FORCES ET FAIBLESSES DES DEUX PREMIÈRES RÉPUBLIQUES EN FRANCE (1792-1799, 1848-1851) Une république est une forme de gouvernement dans laquelle les détenteurs du pouvoir l’exercent en vertu d’un mandat conféré par le corps social. La république s’oppose à la monarchie, mais ne se confond pas avec démocratie, car si elle émane effectivement du peuple, le suffrage peut être restreint. L’année 1789 constitue le point de départ des républiques françaises, de la 1ère idéaux et les idées ré bli l’Europe.
Des événe court terme la 1ère contradictions notoir or 16 st ée ttéralement les e la France et de couleront, d’abord ? 9 marquée par des tapes et de la Terreur et du Directoire, puis l’Empire et la naissance de la légende napoléonienne qui tient un rôle non négligeable dans l’esprit français de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXè siècle, ainsi qu’un retour à la monarchie par le roi du peuple Louis- Philippe, pour en revenir, plus tard, en 1848, à une république qui, beaucoup plus courte et nette, connaîtra l’élection d’un premier président de la république mais qui, elle aussi, subira le bonapartisme.
Chacune de ces deux républiques a pu rencontrer es forces et des faiblesses que l’ont peut confronter entre elles et comparer, ainsi on peut se demander quelle forces et quelles faiblesses ont pu rencontrer les deux premières républiques françaises, et quels rapports peut on observer entre elles avec le recul histo historique ?
Il nous faudra nous intéresser tout d’abord au contexte dans lesquelles sont nées ces deux républiques pour en déceler les prlncpales forces et difficultés et d’éventuelles différences ou similitudes. Par la suite nous déclinerons les aléas que chacune des deux républiques présente sur la durée, toujours en les onfrontant, jusqu’à leurs fins respectives, pour enfin étudier l’influence que la 1ère république a pu avoir sur la 2ème république. . DES CONTEXTES QUE L’ON PEUT RAPPROCHER a) crise politique — La 1ère république Louis XVI et la monarchie absolue n’est pas tolérée par le peuple le roi est peu influent, et son « inactivité » déplaît aux nobles notamment On reproche à Marie-Antoinette sa frivolité, et elle ne rencontre pas plus de succès que le monarque La monarchie est faible Les philosophes des lumières proposent le système britannique monarchie constitutionnelle.
Le roi refuse catégoriquement 1789 : la monarchie est renversée 1791 : adoption de la nouvelle Constitution : division des pouvoirs exécutif (roi qui nomme ministres et fonctionnaires, droit de veto sur les lois pendant 4 ans), législatif (assemblée législative dont les 745 membres votent les lois pendant 2 ans) et judiciaire (tribunaux). Les ministres sont élus au suffrage censitaire (plus de liberté par le vote, mais il reste bridé et victime des avantages financiers des classes aisées 16 renversement de la politique étrangère de Guizot, ou encore un Louis-philippe de plus en plus autoritaire.
Le peuple manifeste et se révolte, jusqu’à ce que Louis-Philippe abdique en faveur de son petit fils que la Chambre des Députés refuse de reconnaître. 11 membres d’un gouvernement provisoire sont alors désignés par les députés de l’assemblée (Lamartine par exemple). Ces membres siègent presque déjà tous à l’assemblée, quelques uns sont d’anciens ministres. La plupart sont jeunes (sauf Dupont de l’Eure) renouvellement la plupart sont nobles, aristocrates, avocats, journalistes il y a aussi un ouvrier (Albert) et un socialiste utopique (Louis Blanc).
But : avoir un gouvernement de transition qui tient compte du assé en se renouvelant. Ils désirent tous une république mais pas la même . – République modérée – République « rouge » Discorde dès le premier jour sur la proclamation de la république (« le gouvernement provisoire veut la république sauf ratification par le peuple qui sera immédiatement consulté » = pas de responsabilité : suffrage universel masculin pour la république naisse des urnes). Le gouvernement provisoire subit la pression des révolutionnaires.
Le 25/02/1848 : Suffrage universel + ateliers nationaux (l’état finance l’emploi, car le travail est considéré comme un droit) L’une et l’autre république connaissent une politique aléatoire et oscillante entre plusieurs prises de pouvoirs et influences de la gauche et de la droite, des républicains/ socialistes et des monarchistes. b) crise économique et financière La 1ère république crise économique et financiere Crise économique depuis 1785 . le déficit se creuse, les impôts ne rentrent pas, le pays s’appauvrit.
Pour résorber le déficit, une réforme fiscale est engagée qui concerne même les privilégiés, qui se révoltent contre le roi, avec la Bourgeoisie pour qui les affaires fonctionnent mal, et le peuple ui ne cesse de s’appauvrir et d’avoir faim. Les campagnes sont donc appauvries, provoquant la hausse du chômage et du prix du pain. Louis XVI dot faire face à une insatisfaction générale et s’incline face à la demande de réunion des États généraux en août 1788.
Malgré les contributions payées par tous, au début 1790, Necker (ministre des finances) ne peut s’opposer à la demande d’émettre une monnaie papier : elle est émise sur la base des confiscations des biens du Clergé par l’État, et appelée « assignat », elle coûte plus cher à l’État que ce qu’elle lui rapporte. Elle a dans un premier temps relancé le crédit et soulagé l’économie, mais par la suite le gouvernement ayant tout dépensé, une nouvelle émission fut demandée.
Dans la même année donc, et malgré le risque d’inflation, de nouveaux assignats sont émis, ce qui engendra la loi de Gresham qui veut que les premiers assignats disparaissent totalement de la circulation et du commerce au profit du second assignat. Cependant les 1 ers assignats furent réutilisés contre des terres ou réédités en petits billets pour frauder et de nouveaux assignats se créèrent selon les provinces. L’assignat a été émis lusieurs fois de nouveau, et victime à chaque fois de l’inflation qu’il causalt. Ce phénomène entraîne une 6 fois de nouveau, et victime à chaque fois de l’inflation qu’il causait.
Ce phénomène entraîne une baisse du pouvoir d’achat, un déclin des manufactures, de l’épargne et s’ajoute aux paris, jeux d’argents et corruptions dont le nombre augmente. La fuite en avant que cela révélait fut saisie par la population à qui le gouvernement tenta de donner des responsables : marchands, riches ou commerçants par exemple, que Marat lui même encouragea a piller. L’emprunt forcé, au la loi du maximum (4 mai 1793) ncouragèrent les cessations d’activités, les délations de fermiers ou commerçants ne respectant pas la loi et même la guillotine.
Le processus devint incontrôlable, et la Révolution française puisa, entre autre, son origine dans la faillite du trésor public La 2ème République Deux ans avant la révolution de Février 1848, les mauvaises récoltes entraîne une crise économique marquée par la hausse des denrées alimentaires et, par analogie de la misère et des soulèvements populaires. Cette crise correspond à la fois à une crise de subsistance, comme lors de la 1ère République, mais elle st également vue comme une crise capitaliste de surproduction.
En 1847, la récolte est meilleure est fait baisser les prix en dépit de l’activité des ruraux et des céréaliers. Tandis que l’exode rural s’amplifie, le monde rural consomme de moins en moins les produits artisanaux et industriel, provoquant la crise de certaines entreprises (métallurgiques notamment) et la hausse du chômage, amplifiant ainsi la crise sociétale marquée par le mécontentement et la peur. Également, on observe le 7 mars, un effondrement des valeurs b PAGF s 6 le mécontentement et la peur. Également, on observe le 7 mars, n effondrement des valeurs boursières.
Ici encore dans un cas comme dans l’autre, on observe un contexte économique et financier délicat d’inflation, de faiblesse de la monnaie, de gaspillage ou de mauvaise répartition des richesses. c) crise sociale Si elle connaît en effet la faim, l’Inflation, le chômage et la précarité, elle connaît également une division marquée de la société au sein des riches et entre les riches et les pauvre : parmi les riches s’opposent : les privilégiés (nobles et membres du Clergé : monopolisent les fonctions importantes et bénéficient de l’avantage de a naissance.
Ils refusent les réformes qui pourraient les désavantager) et les bourgeois (marchands, professions libérales ou financiers, ils sont freinés par les problèmes administratifs du réglme, et ne disposent pas des fonctions importantes et des hautes responsabilités. Beaucoup de bourgeois n’acceptent pas cette injustice et en dénoncent les abus) qui rechignent sur l’égalité civile, le maintiens des privilèges et les places honorifiques au sein du gouvernement.
On observe également un conflit opposant les riches et les pauvres qui réunissent les paysans (plus de 80% de la population) t les ouvriers qui, dans les deux cas, désirent l’abolition des privilèges, l’égalité devant l’impôt, un approvisionnement sûr en nourrlture et de meilleures conditlons de travail et de rémunération. Après les États Généraux, les députés du Tiers- État proclament « Assemblée Nationale (20 juin 1 789 : Serment du jeu de Paume).
Le 14 Juillet 1789 le peu 6 6 proclament l’Assemblée Nationale (20 juin 1789 : Serment du jeu de Paume). Le 14 Juillet 1789 le peuple prend la Bastille tandis que plus tard le roi quitte Versallles vers pans avec la cocarde tricolore. Dans le même temps la Grande Peur se propage dans les ampagnes qui craignent les événements qui leurs sont rapportés et détruisent les terriers (droits seigneuriaux).
Déclaration des Droit de l’Homme et du Citoyen le 26 août 1 789 La 2ème république la crise économique est bien sûr liée de près avec la crise sociale de 1848 puisque provoquant le chômage elle entraîne avec elle le mécontentement général et des difficultés sociales auxquelles les politiques ne savent pas faire face. Des banquets sont organisés dans toute la France dans le but d’échanger des idées libérales, or ces réunions sont progressivement interdites, bridant le peuple et provoquant des anifestations parisiennes.
Le 23 février 1 848, il y a une emeute, et une quinzaine de victime par les balles de PÉtat contre les manifestants Dans les campagnes les paysans détruisent des machines (l’industrie textile à Reims, à Armentières par exemple) Les classes populaires urbaines deviennent plus réceptrices à la propagande des socialistes — Les deux premières républiques françaises étaient donc aussi conditionnées par une crise sociale basee sur le mécontentement général, le chômage, la famine, la volonté de changement de régime politique. Il.
LES ALEAS SUR LA DUREE ) Les points positifs (différents pour chacune des deux républiques) 7 6 il y a du positif dans le directoire : volonté de restaurer l’ordre et stabillsation de certalns acquls de la révolutlon : 2 assemblées pour éviter une dictature, 5 directeurs, loi de saine gestion, suppression de l’assignat, fêtes civiques (1789 : cortège d’œuvres d’art pillées en Italie par Bonaparte, défilé de lions et dromadaires : grandiose), développement du programme d’instruction publique pour le secondaire et le supérieur (grandes écoles qui sortent du latin .
Polytechnique ou ENS pour accéder ? la haute fonction par concours), notion de mérite, écoles centrales, enseignement lai’que, diplôme d’État, le Collège Royal devient en 1795 le Collège Français. Les privilèges ne sont plus effectifs. Malgré les tensions, l’esprit de Février 1848 se maintient libertés individuelles garanties, arbres de la liberté, clubs politiques, abolition de l’esclavage dans les colonies françaises le 23 mai.
On observe une réelle volonté de pacifier le pays, et non pas de ramener la république par les armes (différence majeure avec la 1ère république qui elle ne connaît pas le même engouement mais davantage la violence. Ateliers nationaux ouverts trois jours après l’instauration de la 2ème république (27 février 1848). Ils sont destinés à résorber le chômage. Près de 100 000 personnes s’inscrivent au bureau d’embauche. mars 1848, la garde nationale est ouverte à tous les citoyens : ouverture symbolique qui donne le sentiment populaire d’être représenté. (elle deviendra toutefois quelques mois plus tard, une arme de répression contre les ateliers nationaux) b) Ma quelques mois plus tard, une arme de répression contre les ateliers nationaux) b) Mais des régimes inappropriés La 1ère république met d’abord en scène la Terreur : 1792-1794 . acun « s’extrémise » : la question du roi divise l’assemblée jusqu’à sa mort par la guillotine le 21 Janvier 1 793 « la liberté ou la mort » : la république est assiégée La France est menacée par une coalition monarchiste étrangère levée en masse dès le IO mars 1793 : tribunal révolutionnaire : peine de mort ? ceux qui sont réfractaires à rejoindre l’armée, et le 21 du même mois sont nommés des représentants du tribunal révolutionnaire dans les provinces et les communes (sans culottes et jacobins).
Ily a des problèmes à l’intérieur même de la Convention : les Girondins critiquent les mesures des Montagnards. Ex : les généraux Dumouriez et Marcé sont Girondins fuient fasse ? l’ennemi, cette fuite et assimilée à une réelle menace chez les Montagnards : Amalgame, selon eux tous les Girondins vont les trahir (d’autant plus qu’ils sont plus modérés et critiquent les mesures de la Terreur, sans pour autant n’être plus républicains). juin 1 793 30 députés Girondins guillotinés. Véritable guerre interne : véritable guerre interne : Charlotte Corday a tué Marat pour punir les Girondins d’avoir éliminé Brissot. Il y des révoltes fédéralistes qui s’érigent contre la Terreur : moins e pouvoir à Paris, plus dans les provinces La Convention nomme le Comté de Salut public, où siège Robespierre.
Il envoie des représentants partout pour faire remonter les idées révolutionnaires qui circulent Le pouvoir exécutif PAGF 16 représentants partout pour faire remonter les idées révolutionnaires qui circulent Le pouvoir exécutif est monopolisé et pas séparé du judiciaire la Terreur – forme de dictature Suppression de toutes les lois individuelles ex : 1 7/09/1793 : loi des suspects (il fallait avoir un certificat de civisme lors des contrôles, qui n’était pas donné aux émigrés ou à ceux uspectés d’être monarchistes.
Sans ce certificat : suspect, susceptible d’être arrêté). Entre le 10/051794 (une loi supprime les défenseurs et les témoins au tribunal)et le 27/07/1794 : 1376 exécutions officielles Exécution de Robespierre en 1794 9 Thermidor (Juillet) : directoire : Mais directoire inégalitaire : 1795, faim, hausse des prix, brigandage (Terreur du Hainaut) = les français ne voient pas de réelles différences avec leur situation dans l’Ancien Régime.
Les directeurs affichent de luxueux apparats, des fêtes grandioses dans des maisons de luxe et de prostitution (fêtes dionysiaques ? incroyables et merveilleuses ex : Joséphine de Bornais ou Madame de Tallien) Ledru-Rollin en 1848 bride déjà la république avec les commissaires de la république qu’il nomme à la place des préfets le régime officiel est une république et pourtant beaucoup en ont peur : les 800 élus aux élections législatives d’avril 1848 ne sont pas taus républicains, quand le peuple se soulève en faveur de la Pologne les manifestants viennent à l’assemblée (15 mai) mais les députés de provinces crient au complot rouge, ils font appel à la police qui falt 400 arrestations de leaders révolutionnaires accusés d’avoir fomenté un complot