illusions perdue de Balzac

Honoré de Balzac, est un auteur du XIXe siècle nait le 20 mai 1799 et décédé le 18 août 1850. Paru à partir de 1836, Illusions perdues est l’œuvre capitale de La comédie humaine et a pour projet d’offrir une grande fresque du XVIIIe siècle. L’œuvre décrit l’aventure de deux amis dans la petite province d’Angoulême, l’un est imprimeur et l’autre rêve de devenir écrivain, et il fera pour cela beaucoup de chemin, notamment jusqu’à paris, qui est le sujet principal de l’auteur en comparaison à la Province.

Balzac montre le décalage entre le Paris qui se développe de plus en lus et qui creuse alors un fossé entre la province et la capitale. L’ennui de la Province s’oppose à l’élégance et l’épanouissement Swipe Lo nexL page de pans. P. Berthier, critique lit perdues est simple: pitié, étalon et pierre mlrages provlnclaux air ntr-: Sni* to View de départ d’Illusion révélateur sans réelles, dissipe les ce, en élargissant brusquement un horizon born Le critique présente le roman de Balzac comme une illustration de son idée de base et oppose deux lieux: Paris et la Province.

La province est l’endroit des mirages, donc là où on se fait des llusions, car c’est un endroit petit où l’horizon est « borné ». La confrontation des héros avec Paris va bouleve bouleverser ou mieux va dissiper les illusions, en remettant chacun à sa place. Paris va être à la fois un révélateur, mais un révélateur sans pitié, donc une expérience très dure. Mais comment Balzac parvient-il à montrer au lecteur le rôle de révélateur que Paris constitue?

L’étude de la ville d’Angoulême dans un premier temps permettra d’analyser la vie en province, avant d’étudier Paris qui joue le rôle de révélateur face à cet environnement provincial d’où viennent es personnages. Enfin les conséquences que la capitale a causées sur les personnages seront exposées. La ville d’Angoulême représente un environnement fermé où les habitants sont enfermés dans leurs habitudes, leurs représentations et leurs prlnclpes.

Socialement chacun y est ? sa place et la hiérarchie des classes représente une image bien précise. Les habitants n’ont en général pas élargie leur mode de vie et ne connaissent que cette vie de Province où les aristocrates se croient au-dessus de tout et de tous selon leurs principes et leurs habitudes. Dans l’œuvre, la scène de la vie de Province s’illustre avec les personnages Lucien et Mme de Bargeton.

Le choix de Balzac concernant les personnages n’est pas anodin puis qu’ils lui serviront de modèles pour dresser le portrait des gens de la Province. Lucien appartient au monde des roturiers, tandis que Mme de Bargeton fait partie de l’aristocratie Lucien rêve de devenir PAG » 1 roturiers, tandis que Mme de Bargeton fait partie de l’aristocratie . Lucien rêve de devenir poète et de beaucoup de projets. Il pense avoir les qualités requises pour y parvenir, et dans la province, rare sont les talents de sa condition.

Ses espoirs ne font alors que se multiplier lorsqu’il rencontre Mme de Bargeton qui trouve en lui beaucoup de talent et expose son envie de le faire entrer dans son « royaume . Lucien apparaît comme un enfant qui trouve réconfort et assurance sous l’aile de cette femme plus âgée que lui dont il est  » éperdument » amoureux (p 51 Ces personnages ainsi que leur relation sont un outil de comparaison interne dans les relations de la province.

Cest-à-dire que Balzac commence son œuvre par montrer ce qul est différent à l’intérieur de la ville avant de montre ce qui le sera à l’extérieur. Le « couple » est alors totalement différent, et comme lui dit son ami David à Lucien: « vous êtes plus séparés l’un de l’autre par les préjugés que si vous étiez, elle à Pékin, toi dans le Groenland » (p. 51). D’ailleurs, le moment durant lequel Mme de Bargeton va vouloir faire entrer Lucien dans son salon marque un passage très important de la peinture que fait Balzac des relations dans une petite ville.

Alors que Lucien n’a encore jamais été réellement confronté à la société, il va entrer directement dans l’univers de l’aristocratie, mais une aristocratie provinciale. C’e PAGF30F11 irectement dans l’univers de l’aristocratie, mais une aristocratie provinciale. C’est-à-dire que ces personnages représentent des habitants d’une petite ville qui sont englués dans leurs petites habitudes, et qui n’ont pas une vision élargie du monde en société. Leurs mœurs et leur mode se projettent sur leur façon de vrvre.

Non seulement Lucien est novice en relation sociale, mais en plus il fait directement face à un rejet venant de ces aristocrates. Ce rejet social est atténué par la protection de Mme de Bargeton, et le jeune homme est alors sujet à des moqueries. Ici Balzac ontre la mentalité du milieu auquel sera confronté Lucien, et cela pendant longtemps puisqu’il souhaite percer dans la littérature. pour illustrer cela, on peut dire qu’un oisillon est tombé de son nid pour arriver dans « la gueule du loup ».

Il est d’ailleurs comparé à un « chardonneret du sacré bocage » lorsqu’il doit lire ses poèmes. En fait Balzac, à l’aide de ces personnages types, parvient ? montrer le caractère trop na-lf et trop confiant de la Province, dans laquelle les habitants, en particulier les aristocrates, vivent et évoluent. C’est un endroit où les gens pensent savoir vivre n société, alors qu’il n’en est rien et qui alors font preuve d’égocentrisme et de vanité.

Balzac peint aussi un tableau de la société du 18e siècle, avec un contraste important entre les espoirs que lion peut avoir dans une petite v PAGFd0F11 18e siècle, avec un contraste important entre les espoirs que l’on peut avoir dans une petite ville, comparé à ceux que l’on peut pressentir dans une grande ville, où la société est bien différente de celle d’une petite ville. Et si ces illusions sont destructives, c’est tout simplement parce qu’en Province, par défaut de omparaison, on se crée des espoirs par rapport aux autres.

Malheureusement, comme le cercle est restreint, il est difficile de juger le réel talent. La deuxième partie de l’œuvre, s’intitule  » Un grand homme de province à Paris » et sera le révélateur si bien social, personnel mais aussi artistique pour les personnages de la province. Le passage qul marque la perte et la désilluslon de Lucien, mais aussi celles de Mme de Bargeton, est le moment où les deux personnages sont invités au théâtre par une autre grande dame, c’est-à-dire Louise. Progressivement, Lucien enchaîne les réalités ui se retrouvent face à lui, et notamment celles concernant sa prétendante.

En effet Mme de Bargeton qui paraissait si belle à ses yeux, ne semble plus qu’être une femme sans charme et démodée.  » Le voisinage de plusieurs jolies Parisiennes si élégamment, si fraîchement mises, lui fit remarquer la vieillerie de la toilette de Mme de Bargeton ». Alors qu’il n’avait connue que l’élégance d’une dame de province, Lucien réalise qu’elle ne lui apparaît plus de manière aussi favorable qu’elle le fais s 1 province, Lucien réalise qu’elle ne lui apparaît plus de manière ussi favorable qu’elle le faisait à Angoulême. Transportée ? Paris, une femme qui passe pour jolie en province n’obtient pas la moindre attention », il la redécouvre et comprends que le cercle dans lequel il se trouvait à Angoulême est restreint. De plus, Balzac écrit d’un double point de vue interne puisque après avoir parlé de la manière dont Lucien voyait désormais son ancienne maîtresse, il écrit par la suite au travers des yeux de Mme de Bargeton afin de définir comme cette dernière le perçoit depuis sa nouvelle position de dame à Paris.

En effet  » sa edingote dont les manches étaient trop courtes, ses méchants gants de province, son gilet étriqué, le rendaient prodigieusement ridicule auprès des jeunes gens du balcon ». Elle perçoit alors la réelle apparence de son amant comparé à celle des jeunes parisiens et le redécouvre à son tour. Chacun a un jugement dur l’un sur l’autre. Les deux personnages subissent une désillusion simultanée. En plus d’une désillusion personnelle, Lucien est confronté à une révélation sociale.

Il se trouve rejeté, en proie aux moqueries face à un univers inconnu à ses yeux, où le regard des autres st dominant et donc où la superficialité l’est aussi. Balzac cite « Dans le royaume des aveugles, les borgnes sont rois », et l’auteur n’utilise pas ce proverbe par hasard, mais pour insister sur le 6 1 les borgnes sont rois », et l’auteur n’utilise pas ce proverbe par hasard, mais pour insister sur le fait que les personnages étaient comme aveugles à Angoulême, et que petit à petit ils retrouvent la vue et cela de manière brutale.

De plus, l’auteur choisie le décors d’une salle de théâtre, où s’y déroule un « spectacle » de manière métaphorique puisque cette salle n’est que le théâtre e la vie en société. La haute société se retrouve perché du haut d’un balcon et peuvent ainsi juger librement de tout le monde. Paris apparait alors comme un critère en matière de jugement, et qui alors affecte même les provinciaux qui se retrouvent à se juger mutuellement sur leurs apparences. Mais Lucien subie également une désillusion au niveau artistique puisqu’à paris, personne ne l’attend, et il comprend qu’il devra se battre pour réussir.

Alors qu’Angou ême est une petite ville où le talent semble être rare et étonnant, paris elle est une grande ville ù les talents sont multiples et où réussir est un défi de taille, en particulier pour quelqu’un qui apparaît comme le roturier qu’il Paris est alors un révélateur à plusieurs niveau, et Balzac cherche à peindre un tableau complet des différentes sociétés, et part d’ainsi d’Angoulême, une province ou les personnages comme Lucien se pensent accomplies, pour arriver à paris le lieu qul seraira de critère en fonction de jugement et de compétition.

En outre PAGF70F11 arriver à Paris le lieu qui servira de critère en fonction de jugement et de compétition. En outre, l’auteur décrit une réalité ? travers une « fiction » pour atténuer le côté fataliste de l’œuvre et surtout pour atténuer le caractère pessimiste dont il fait preuve. Ainsi, la province, endroit clos et petit aussi bien mentalement que physiquement, se retrouve pris d’assaut par la grande ville qu’est Paris, et qui alors remet chacun à sa place. La révélation à laquelle fait face Lucien a des conséquences.

Alors que Paris écrase ses rêves, ce dernier ne se laisse pas abattre et parvient à une carrière d’écrivain. Le personnage, qui surestima son talent dans sa petite province, omprends qu’à paris, à moins de n’avoir des relations qui permettent de rendre un écrit célèbre, il faut attiser les curiosités et cela de n’importe quelle façon afin de parvenir à ses fins. Alors qu’il se voyait comme un écrivain de talent, il se lance dans le journalisme et choisis la facilité en écrivant des articles mondains rapides avec légèreté et en passant d’une personne à une autre sans réellement d’intérêt.

Balzac approfondie le monde de la littérature de ce siècle, et montre au travers de Lucien que réussir dans un environnement SI complexe que paris ne détient pas du talent mais de la opularité. Cest-à-dire qu’à ce siècle, le roman est commercial, et que ce qui intéresse est l’argent qu’il permettra de B1 siècle, le roman est commercial, et que ce qui intéresse est l’argent qu’il permettra de faire gagner aux éditeurs, peu importe si le livre est bon ou pas, tant que les apparences sont de bons goûts.

En effet tant que la couverture est belle, ils s’y intéresseront et cela même s’ils n’ont pas pris la peine de lire l’œuvre proposée et donc en ayant pas pris connaissance. Et en ce qui concerne la presse que choisie Lucien, elle est erçue comme un moyen de réussir « facilement ». De ce fait le personnage qui réalise brutalement qu’il n’est rien dans ce monde d’apparences, et ou personne ne l’attend, choisie de persister et se lance les yeux fermés dans cette aventure.

Par sa vanité et sa naiveté, il ne réalise pas les obstacles qui s’opposeront à lui, et se retrouve rapidement au sommet attisant jalousies et méchancetés. Lucien représente alors un personnage type d’un monde si vaniteux qu’il est possible pour les personnes de faire n’importe quoi tant la reconnaissance et le succès est au bout du chemin. Mais alors qu’il passe d’une désillusion à la « gloire », la révélation qu’il avait eu de Paris refait vite surface et le désenchante une nouvelle fois.

La naiVeté du personnage le fait paraitre comme un enfant que l’auteur tente d’éduquer au travers de ses écrits, et alors que Lucien pense avoir combattu la grandeur de paris, et qu’il fait preuve d’une si grande confiance en lui que cela ‘aveugle la grandeur de Paris, et qu’il fait preuve d’une si grande confiance en lui que cela l’aveugle, il se retrouve dépourvue de toute ses nouvelles choses qui venaient de s’offrir à lui. En voulant choisir e moyen le plus rapide pour atteindre son but, le personnage s’effondre à nouveau dans ce monde aux apparences plus fortes que tout.

Il perd tout ce qu’il avait pu acquérir durant cette expérience parisienne et retourne là d’où il vient, dans sa petite province close. Balzac procède à chaque fois à une illusion de son héros dans ces parties d’Illusions perdues, avant de lui faire face à un désenchantement systématique. On pouvait nourrir des illusions en ce début du XIX e siècle, Balzac les dissipes dans une entreprise systématique de démystification » (Les clés de l’œuvre : au fil du texte).

Alors les conséquences de cette révélation parisienne se fait en plusieurs mouvements : Lucien se fait des illusions avant d’arriver ? Paris, puis se retrouve désenchanter une fois qu’il y est face a un monde nouveau et inconnu, mais se retrouve à nouveau dans une illusion de réussite à la vue d’une ville où le besoin de reconnaissance se ressent fortement chez un artiste. Et enfin, alors que Lucien touche du bout des doigts son rêve, il chute ? nouveau à la suite d’un surplus de vanité et de confiance en soit, inapproprié pour un homme qui ne vient pas de ce monde. Il est donc facile de voir les différ 11