MPA Munich Personal RePEc Archive Foreign Direct Investment and Economic Growth: Estimatio of error component model jamal bouoiyour and Mouhoud El Mouhoub and Hichame Hanchane CATT University of Pau, IRISES-CNRS IJMR 7170 et EURISCO Paris Dauphine Institut Universitaire de la Recherche Scientifique (IURS), universit’ MO Sni* to View 2008 Online at http://mpra. ub. uni-muenchen. de/291 52/ MPRA Paper No. 291 52, posted 26. February 2011 01 UTC Investissements directs étrangers et croissance économique : Estimation d’un modèle à erreurs composées Bouoiyour Jamall Mouhoud El Mouhoub2
Hanchane Hicham3 Version : Juillet 2008 Résumé Les pays en voie de développement multiplient les politiques incitatives pour attirer les investissements directs étrangers, afin de bénéficier des retombées positives des « spillovers » L’objectif de notre travail est investment, to benefit from positive effects of « splllovers ».. The objective of our paper is to check first whether the impact of these flows is automatic or otherwise requires a number of conditions within the host country. Secondly, to verify a general hypothesis of conditional convergence, in the case of developing countries.
We conclude that the effect of FDI is positive on the economic growth of countries in our sample, however the effect of human capital and positive but not significant. Keywords: Foreign direct investment, Human capital, Economic growth, Error component model, GMM CATT – Université de Pau et des Pays de l »Adour, Avenue du Doyen Poplawski 64000 Pau. jamal. bouoiyour@univ-pau. fr. 2 IRISES-CNRS CJMR 7170 et EURISCO – paris Dauphine, ern. mouhoud@dauphine. fr 3 Institut Universitaire de la Recherche Scientifique (IIJRS), Université Mohammed V Souissi, Rabat, hanchanehicham@yahoo. r 1- INTRODUCTION Il existe, dans la littérature, une conception du transfert de la technologie4 à travers les firmes multinationales selon laquelle la technologie de la firme se diffuse vers les entreprises locales ou ? travers des externalités positives ou « s illovers » selon la terminologie de Blomstrò PAGF 2 transversales (Blomstrôm et Wolff (1994), Bertschek (1995) et Kokko (1994 1996)) qui suggèrent que la présence des FMN génère une amélioration de l’efficacité productive5.
En plus de cet impact positif au niveau des entreprises, il existe un impact positif des IDE sur la croissance économique ? ong terme. Ce type de gains n »est pas automatique, la qualité de la main d »œuvre ou le niveau de capital humain dans le pays d »accueil sont des facteurs essentiels qui permettent le transfert technologique et les gains de productivité.
Borensztein et al (1998) concluent à un Impact positif des flux de I »IDE sur la croissance économique des pays hôtes et surtout à une complémentarité entre ces flux et le capital humain. Pour les auteurs le capital humain est un facteur déterminant de la transmission des technologies dans la mesure où il détermine la capacité d »absorption des pays d »accueil. Ben abdallah et Meddeb (2001) déterminent un seuil à partir duquel les effets de I »IDE deviennent positifs dans le cas d »un échantillon de pays en voie de développement.
Ainsi, en dehors des interactions entre IDE et indicateurs de productivités, il semble utile de pousser aussi l’analyse sur les facteurs qui conditionnent l’impact de l’IDE sur la performance technologique nationale (capital humain, apprentissage, rôle des institutions, ouverture et qui illustrent les préalables au transfert technologique. Ces facteurs peuvent aussi conditionner, d »une manière générale, la convergence des pays en voie de éveloppement et leur permettent de rattraper leur retard par rapport aux pays développés.
Les incidences de cette év PAGF 3 2 le sur la formulation des Les incidences de cette évolution générale sur la formulation des politiques sont très larges : l’IDE étant devenu le principal mécanisme par lequel les pays s’intègrent dans l’économie mondiale, les décideurs des pays et des régions doivent analyser les relations économiques internationales de plus en plus sous l’angle de l’IDE et plus seulement, ni même principalement, sous l’angle du commerce.
Cet aspect doit ?tre pris en considération dans la formulation des politiques et des priorités nationales 4 C »est la raison pour laquelle les pays essaient d »attirer l’investissement étranger. En invitant les multinationales ? investir sur leur territoire, les pays espèrent avoir accès à des technologies qu’ils ne peuvent produire eux-mêmes. L « investissement direct étranger peut aussi permettre aux entreprises du pays d’accueil de réaliser des gains indirects de productivité. L’objectif de ce travail est double, il cherche à déterminer à la fois l’impact des flux d »investissement direct étranger sur la croissance économique « un échantillon de pays en voie de développement et le rôle du capital humain dans ce sens. Ensuite, à tester l »hypothèse de la convergence conditionnelle dans le cas de ces pays comme dans Barro et Sala-l-Martin (1995). Selon l’une des hypothèses centrales des modèles classlques de croissance (cf. Barro 1997) les pays les plus pauvres croissent généralement plus vite que les pays les plus riches, et tendent par conséquent à les rattraper.
Cette othèse implique que le taux de croissance du PIB réel logarithme du niveau du PIB par tête de la première période (Barro et Sala-l-Martin (1995)). Afin de vérifier cette hypothèse de convergence, nous introduisons le logarithme du niveau du PIB par tête de la première période parmi nos variables explicatives. Cette dernière variable est, par définition, constante dans le temps et endogène. Pour des raisons liées à l’identification de notre modèle, nous faisons recours à l »estimateur GMM de Arellano et Bover (1995).
Cet estimateur tient en compte la corrélation qui existe entre certains regresseurs et l »effet indlviduel ainsi qu’avec la perturbation du modèles et permet de déterminer l »effet des variables constantes dans le temps. Afin de mettre en place l’estimateur GMM de Arellano et Bover (1995), nous enrichissons notre modèle par la prise en compte d’un certain nombre de variables explicatives exogènes qui peuvent êtres prises comme instruments. Ces instruments utilisés seront testés en faisant recours au test de Sargan.
La suite de ce travail se présente comme suit : un survol de la littérature concernant l »impact des investissements directs étrangers sur les économies des pays d »accueil est l »objet du deuxième point. Dans le point 3, nous complétons notre revue de la littérature par une synthèse des travaux ui prennent en considération le rôle du capital humain. Dans le point 4, nous présentons l »échantillon utilisé et les variables retenues. Ensuite, la présentation de la méthode d »estimation sera exposée dans le point 5. Enfin, dans le point 6, nous analysons les résultats obtenus.
L « économiste n »a pas bes PAGF s 2 a probablement pas et aussi nua probablement pas intérêt à faire l »hypothèse de l »indépendance des effets individuels avec les variables explicatives pour parvenir à une identificatlon correcte des paramètres. 6 2- Investissement direct étranger et croissance économique : evue de littérature. Les entreprises multinationales concentrent une bonne partie des technologies les plus avancées et c »est également au sein de ces entreprises que s’effectue la majeure partie du transfert de technologie.
Le capital technologique des entreprises locales peut donc s’améliorer lorsque les entreprises multinationales prennent pied sur le marché. Ces dernieres possèdent un avantage comparatif en terme de technologies nouvelles et de nouveaux modes d’organisations et de distributions, fournissent une assistance technique à leurs fournisseurs et clients locaux, et orment des travailleurs et des cadres qui seront peut être ultérieurement recrutés par les entreprises locales. Ces externalités vont alors améliorer le taux de croissance de la productivité globale des facteurs de ces pays.
Ainsi, pour de nombreux pays en développement n’ayant pas un avantage technologique, l’implantation de technologie étrangère est un substitut ou complément au développement d »une activité de recherche nationale (Bertrand et Gouia Berthélemy et Démurger (2000), établissent la présence d’une forte corrélation entre la croissance r la croissance endoeène t ces investissements. La PAGF OF l’impact des IDE sur la dynamique de croissance des 24 provinces chinoises étudiées, que ce soit par l’augmentation du stock de capital ou par les transferts de technologie qui lui sont associés.
Ce rôle de l’investissement direct étranger est également mis en évidence par Ben Abdallah et Meddeb (2001). Les estimations du modèle de croissance montrent que les IDE ont été au cœur d’un processus cumulatif de diffusion d’externalités positives relativement au niveau du capital humain dans le cas de 60 pays en voie de développement. Les études au nlveau des entreprises ocales n »aboutissent pas toujours à un effet positif de I »IDE. 2-1 Impact significatif de FIDE.
En ce qui concerne les études de l »impact des FMN sur la productivité des entreprises locales les résultats divergent. Les premieres études économétriques ont été menées par Caves (1 974), qui a étudié le secteur manufacturier en Australie, par Globerman (1991) qui s’est intéressé au secteur manufacturier canadien en utilisant des données en coupes transversales et enfin, par Blomstrôm et Persson (1983), qui ont analysé les industries de transformation au Mexique. Bien que les
En deux décennies, la spécialisation des nouveaux pays industrialisés asiatiques a évolué de secteurs a contenu élevé en main-d »œuvre vers les secteurs plus intensifs en capital et technologie. Ce mécanisme semble être le résultat des externalités générées par les investissements directs étrangers de pays plus avances techniquement, comme le Japon ou les Etats-Unis. 7 7 OF diffèrent d’un auteur à un autre, ils se sont accordés à prouver que les externalités provenant des IDE sont très bénéfiques pour les pays hôtes : la présence des firmes étrangères a un impact positif sur a productivité du travail.
Des études plus récentes ont démontré que les entrées des IDE permettaient d’améliorer la productivité des entreprises des pays d’accueil par l’intermédiaire des transferts technologiques. Blomstròm et Wolff (1994) ont constaté que la productivité des entreprises locales au Mexique augmentait plus rapidement, que l’écart de productivité par rapport aux filiales étrangères s’était rétréci à un rythme d’autant plus rapide que la part des filiales étrangères était élevée au départ et que l’écart de productivité était lui aussi élevé au départ.
En se fondant sur un échantillon constant de 1 270 entreprises manufacturières allemandes sur la période 1948-1988, Bertschek (1995) a pu conclure que les entrées de l’IDE avaient eu un effet positif et significatif sur les innovations en matière de produits et de procédés parmi les entreprises locales. Giovanni et Dieter (2004) et Bouoiyour (2004) prennent en considération l »hétérogénéité qui existe au niveau de la productivité des entreprises locales et étrangères8.
Les travaux de ces auteurs enrichissent le débat en se concentrant sur une importante cause déterminante des spillovers » liés à I »IDE, à savoir l’avantage productif des sociétés étrangères sur les sociétés domestiques9. En utilisant la méthode GMM de Blundell et Bond (1996), l’effet de l’écart technologique entre les firmes locales et étrangères *avère positif sur la productivité des entreprises locales da PAGF 8 OF étrangères s »avère positif sur la productivité des entreprises locales dans le cas des économies allemandes et italiennes.
Dans le cas des industries manufacturières marocaines, Bouoiyour (2004) conclut aussi à un impact positif de l’écart technologique sur la roductivité du travail au sein des entreprises locales contrairement à l’étude de Haddad et 993). 2-2 Impact non significatif de PIDE . Haddad et Harrison (1993) ont examiné des données relatives ? l’industrie manufacturière au Maroc pendant la période 1985-1989.
Les auteurs ont montré que si la présence du capital étranger dans les industries de faible technologie conduit ? observer des niveaux élevés de Pour Giovanni et Dieter (2004), [« absence des effets de I »IDE dans le cas de I »économie marocaine, dans le travail de Harrison et Haddad (1993), ou l »économie du Venezuela, dans e travall de Aitken et Harrison (1 999), est du essentiellement à une mauvaise mesure de la variable d’intérêt ? savoir I »IDE qui ne prend pas en compte l »écart technologique entre les entreprises locales et étrangères. Les FMN sont présentes surtout dans les régions développées aux il existe déjà des entreprises locales productives, elles ne sont donc pas affectées par les effets de spillovers, alors que dans les réglons sous développés l’écart technologique permet aux entreprises locales de bénéficier plus de la présence des FMN même si la concentration de es dernières n’est pas intéressante. productivité n’est pas évident.
Dans ce sens, il n’y a pas de relation significative entre la croissance de la productivité dans les firmes domestiques et une présence étrangère plus grande dans le secteur manufacturier. Les auteurs expliquent ce phénomène par le fait que les « spillovers » technologiques tendent à disparaitre sous les effets de distorsion de la politique commerciale : les firmes étrangères sont loin derrière les firmes marocaines en termes de croissance de productivité sur les marchés protégés. Ainsi, l’effet de l’IDE est limité, car l’écart technologlque est important.
De même, Aitken et Harrison (1999) ont utilisé les données de 4000 entreprises appartenant aux industries de transformation au Venezuela, couvrant la période 1976-1989. Les auteurs n’ont trouvé aucune évidence qui soutient l’existence des « spillovers » technologiques émanant des investissements directs étrangers. Bien que la part du capital étranger soit corrélée positivement avec la productivité des petites entreprises qui emploient moins de 50 salariés, la présence du apital étranger affecte négativement des firmes totalement domestiques les plus productives.
Cette présence de « spillovers » technologiques controversée sur le plan empirique, a été aussi confirmée par Kokko (1 994, 1996) pour le cas de l’économie mexicaine. Ce dernier a suggéré que les grands écarts technologiques entre les firmes étrangères et locales freinent les effets externes et que les FMN n’ont aucun intérêt à laisser leur technologie se diffuser. Les études empiriques menées par Blomstrbm et al (2001) sont en accord avec le fait que les investissements directs s important, pe