caractérise l’activité lucrative effectuée chaque jour par Vhomme, sert de « police » pour l’homme car il s’agit d’un obstacle au éveloppement de l’individu sur un plan personnel et l’enferme dans la nécessité d’autrui. L’auteur fait aussi allusion au fait que, par la répétition de geste fait au travail, ce dernier dev Swlpe to vlew nexr page devient aliénant. En effet, pendant l’antiquité, le travail était généralement considéré comme indigne et animalisant.
Pour Aristote, l’homme qui philosophe accomplit bien plus son humanité que l’homme qui travaille. Hannah Arendt explique ainsi que l’homme qui travaillait était vu comme un « animal laborans » (une bête de somme). Travailler c’était s’animaliser, ar c’était répondre aux besoins fondamentaux et animaux. Le travail est donc, comme le dit Nietzsche, une police et empêche l’homme de développer les besoins secondaires. Le travail utilisant une grande partie du temps et de l’énergie d’un homme, ce dernier n’a donc plus le temps pour méditer, penser, rêver.
Cet acharnement à travailler est du au fait que grâce à lui, nous avons constamment un but, que l’auteur qualifie de mesquin, et qui rassure l’homme en lui prodiguant « des satisfactions faciles et régulières » tel que le revenu à la fin du mois ou ‘accomplissement des besoins primaires. Le philosophe explique que les sociétés où les hommes travaillent, sera plus sécurisée et que l’être humain aime la sécurité.
Dans cette partie, Pauteur semble donner une nouvelle définition au concept du travail qui est que le travail serait un outil de manipulation, une « police » pour les hommes, comme pour leur éviter de penser par eux même car ils ne peuvent développer leurs aptitudes à penser par eux même. Nietzsche continue son texte en voulant marquer le basculement, le changement de situation avec des exclamations tel que « épouvante ! ?, afin de montrer que Vhomme est PAG » OF d changement de situation avec des exclamations tel que « épouvante ! fin de montrer que l’homme est devenu, par le travail, dangereux. L’auteur dit que le monde est pleins « d’indlvidus dangereux » c’est-à-dire d’homme qui travail. Nietzsche par de l’ « individuum » qui signifie l’individu qualifie autrui, mais il rejette ce concept car pour lui, l’homme n’est ni simple ni indivisible, il est toujours une pluralité de forces b, ordonnées selon une hiérarchie : « le concept d »‘individu » est faux Les hommes ne vivent pas isolément.
Après cela, l’auteur interroge les hommes qui travaillent en leur demandant s’ils sont complices du productivisme, c’est-à-dire la recherche systématique de l’augmentation de la productivité qui, au 19ème siècle, époque de parution du texte de Nietzsche, était important car il s’agit de l’époque de la révolution industrielle.
L’auteur dit ensuite de présenter « l’addition négative » c’est- à-dire une vision négative du productivisme. Il dit qu’il y a une énorme somme de valeur intérieure, c’est-à-dire une valeur vitale pour l’individu, qui est gaspillée pour une fin extérieure, valeurs ociales qui sont extérieures et basées sur l’utilité collective.
Nietzsche met donc ici en conflit les valeurs vitales à l’individu et les valeurs sociales et il est clairement individualiste dans le sens où il prend la défense de l’indivldu et de ses valeurs personnelles contre la société qui exige de lui par le travail un sacrifice de soi et qui cherche à discipliner l’individu à l’étouffer au bénéfice de l’or sacrifice de soi et qui cherche à discipliner l’individu à rétouffer au bénéfice de l’ordre.
Ensuite Nietzsche semble vouloir confronter le travailleur à son manque d’autonomie, de liberté t de réflexions sur lui-même et le monde qui l’entoure en lui demandant ce qu’est devenue sa « valeur intérieur » s’il ne sait plus « respirer librement Enfin il met en évidence le manque de maitrise d’eux même à cause du travail qui leur prend tout leur temps libre.
Dans cette partie, Nietzsche va à l’encontre des apologistes du travail, qui sacralisent le travail en en faisant une valeur essentielle au développement humain. II brise aussi une opinion commune qui est que le travail n’apporte que du bon par Pargent qu’il apporte aux travailleurs, au détriment d’un peu de temps et ‘énergie mais il n’a pas d’impacte aussi grand sur nous même.
L’auteur critique donc la glorification du travail en faisant le parallèle entre le côté positif du travail et le paroxysme qu’il semble avoir atteint au nom du productivisme, son impacte sur Vhomme étant important. Ici Nietzsche va donc à l’encontre d’une doctrine qui est Papologie du travail et brise aussi Popinion commune de l’impacte du travail sur l’homme tout en donnant sa nouvelle définition au concept du travail : une activité qui empêche l’homme de développer ses aptitudes à penser par lui- même.