Le Bourgeois Gentilhomme

INTRODUCTION Ce dossier traite d’une œuvre de théâtre de Molière, qui s’appelle Le Bourgeois Gentilhomme (1670). Même si elle est une ancienne œuvre, nous pouvons rencontrer plusieurs leçons de vie et morales ridlculisant la noblesse et la bourgeoisie. Pour comprendre mieux ce travail, on peut le partager en trois parties : le prétexte, le contexte et le texte. LE PRETEXTE Les sources : L’auteur se base sur Gentilhomme : La vr Sorel, Nuées, d’Arista org Sni* to View nextÇEge écrire le Bourgeois rancion, de Charles u et Discours physique de la parole, de M. de Cordemoy. La scène où apparaît M.

Jourdain comme Mamamouchi, dans l’acte IV, ressemble à l’histoire de Charles Sorel : M. Jourdain se laisse convaincre par Covielle pour devenir Mamamouchi,et Hortensius par les Polonais pour être roi. Dans Nuées, apparaît Strepsiade qui veut beaucoup apprendre de Socrate, et dans facte Il du Bourgeols, M. Jourdain fait la même avec le Maître de Philosophie. Dans la comédie de Rotrou, la Sœur, on découvre plusieurs mots turcs que Molière tire pour faire le Bourgeois. La scène où le Maître de Philosophie enseigne l’orthographe et la prononciation à M. Jourdain ressemble à un passage duDiscours physique de la parolede M. e Cordemoy. CONTEXTE Repères biographiques : Jean-Baptiste Poquelin, appelé Molière, est baptisé le 15 janvier 1 622 à Paris. Fils d’un tapissier, il fait ses études chez les jésuites avant d’aller étudier le droit à Orléans, mais il abandonne tout pour le théâtre. Avec Madeleine Béjart, il crée l’Illustre-Théâtre qui est un échec en raison de dettes. En août 1 645, il est même emprisonné, etil quitte Paris pendant treize ans pour la province. En 1658, il revient à Paris pour jouer Nicomède et Le Dépit moureux devant le rol, mais son grand triomphe c’est la pièce Les Précieuses ridicules(1 659).

Le roi Louis XIV protège à partir de ce moment la troupe de Molière, et elle s’installe au Palais- Royal. Dans ce moment là, il est célèbre comme auteur, acteur et directeur de troupe. En 1664, sa pièce Tartuffe, où il critique ‘hypocrisie des religieux, fait scandale et elle est interd’te par le roi. En 1665, Dom Juan est censuré aussi, même si elle a du succès. Cependant, Molière continue d’obtenir la faveur du roi. Viennent après les pièces Le Misanthrope (1666), George Dandin (1668), Le Bourgeols

Gentilhomme (1670), L’Avare (1 668), Les Fourberies de Scapin (1 671), Les Femmes savantes (1672), etc. Épuisé par le travail et la maladie (tuberculose), Molière meurt le 17 février 1673 après la quatrième représentation du Malade imaginaire (il jouait le rôle d’Argan). Moment historique : Le XV représentation du Malade imaginaire (il jouait le rôle d’Argan). Moment historique Le XVIIème siècle, c’est l’époque de Louis XIV et des trois ordres : le Roi, c’est la tête de la société, la Noblesse et le Clergé, et le Tiers Etat qui est le peuple, les bourgeois, les marchands, etc.

Dans ce moment, la Turquie et la France ont une relation tendue. C’est pour ça que les Turcs envoient une personne (un ambassadeur, Soliman Aga) pour rétablir l’amitié avec le roi de France. Ce dernier prépare une grande cérémonie de bienvenue mais Soliman pense que tout c’est une provocation et Ignore tout. La France se sent offensée, c’est pour ça qu’elle demande à Molière de faire cette œuvre. L’objectif était de se moquer des Turcs et de leurs coutumes. Mouvement littéraire Dans cette époque le mouvement littéraire c’est le classicisme qui apparait en 1660.

Les caractéristiques de ce modele c’est la morale, l’analyse de l’homme, etc. L’objectif c’est montrer ? l’homme honnête. LE TEXTE Résumé : M. Jourdan est un homme riche qui rêve d’être de la Noblesse. C’est pour ça qu’il se paye un maître de danse, de musique, d’armes, et de philosophie, pour devenir un homme de qualité. Dans la scène, arrive Dorante qui profite de M. Jourdain parce que ce dernier veut que la Mar uise soit amoureuse de lui. Mais Dorante utilise les cadeau qui sont pour Dorimène, c de lui. Mais Dorante utilise les cadeaux de Jourdain qui sont pou

Dorimène, comme s’il les achetait lui-même. M. Jourdain refuse la main de sa fille à Cléonte, parce qu’il n’est pas gentilhomme : il veut avoir un marquls pour sa fille. Covielle (le servant de Cléonte) profite de sa vanité pour que Cléonte se marie avec Lucile. Il montre tout un théâtre qui convainc M. Jourdain : il fait croire que Cléante est un grand urc et un homme de qualité. Cest pour ça que M. Jourdain, flatté d’une si haute alliance et prétentieux, donne la main de Lucile à cette personne qui est, en réalité, Cléonte. ?? LE CONTENU Les thèmes • L’apparence, les aspirations sociales et l’argent, la Noblesse Dans cette pièce, tout renvoie à l’apparence, aux aspirations sociales et à l’argent. C’est les themes principaux. Par exemple, dans l’œuvre, M. Jourdain rêve être un homme de qualité. C’est pour ça qu’il prend différentes leçons (danse, musique, armes et philosophie). Il s’habille de façon très ridicule, par exemple dans l’acte Ill scène Il, Nicole se moque de lui. Il cherche Vacceptation de tous sur ses vêtements, sur ce qu’il dit, sur tout, il est vaniteux.

Son rêve est d’oublier qu’il provient d’une famille de ommerçants. Il veut être de la noblesse, être ami avec le Roi, il veut conquérir à la Marquise Dorimène et aussi marier sa fille avec un gentilhomme. Il agit tout le temps comme un nouveau Marquise Dorimène et aussi marier sa fille avec un gentilhomme. Il agit tout le temps comme un nouveau riche. Il prête beaucoup de l’argent à Dorante. Le mariage M. Jourdain ne permet pas que sa fille Lucile se marie avec Cléante parce qu’il est un homme du peuple, il n’est pas ? la hauteur d’elle.

Mais par contre il accepte au Turc qui est un personnage que Cléonte représente. A cette époque, les ariages étaient arrangés pour des intérêts communs et pour les personnes riches. Les mariages entre pauvres étaient d’amour. Le comique Dans toute la pièce apparaît différents moments comiques. Dans la partie physique, par exemple, quand M. Jourdain fait une révérence à Dorimène, quand il s’enlève la robe tout le temps, tente de séduire à Dorimène, essaye de parler en turc, etc. Et dans la partie de la personnalité, quand M.

Jourdain ne peut pas calmer les professeurs quand ils se battent, quand il parle, son langage est très enfantin et inapproprié, quand il tombe dans le iège de Covielle, etc. Les personnages : M. Jourdain : il révèle sur-le-champ son souci majeur qui est de ressembler en tous points à un homme de qualité. Il est vaniteux, Il entend se donner les moyens de jouer à l’homme de qualité : il convoque un maître à danser, un maître de musique, un maître de philosophie, un tailleur de cour. Il est arrogant parce qu’il veut faire tout ce que lui il veut, il ne la tailleur de cour.

Il est arrogant parce qu’il veut faire tout ce que lui il veut, il ne laisse personne le conseiller. En réalité, il est un peu idiot et simple, mais avec de l’argent. Mme. Jourdain : Elle apparaît dans peu de scènes de la comédie, et quand cela arrive, c’est toujours pour s’opposer à son mari soit en face, soit par des coups bas. C’est le personnage le plus traditionnel de la pièce, mais elle n’est jamais ridiculisée et a quand même joué un rôle dans l’intrigue envers monsieur Jourdain à la fin de l’histoire. Dorante : Il est diplomate, aimable et familier avec M. Jourdain.

Il salt lui faire des compliments qui lui font plaisir, qui le flattent, mais il sait aussi garder ses distances. Il arrive à aborder des thèmes difficiles (l’argent) en créant un climat de confiance et d apaisement. Cest une personne opportuniste qui voit dans M. Jourdain une source d’argent. Cléante : il est un homme de bonne compagnie, le cliché de l’amoureux honnête homme. Dans Le Bourgeois gentilhomme, il est prêt à tout pour obtenir la main de Lucile, même à se déguiser en fils du Grand Turc. Lucile : elle est la fille de M. Jourdain. Elle garde les aspects fragiles de la jeune fille amoureuse, nalVe.

Dorimène : c’est une femme qui a de l’ expérience dans la vie. Elle est veuve et elle se permet de tout faire, malgré tous les efforts de M. Jourdain. • LA FORME une comédie-ballet e permet de tout faire, malgré tous les efforts de M. Jourdain. Une comédie-ballet C’est un genre théâtral, créé par Molière et Lully. Au début l’objectif c’est pour entretenir le public pendant que les acteurs et le décor se changent. Mais Molière a uni les différentes parties de son œuvre avec la musique et la danse, tout ce qui avant ne pas prendre en compte, il le prend et Pintègre au théâtre.

Il a renouvelé la vie théâtrale. Ces habitudes ont été prolongées dans beaucoup de ses œuvres. Cette forme de faire le théâtre a fini quand Lully et après Molière ont morts. La disparition de Molière sonna le glas d’une forme de théâtre musical au profit de l’opéra. Le style Dans cette pièce, il y a beaucoup de figures de style. Je vais les montrer avec des exemples concrets du texte. – « Le Bourgeois Gentilhomme » c’est un oxymore. – Acte l, scène 2 : le maitre de musique et le maitre de danse tout le temps flatte Monsieur Jourdain, « Elle est fort belle. , « Cela vous sied à merveille. « , « Elles sont magnifiques. « , « Il est galant.  » , « Fort bien, on ne peut pas mieux. « , etc. – Acte Il, scène 4 : le maitre de philosophie fait que M. Jourdain épète plusieurs lettres de l’alphabet. (répétition) – Acte Il, scène 5 : le garçon tailleur utilise plusieurs titres de noblesse de plus en plus élevés pour obtenir plus d’argent « Monsieur », « Mon gentilhomme », « M noblesse de plus en plus élevés pour obtenir plus d’argent : « Monsieur, « Mon gentilhomme », « Monseigneur », « Votre Grandeur ». gradation) – Acte Il, scène 5 : « Tenez le plus bel habit de la cour, et le mieux assorti. C’est un chef-d’œuvre…  » (hyperbole) – Acte Il, scène 5 : le tailleur ne cesse de répéter « gens de qualité » pour inciter à acheter ses habits. répétition) Acte Dorante dit à M. Jourdain « Vous avez tout à fait bon air avec cet habit et nous n’avons point de jeunes gens à la cour qui soient mieux faits que vous.  » alors que M. Jourdain est au contraire ridicule dans son nouvel habit. antiphrase) – Acte Ill, scène 8 : « Retire-toi, perfide… traitresses paroles.  » , « retire-toi, te dis-je… simple Cléante.  » (anaphore) – Acte Ill, scène 8 : « perfide », « traitresses paroles », « infidèle maitresse », « petite scélérate ». (hyperbole) Acte Ill, scène 9 : Cléante parle de Lucile : « je n’aime rien au onde qu’elle, et je n’ai qu’elle dans l’esprit ; elle fait tous mes soins, tous mes désirs, toute ma joie ; je ne parle que d’elle, je ne pense qu’à elle, je ne fais des songes que d’elle…

Je suis deux jours sans la voir, qui sont pour moi des siècles effroyables.  » (hyperbole) – Acte Ill, scène 9 : dans le même morceau de dialogue : « je ne respire que par elle, mon cœur vit tout en elle » (métaphore) – Acte Ill, scène 9 :dans le même morceau de dialogue : « elle d cœur vit tout en elle » (métaphore) – Acte III, scène 9 :dans le même morceau de dialogue : « elle étourne de moi ses regards », cette phrase signifie que Lucile ne veut pas regarder à Cléonte(pérphrase). Acte Ill, scène 9 :Cléonte et Covielle parlent de Lucile et Nicole, ils disent la même chose de différentes manières. (parallélisme) CONCLUSION L’œuvre de Molière est comique et aussi complexe. Il traite de l’apparence, de l’argent, de la haute société. ll se moque de la noblesse, avec les personnages : par exemple, M. Jourdain représente la vanité, et Dorante l’opportunisme. Il utilise la comédie-ballet et des hyperboles, des répétitions, etc. pour que la noblesse ne se sente pas offensée.

Cette œuvre a été au premier moment assez complexe pou moi, pour avoir un langage qui en ce moment n’est pas utilisé et après parce qu’était la première fois que je lisais une pièce de théâtre. Quand j’ai commencé à lire la pièce elle ne me plaisait pas, mais à mesure qu’il avançait elle me plaisait plus. Les spécialités qu’a cette œuvre, le ridicule qu’était M. Jourdain, ont fait une œuvre très comique et très amusante. Pour moi il a eu beaucoup de courage pour ridiculiser à la noblesse de ce moment, pour tout ce que cela signifiait, en laissant un enseignement sur les vraies valeurs.