Le terme zombie (ou zombi ; créole haitien : zonbi ; kimbundu nzumbe) désigne communément une personne ayant perdu toute forme de conscience et d’humanité, adoptant un comportement violent envers les êtres humains et dont le mal est terriblement contagieux. Le terme zombie trouve ses origines dans la culture ha’ltienne et sert également à qualifier les victimes de sortilèges vaudous permettant de ramener les morts à la vie ou de détruire la conscience d’un individu afin de la rendre corvéable à merci. Le mot zombie signifie en créole « esprit » ou « revenant ».
II désigne également des dieux esprits de tribus africaines. Depuis le xixe siècle, les zom et trouvé un écho sig européens et améric Le terme « zombi(e) fantastiques assez di Ian PACE 1 ora Sni* to View nombreuses formes s les folklores créatures rentes. Dans la culture vaudou, le zombie est un mort réanimé et sous le contrôle total d’un sorcier. Cependant, parallèlement à ce type de créature, la culture populaire occidentale qualifie de zombies tous les morts-vivants partiellement décomposés, dépourvus de langage, de raison et ouvent de conscience, qui survivent en se nourrissant de la chair humaine des vlvants.
Dans certalnes histoires les zombies sont créés à partir d’une drogue ou d’un virus. Ces monstres actuellement récurrents dans Swipe to vlew next page les histoires d’horreur ont été popularisés par le film La Nuit des morts-vivants en 1968. À l’heure actuelle, le terme de zombie s’est généralisé pour désigner toute créature animée et en état de décomposition, arborant un teint grisâtre ou bleuâtre ansi que de larges plaies et cicatrices sur toute la surface de son corps.
Par à, ils s’opposent notamment aux vampires, qui ont d’ordinaire l’apparence d’humains normaux et ne ressemblent pas du tout à des cadavres (nonobstant la pâleur de leur teint), ainsi qu’aux fantômes, dont l’existence se manifeste sur le plan purement spirituel, et qui sont difficiles à percevoir pour les vivants. Quant aux squelettes, il ne s’agit jamais que de zombies dont la décomposition est achevée. Une nuance importante doit cependant être faite entre deux conceptions de ce type de zombie.
La première, qui est aussi la plus ancienne, désigne des cadavres de revenants, souvent essuscités par l’intermédiaire de sciences occultes et manipulés par un sorcier. La seconde, plus récente, désigne en fait des personnes à l’origine bien vivantes mais qui ont été contaminées par une maladie ou un élément chimique, lesquels leur donnent l’apparence de morts-vivants pourrissant debout, dépourvus d’intelligence et recherchant continuellement la chair des vivants.
Leur état est mieux explicable médicalement, mais ils sont souvent davantage incontrôlablesl, et surtout, bien plus nombreux : en général, les fictions mettent en scène une poig PAG » OF d ncontrôlablesl, et surtout, bien plus nombreux : en général, les fictions mettent en scène une poignée de héros face à des hordes innombrables de zombies. Par extension, le terme peut éga ement désigner quelqu’un ayant l’air absent, amorphe.
En 1937 1’écrivain et folkloriste américain Zora Neale Hurston s’est rendu en Halti pour enquêter sur le cas de de Felicia Felix-Mentor, décédée et enterrée en 1907 mais dont an racontait qu’elle errait encore trente ans plus tard sous la forme d’un zombie. L’écrivain conclut son enquête en affirmant que les cas de zombies ne sont ue des personnes sous psychotropes privées de leur volonté et non des morts-vivants6. Dans le vaudou ha’ltien, le zombie est une personne victime d’un bokor (prêtre vaudou), plongé dans un état cataleptique et privé de son âme par administration d’une puissante drogue7.
La victime, qui passe pour morte, est ensuite enterrée ; au bout d’un certain temps (moins de 24 heures sous peine de mourir d’anoxie), le sorcier revient déterrer le corps de sa victime « ? ressusclter » tout en récitant diverses formules magiques. Extrait de sa tombe, on lui administre aussitôt, puis encore le lendemain, ne pâte ou un liquide à base d’atropine ou de datura8, antidote qui élimine les effets du poison et le fait sortir de sa léthargie9.
Puis on lui donne une drogue hypnotique qui rend la victime amnésique et la réduit en esclavage, cet état étant facilité par les lésions cérébrales hypoxiques dues amnésique et la réduit en esclavage, cet état étant facilité par les lésions cérébrales hypoxiques dues à la consommation de l’oxygène dans le cercuei110. La drogue serait à base de tétrodotoxine, un poison puissant que l’on retrouve dans le tétraodon (poisson-ballon), et serait dministrée par contact avec la peau sous forme de poudre (placée notamment dans les chaussures) ou de liquide.
En Halti, on parle de « recevoir un coup poudre ». Elle donnerait à la victime toute l’apparence d’un mort par un arrêt complet apparent des fonctions vitales (état de catalepsie), tandis que le sujet resterait conscient et continuerait d’entendre ce qui se passe autour de lui. Selon les sourcesl 1, le poison aurait un effet limité dans le temps ou pourrait être annulé avec un antidote. Cette pratique, courante en Haïti et au Bénin, est interdite, mais lle perdure néanmoins, le vaudou étant une tradition ancestrale dans la culture de ces peuples.
Clairvius Narcisse est une victime de la « zombification » qui a pu témoigner. Jusqu’au xixe siècle planait la peur, dans les populations d’Europe centrale, d’un retour des morts ; c’est pourquol lors de la veillée des morts, il était courant d’assommer le mort supposé si celui-ci se levait du lit de mort. Étant donné que les méthodes pour constater la mort étaient très incertaines, cette pratique était très fréquente. [réf. nécessaire]