Le premier gouvernement de Juan Carlos Ier (nov. 1975-juillet 76) [modifier I modifier le code] Deux jours après la mort du général Francisco Franco, le 20 novembre 1975, le prince Juan Carlos de Borbén est proclamé roi d’Espagne sous le nom de Juan Carlos Ier et devient ainsi le nouveau chef de l’État. juan Carlos Ier hérite de tous les pouvoirs réservés par les lois du régime franquiste au chef de l’État, et notamment de la direction de trois corps franquistes, constitués de l’armée, du Mouvement national (parti unique) et des Cortes franquistes.
Le 25 novembre, il p 00 prisonniers de v Le 12 décembre 197 Navarro, le dernier p ors Sni* to View ettant à près de 9 Carlos Arias nt de Franco. De timides signaux d’ouverture sont envoyés de la part du nouveau gouvernement à la société civile mais celle-ci en attend davantage maintenant de ce dernier, d’autant plus qu’aux frontières, le Portugal s’est démocratisé suite à la révolution des Œillets en 1974.
Le roi, tout comme une partie des dirigeants du régime ressentent cette demande et se doivent de négocier le passage vers la démocratie, en formant ce qu’on désigne comme le roupe des « aperturistes en opposition de ceux qui censurent toute évolution du régime (les « bunkeriste Swlpe to vlew next page bunkeristes Face au corps dirigeant du régime, en début 1 976 apparaissent les deux premières organisations polltlques : la « plateforme de coordination démocratique » représentant la démocratie- chrétienne et les socialistes d’une part, d’autre part la « Junta » démocratique dirigé par le Parti communiste d’Espagne (PCE).
Dans la rue, la contestation qui a lieu pour exiger la démocratie et la dissolution des structures administratives franquistes, égénère parfois en violence. La violence est même encouragée durant tout le processus par des mouvements d’extrême gauche, des groupes terroristes comme ETA ou Crapo mais aussi par des groupes de néofascistes qui refusent toute évolution. Ils ne réussiront pas cependant à faire dégénérer les discussions en confrontation ouverte mais, au contraire, affirmeront le compromis de la majorité dans le processus démocratique.
Cest pourquoi notamment, alors que certains observateurs envisageaient fin 1975 un retour à une forme de guerre civile qui ‘a finalement pas eu lieu, que l’on considère que la Transition a été un processus pacifique. Le 3 mars 1976, cinq ouvriers sont tués et une centaine de personnes blessés lors de graves affrontements à Vitoria (Pays basque) entre la Police (surnommée « los grises » par la couleur de leur uniforme) et les participants à une réunion ouvrière. De cet évènement va naitre la Coordination démocratique ou « Platajunta ouvriere.
De cet évènement va naître la Coordination démocratique ou « Platajunta », union de d’une Plataforma de Coordinaciôn Democritica et de la Junta Democrética. Le 9 mai 1976, deux militants carlistes (monarchistes d’une branche dissidente) sont tués à Montejurra (Navarre) par des radicaux issus de la même formation. Tous ces incidents provoquent une prise de conscience au niveau du pouvoir et dès mai 1976, deux lois reconnaissant le droit de réunion et d’association sont approuvées par les Cortès.
Arias Navarro, en désaccord avec la ligne politique réformiste que veut suivre le roi, est contraint à la démission le 1er juillet 1976. La désignation d’Adolfo Suérez et la dissolution du régime (juil. 1976- avr. odifier le code] Le roi va alors pouvoir nommer un homme de confiance qu’il avait repéré depuis un certain temps et qui partage son intention de conduire le pays vers un nouveau régime. Adolfo Suérez, homme de confiance de Juan Carlos Ier et de la ligne « aperturiste » qui représentait le parti unique au sein du gouvernement d’Arias Navarro, est ainsi nommé au poste de président du gouvernement le 3 juillet 1976.
Sous le gouvernement d’Adolfo Suérez, une série de réformes essentielles à la réussite de la Transition sont entreprises par les institutions du régime. endant le mois de juillet 1976, les partis politiques sont légallsés à l’exception de ceux qui prôn le mois de juillet 1976, les partis politiques sont légalisés ? l’exception de ceux qui prônent un État totalitaire et, à la fin du mois, le 31 juillet 1976 1’amnistie générale est déclarée pour tous les prisonniers politlques ou de conscience (à l’exception de ceux condamnés pour actes de terrorisme)2.
La demande d’amnistie avait été, avec le rétablissement des libertés et, dans certaines régions, la mise en place d’un statut d’autonomie, l’une des randes revendications des manifestations populaires du début de la transition3,4. Le 16 novembre 1976, il fait approuver par le Congrès des députés franquistes sa propre dissolution (exigence formulée par Franco lui-même) avec la Loi pour la réforme politique (le « Hara-kiri » des Cortes franquistes), validé le 15 décembre par référendum.
Peu avant, le 5 décembre 1976, le PSOE organise la première assemblée libre d’un parti de gauche en Espagne depuis la fin de la Ile République, 37 ans auparavant. Le 23 décembre 1976, Santiago Carrillo, secrétaire général du PCE, st arrêté, ce qui entraine, une semaine plus tard, la dissolution du Tribunal de l’ordre public, organe de répression du système franquiste. Le début de l’année 1 977 est marqué par de graves attentats terroristes, qui mettent en péril les réformes acquises. Le 24 janvier 1977, un commando néofasciste assassine cinq avocats et en blesse grièvement quatre (massacre d’Atocha).
Le 14 mars est PAGF néofasciste assassine cinq avocats et en blesse grièvement quatre (massacre d’Atocha). Le 14 mars est approuvée une nouvelle amnistie applicable aux ctes de terrorisme n’ayant pas provoqué de victimes mortelles permet la libération de près de 2 000 incarcérés2. Le 30 mars 1977, la liberté syndicale est légalisée. Comme les Cortes franquistes, le Movimiento Nacional (l’ancien parti unique) dirigé par Suarez accepte sa dissolution, confirmée par décret le 1er avril 1977.
Par le même décret, la censure est abrogée. De la légalisation du PCE à l’assemblée constitutionnelle (avr. 1977-juin 1977)[modifier modifier le code] Le 9 avril 1977, durant la Semaine sainte, le parti communiste d’Espagne (PCE) est légalisé, ce qui permettra le retour au pays e nombreux anciens exilés républicains, parmi lesquels des dirigeants historiques du communisme espagnol, tels que Dolores Ibarruri (dite « La Pasionaria La monarchie parlementaire et ses symboles seront acceptés par le PCE.
Le 28 avnl 1977, les centrales syndicales sont légalisées : l’Union générale des travailleurs (UGT, socialiste) et les CCOO (Commissions ouvrières, communistes) deviendront les plus importantes au niveau national. En mai 1977, le président du gouvernement Adolfo Suérez crée sa propre formation politique, l’Union du centre démocratique (UCD).