Actualité Economique été 2014

Actualité économique l. L’embargo russe Il va falloir renoncer aux fruits, légumes, viandes, poissons, lait et produits laitiers… D’après un decret signé par Vladimir poutine, ces produits en provenance des pays occidentaux (notamment les Etats-Unis, union européenne, l’Australie, le Canada ou encore la Norvège) ne peuvent plus être importés en Russie depuis le jeudi 7 août. une mesure qui devrait durer au moins un an, sauf si les pays concernés renoncent à leurs « considérations politiques stupides », a déclaré le gouvernement russe, en relation avec les sanc conflit ukrainien.

En n ce or 1 1 nquiétudes dans les Swape to selon la FNSEA, le pri est fortement import ssie concernant le de nombreuses rançais, la Russie Its et légumes, ainsi que de produits trans orm s partir de ces matières premières. En 2011, la France est le huitième fournisseur en agroalimentaire de la Russie. De plus elle a expédié en 2013 pour plus de 1 milliard d’euros de produits alimentaires sur les 10 milliards que la Russie a importé à l’Union européenne.

Toutefois, la majorité des exportations françaises vers la Russie concernent les vins, qui ne sont pas concernés par l’embargo. Chaque annee, 450 millions ‘euros de boissons alcoolisées venant de France sont expédiés en Russie. L’embargo russe inquiète surtout les quelque 27 000 exploitations agricoles avec verger en France. En effet, 1 % des exportations françaises de fruits et Swlpe to vlew next page et 3 % d’exportations de légumes frais partent vers Moscou, d’après l’Interprofession des fruits et légumes frais, ce qui représente 50 000 tonnes par an.

La Russie constitue notamment le premier marché à l’export pour les producteurs français de pommes et de poires, selon Europe 1, même si la France se situe derrière la Pologne en matière de production européenne e pommes. La production française de pommes est l’un des secteurs les plus inquiétés par l’embargo russe. Les éleveurs de porc ont déjà pu constater le « danger majeur » que constitue l’embargo russe, puisque leurs produits sont déjà interdits depuis février 2014, pour des motifs sanitaires. ? La France importe chaque année 75 000 tonnes de porc vers la Russie. Cela représente un chiffre d’affaires de 150 milllons d’euros, explique Guillaume Roué, président de l’Interprofessionnelle nationale porcine. Mais les répercussions économiques sont beaucoup plus importantes que cela, puisque nous estimons aujourd’hui que ‘impact constaté depuis le mois de février est de l’ordre de 500 millions d’euros rien que pour la France du fait de la dégradation du marché à l’intérieur même de l’Europe. ? La filière laitiere serait quant à elle moins touchée. La France, qui a vendu l’an passé pour 119 millions d’euros de produits laitiers à la Russie, représente moins de 4 % des importations du pays dans ce secteur. Au-delà de la perte nette correspondant au marché russe, les agriculteurs français s’inquiètent surtout du risque de saturation des marchés européens, notamment pour les produits à courte urée de vie comme les fruits. « Les productions qui ne vont plus aller PAG » 1 pour les produits à courte durée de vie comme les fruits. ? Les productions qui ne vont plus aller sur la Russie vont sans doute se rabattre sur le marché européen, et l’on craint une situation de crlse a déclaré jeudi sur i-Télé Xavier Beulin, président de la FNSEA qui a demandé à rencontrer le président de la République « dans les meilleurs délais Les agriculteurs français craignent un regain de concurrence avec les producteurs espagnols, qui pourraient rediriger vers les étals français une partie des 1 ûo 00 tonnes de fruits qu’ils envoient en Ukraine et en Russie, selon la Fédération des producteurs de fruits français (FNPF).

Une situation qui pourrait aggraver le « dumping commercial » des espagnols, notamment sur les pêches, déjà dénoncé par les producteurs français au début de l’été. A plus long terme, les agriculteurs craignent de perdre un débouché en Russie, au profit d’autres pays en bons termes avec Moscou. « Les Russes vont continuer à manger des pommes, des tomates, des pêches. Sauf que l’origine ne sera plus européenne : elle sera d’Asie, du Brésil, d’Afrique du Sud, etc. Donc, quand ce marché se rouvrira, il faudra des années pour reconquérir des parts de marché.

Cest dramatique », a déclaré sur Europe 1 Luc Barbier, président de la La Russie est le cinquième plus gros importateur de produits agroalimentaires dans le monde : elle importe 35 % de sa consommation alimentaire. Son statut de gros consommateur lui sert régulièrement à faire pression sur ses partenaires commerciaux. Pourtant, « elle risque de s’exposer à des sanctions si elle ferme ainsi son marché, note Xavier Beulin. D PAGF30F11 elle risque de s’exposer à des sanctions si elle ferme ainsi son arché, note Xavier Beulin.

De plus, l’hiver est très long en Russie, et je n’imagine pas que, demain, Vladimir Poutine tente une manœuvre qui fasse que la population [russe] se retourne contre lui si les rayons sont vides, en particulier le rayon viande L’Union européenne a prévenu jeudi qu’elle se réservait « le droit de prendre des mesures » contre Moscou, et envisage de saisir l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Selon le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, une réunion européenne se tiendra « dès la semaine prochaine » à Bruxelles, suivie « si nécessaire d’un conseil informel

La France demandera à la Commission européenne d’approuver des mesures d’indemnisation des producteurs affectés par l’embargo russe sur l’agroalimentaire, a annoncé Xavier Beulin, au terme d’un entretien téléphonique avec François Hollande. Il pourra s’agir de mesures de « dégagement qui consistent à retenir une partie de la production, tout en indemnisant les producteurs, afin d’éviter la surabondance de l’offre et l’effondrement des cours. Aucune date n’a été précisée, mais « une réunion de la Commission est programmée pour jeudi prochain avec les représentants des pays concernés a fait valoir

M. Beulln, ainsi que l’avait annoncé la veille Stéphane Le Foll. « Ces mesures nécessiteront une concertation entre la France, l’Italie, l’Espagne et les pays du Sud » producteurs de fruits. « Il faut que ça aille vite, car on est en pleine récolte. » Seraient concernées de manière urgente les pêches et les fruits d’été, puis les pommes, dont la Pologne PAGFd0F11 les pommes, dont la Pologne est de loin le premier producteur, devant l’Italie et la France.

Mais aussi les tomates, dont les Pays- Bas, l’Allemagne et la Belgique sont de gros fournisseurs. Il. La réforme territoriale Quels enjeux pour ces 13 nouvelles régions ? Acteurs clés du redressement economique du pays, les régions seront renforcées en passant de 22 à 13. Cette nouvelle carte territoriale « prend en compte les volontés de coopération qui ont été dejà engagées par les élus et sera soumise au débat parlementaire », a expliqué le chef de l’État dans sa tribune.

A terme, les régions françaises seront de taille équivalente aux autres régions européennes et seront ainsi « capables de bâtir des stratégies territoriales », a récisé François Hollande. A ce titre, elles disposeront de stratégiques élargies et 11 eut dire moins d’élus ». L’intercommunalité doit être une structure de proximité et d’efficacité de l’action locale L’intercommunalité désigne les différentes formes de coopération existantes entre les communes au service de projets de territoire.

Depuis le 1er janvier 2014, les 36 700 communes de France font partie d’une intercommunalité : communauté de communes, agglomérations urbaines ou encore futures métropoles. Lors des dernières élections municipales, les citoyens ont élu pour la première fois leurs délégués intercommunaux. Au plus près des habitants, la commune est l’institution à laquelle haque Français est le plus attaché. Elle doit demeurer une petite République dans la grande. François Hollande Mais de tailles différentes, ces intercommunalités ont aujourd’hui des moyens trop faibles pour porter des projets d’envergure.

La réforme proposée par le président de la République vise par conséquent à amplifier et poursuivre le processus d’intégration des communes pour faire changer les intercommunalités d’échelle. « Chacune d’entre elles devra regrouper au moins 20 000 habitants à partir du 1 er janvier 2017, contre 5 000 aujourd’hui. Des adaptations seront prévues pour les zones de ontagne et les territoires faiblement peuplés », a précisé le chef de l’Etat_ Une nouvelle carte intercommunale, fondée sur les bassins de vie correspondant aux réalités vécues, entrera en vigueur au 1 er janvier 2018.

La suppression du conseil général d’ici à 2020 Autre élément de la réforme : le conseil général sera amené ? disparaître progressivement du fait de la création de grandes réglons et du renforcement de l’int 6 1 réglons et du renforcement de l’intercommunalité. Pour assurer au mieux cette transition, « une large initiative sera laissée aux élus », a défendu le président de la République. L’objectif doit être une révision constitutionnelle prévoyant la suppression du conseil général en 2020.

D’ici là, les élections pour le conseil départemental seront fixées le même jour que celles pour les futures grandes régions à l’automne 2015. Avec le mode de scrutin qui a été voté par la loi du 17 mai 2013″, a-t-il expliqué. Les compétences des régions et des départements seront spécifiques et exclusives. Dans sa déclaration de politique genérale, le premier ministre a proposé la suppression de la clause de compétence générale qui permet à une collectivité intervenir dans tous les domaines qu’elle juge nécessaire.

Sur un même territoire, un service comme les transports ou le ramassage des déchets peut être géré par plusieurs collectivités ce qui entraîne des dépenses supplémentaires. La réforme territoriale fait l’objet de deux projets de lai présentés en Conseil des ministres du 18 juin. Le premier texte « reconfigure » la carte des régions et l’autre précise « les compétences des réglons, sur la montée en puissance de l’intercommunalité ». Où en est-on de la réforme territoriale ?

La loi de décentralisation romulguée en janvier dernier est une première étape de l’ambitieuse réforme territoriale voulue par le président de la République. La création des métropoles a amorcé une vraie clarification de l’exercice des compétences au niveau local. Dès le 1 er janvier 20 PAGF70F11 vraie clarification de l’exercice des compétences au niveau local. Dès le 1er janvier 2015, une nouvelle carte de France se dessinera avec les métropoles de Lyon, Aix-Marseille-Provence et d’une dizaine d’autres. Celle du Grand paris verra le jour au 1er janvier 2016.

Ces nouvelles entités remplaceront les intercommunalités xistantes et auront plus de pouvoir notamment en matière de développement économique, d’urbanisme, de logement ou de transports Ill. BCE Au lendemain de l’annonce officielle de l’entrée de l’Italie en récession, le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a décrit les difficultés de la reprise économique europeenne, jeudi 7 août, lors d’une conférence de presse : « Si l’on veut détecter un signe dans les données publiées ces deux trois derniers mois, on peut dire qu’il y a eu un ralentissement dans la dynamique de croissance. ? POURSUIVRE LES EFFORTS STRUCTURELS Poursuivant son propos, le président de l’institution a estimé que la reprise dans la zone euro était « faible, fragile et inégale b, mais que « les pays qui mènent des réformes structurelles s’en sortent mieux » que les autres. Ces efforts doivent désormais « monter en puissance pour améliorer le potentiel de croissance de la zone euro », a-t-il déclaré. M.

Draghi s’est par contre inquiété des risques géopolitiques, « qui ont augmenté à travers le monde et « qui sont plus élevés que lors des précédents mois b. Un contexte qui peut fragiliser la reprise alors que l’Union uropéenne et la Russie s’imposent des sanctions économiques • « Certains d’entre eux, comme la situation en Ukraine et en Rus B1 s’imposent des sanctions économiques : « Certains d’entre eux, comme la situation en Ukraine et en Russie, auront un impact plus important sur la zone euro. ? DES CONDITIONS PLUS PROPICES A UNE BAISSE DE L’EURO Au rayon des satisfactions pour les exportations, le président de la BCE estime que le contexte est meilleur pour une future baisse de l’euro : « Les fondamentaux pour des taux de change plus faibles sont meilleurs qu’il y a deux ou trois mois. La politique onétaire en Europe, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni diverge et continuera à diverger pendant longtemps. ? Alors que le niveau élevé de la monnaie européenne par rapport aux autres devises mondiales est un motif d’inquiétude persistant pour les exportateurs et les polltlques européens, la BCE a maintenu jeudi sans surprise son principal taux directeur inchangé, à 0,15 %, son plus bas niveau historique, auquel il avait été porté en juin. Sans surprise, la BCE ne change pas son taux directeur L’institution monétaire de Francfort avait déjà abaissé ce taux à 0,15 % en juin, on plus bas historique. Il n’y aura pas eu de surprise.

La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi 7 août sa décision de laisser inchangé son principal taux directeur à 0,15 % son plus bas niveau historique auquel il avait été porté en juin. Aucun analyste ne misalt en effet sur une intervention supplémentaire de l’institution monétaire de Francfort, qui avait dévoilé au début de l’été un vaste arsenal d’outils destiné à soutenir le crédit et la croissance dans la région, avec l’espoir de faire redécoller l’inflation. En juillet, la hausse des prix a encore ralenti, ? ‘espoir de faire redécoller l’inflation.

En juillet, la hausse des prix a encore ralenti, à 0,4 %, soit son plus bas niveau depuis octobre 2009 et le dixième mois d’affilée sous 1 %. Un chiffre très éloigné de l’objectif de la BCE d’une inflation proche mais inférieure à 2 % à moyen terme, qui constitue une nouvelle déconvenue. « EN MODE ATTENTE » Mais les gardiens de l’euro ont « signifié de façon claire qu’ils [étaient] en mode attente pour les prochains mois, ne serait-ce que parce qu’il va falloir du temps pour que les mesures de juin roduisent pleinement leurs effets D, souligne Howard Archer, chef économiste d’IHS pour l’Europe.

Si la conférence de presse du président de la BCE, Mario Draghi, ne devralt donc pas apporter beaucoup de nouveautés, les éventuelles déclarations concernant les tensions entre Occidentaux et Russes autour de l’Ukraine devraient toutefois être scrutées de près par les observateurs. Il en va de même pour tout commentaire éventuel concernant l’état de la situation économique actuelle en zone euro, alors que la reprise amorcée ces derniers mois montre des signes de fragilité.