le rôle des multinationales dans les conflits armés en afrique

PAPER TRAITE NÉGRIERE ET MÉMOIRE DE L’ESCLAVAGE ENTRE VAUDOU, UNESCO ET TOURISTES : LA MÉMOIRE DE LA TRAITE AU BÉNIN. INTRODUCTION Le Bénin est un petit pays d’Afrique Occidentale niché entre le Togo et le géant nigeria. Pourtant son histoire pluriséculaire en fait l’un des pays les plus chargés de mémoire en Afrique.

D’abord grand royaume de Dahomey fondé par les Fons , puis coeur de la traite transatlantique et enfin lieu de confl or 12 pays est le théâtre d’ e Sni* to View réconciliation des mé 01 internationales, les a coloniales , les religio catholicisme, les acteurs culturels oriels divers, le es ONG le vaudou et le prlvés et les touristes , la diaspora et le gouvernement béninois. Si la volonté de copération est bien présente, les intérêts et les visions ne sont pas toujours convergentes et la lutte pour la conquête de l’espace symbolique à Ouidah est bien réelle.

Comment a donc émergé cette conscience d’une mémoire commune? Qui en sont les principaux acteurs et comment agissent ils? Et enfin , comment l’espace public et symbolique est il mobilisé? Telles seront les principales articulations sur lesquelles nous nous pencherons. l- une réelle impulsion mémorielle au Bénin Le Bénin connait une réelle impulsion mémorielle. En effet , il est de l’ouest au 18 ème et au 19ième siècle. Son administration moderne, son armée organisée, sa place stratégique et son économie domestlque le mettent très tôt en relation avec les puissances occidentales.

De même a volonté expansionniste pousse se royaume à leur vendre les captifs issusde ses guerres de conquête: ce qui lui confère sa place de carrefour de la traite. On peut croire que l’influence des puissances étrangères au Dahomey commence avec la colonisation française : en réalité la zone côtière est une véritable plate-forme e rapports de force, où, rivalisent les Français , les Anglais , les Portugais, les Allemands. D’une part, ce passé esclavagiste crée des liens culturels et religieux indissolubles avec les pays de la diaspora comme le Brésil.

A partir de la fin de la Seconde Guerre Mondiale , les tenants de cette diaspora multiplient les échanges culturels avec le Dahomey, leur commune influence portugaise facilitant bien entendu l’entreprlse du patrimoine qui se met en place. D’autre part, l’intérêt occidental pour le Dahomey ne s’étiole pas au cours des décennies et même après les ndépendances, les acteurs privés ou même les pouvoirs publics des anciennes puissances coloniales s’impliquent largement dans cette reconstruction mémorielle qui n’émerge réellement qu’à partir des années 1990.

Ensuite nous pouvons observer l’émergence d’une mémoire partagée. En effet , à partir de 1975, une dictature militaire s’impose dans ce qui est désormais un état décolonisé. Le général Kérékou promouvait une idéologie marxiste dans laquelle les droits civiques 12 idéologie marxiste dans laquelle les droits civiques , l’expression polititique aussi bien que la liberté de religion sont abrogés.

Plus de multiârtisme, plus de vaudou, mals aussi plus d’histoire puisque Kérékou occulte le passé prestigieux du Dahomey,pour mettre en valeur le rôle des esclaves et des paysans (des masses, des « petits gens ») dans le developpement du royaume. Cet appareil répréssif n’était évidemment pas propice à l’émergence des mémoires,mais à partir des années 1990, et la fin de la dictature, un mouvement mémoriel émerge sensiblement, avec pour objectif de stimuler une mémorialisation commune et conciliatrice, qui reconnaît l’histoire dans son ensemble et qui prend en compte tous les représentants de cette mémoire lurielle.

Cest dans cette visée qu’est lancé le projet « Slave Route » , qui suit un agenda culturel comportant : -la création de la journée de commémoration, -l’inventaire de lieux de mémoire, -le receuil des traditions orales, -la promotion des musées de l’esc avage. Tout ceci à l’échelle internationale et chapeauté par l’UNESCO. Il faudrait tout de même noter que même avant la fin de la dictature, des projets semblables sont lancés par des acteurs occidentaux privés, et qui promouvaient leur propre image de l’Afrique. Comme résultat , nous avons la renaissance de Ouidah.

Ouidah est un ancien ort négrier, ce fut d’ailleurs le deuxième et le plus important d’Afrique. et c’est donc dans cette ville queles témoignages de la traite sont les plus frappants, en termes de patrimoine matériel et immatériel( de d’esclaves comme des PAGF 19 et immatériel( des descendants d’esclaves comme des marchands d’esclaves y vivent). Pourtant, aux débuts de la colonisation , Ouidah connaît un déclin économque dramatique , avec une fuite des élites et une marginalisation durant tout le 20ème siècle.

Le projet « Slave Route » ainsi qu’Ouidah de vaudou) avaient donc ainsi pour but de redresser la ituation économique de la ville en mettant en valeur son passé. C’est un pari réussi , puisque l’activité touristique a stimulé non seulement l’économie mais aussi l’intérêt international. Il faut savoir que les monuments de la Slave Route ont été placés le long d’une route de deux miles créée pour l’occasion et qui est devenue depuis un lieu de pélérinage. ll- Des conflits mémoriels, une concurence pour la conquête d’un espace symbolique.

Dans la société béninoise , on ne retrouve pas seulement parmis les descendants d’esclaves ceux d’esclaves envoyés aux amériques qui retournèrent au dahomey , mais aussi les escendants de ceux restés sur le sol dahoméen. Même si nombreux sont conscients des conditions d’esclaves de leurs ancêtres , ils prefèrent ne pas le clamer publiquement car l’esclavage à été stigmatisé pdt longtemps. On aurait pu penser qu’à leur retour, les esclaves afro brésiliens auraient rejoins leur territoires d’origine respectifs situé à l’intérieur des terres.

D’avoir su préservé l’essentiel de leurs cultures , rites et même leurs langues en dépit des quatre siècles de déportation aurait du etre un élément facilitant leur réimplantation et leur réintégration au sein des populations locales. Or contre toute attentes , les ancien 2 leur réintégration au sein des populations locales. Or contre toute attentes , les anciens esclaves affranchis ou expulsés du Brésil vont rejoindre la communauté des esclavagistes négriers portugais ou brésiliens qui se sont installés entre autres ? ouidah ou porto novo pour y effectuer leur funestres activités.

Ceci pourrait s’expliquer par la blessure d’avoir été vendus par leurs propres frère autre fois aux négriers. Entre les esclave déportés et la pop autochtone il yavait donc un crime fondateur de lesclavage qui a créé comme un mur de haine . Les esclaves evenus du brésil navaient plus de liens familiaux et sociaux. L’esclavage peut être défini comme le point de départ de cette identité agouda ,de cette origine commune. Anciens esclaves affranchis et anciens négriers ont réussi à repenser l’esclavage comme une matrice fondatrice ; il sagit d’une memoire , certe négative mais commune.

Les esclaves affranchis sont de loin les plus nombreux, ils ne souhaitent nullement voir évoquer leur passé d’esclave , nulle recherche deleur part est entreprise pour retrouver le patronyme d’avant la déportation au brésil. Les descendants de négriers quant à eux ont pour soucis rincipal de dissimuler leur ascendance pour ne pas avoir à aborder les questions relatives au rôle joué par ces derniers dans l’odieux commerce triangulaire .

Pour brouiller les cartes , les descendant d’esclaves et de négriers se marient entre eux. Cela renforce la solidarité esclavagiste et esclaves ont vaincus la contradiction insurmontable de leur rôles sociaux précédents pour constituer ensemble PAGF s 2 rôles sociaux précédents pour constituer ensemble un groupe social assez fort,capable de confisquer à son seul profit pouvoir culturel , pouvoir économique et par conséquent pouvoir politique.

Dans ce contexte de passé esclavagiste pluriel et conflictuel, le gouvernement du Bénin , l’Unesco et l’ambassade de france ont encouragé le development de projetsofficiels destinés à promouvoir la mémoire de la traite et de lesclavage à travers le tourisme. « Les vaudous sont des entités spirituelles très actives dotées d’une nature ambivalente et multiforme. Les vaudous sont des puissances abstraites qui peuvent manifester leur énergie partout. Ils peuvent être liés soit aux forces cosmiques (le tonnerre, la terre, l’eau, etc. , à un lieu spécifique, à un élément végétal (comme le ogo : l’Iroko), à un homme né dans des circonstances ou des caractéristiques atypiques (les Jumeaux, les enfants hydrocéphales, etc. ), ou encore à un objet trouvé. Ils « ne sont pas des réalités matérielles en tant que telles mais la puissance et la force qui se manifestent à travers elles. Les vaudous ne sont pas ce que l’on voit ou ce qui peut apparaître mais plutôt ce que l’on ne voit pas et qui n’apparait pas » (Gilli).

Chaque vaudou a besoin d’un support (objet sacré ou magique) sur lequel se matérialiser. Par sa médiation, l’homme peut entrer en contact avec la puissance du audou Les articles récents consacrés à Ouidah s’intéressent surtout à la patrimonialisation des cult de la mémoire de 6 9 prolifération de toutes ces pratiques de valorisation, mais aussi de réinvention et de détournement de la mémoire, de l’identité ou de la tradition par certains acteurs ou groupes dans le cadre de luttes d’appropriation de biens matériels ou symboliques.

Dahomey est le berceau du Vodun. Une réligion charactérisée par la trance , la possession et la croyance n l’existence de plusieurs dieux, « les forces mystérieuses ou pouvoirs qui gouvernent le monde et les vie de ceux qui y ésident . Le vodun peut être les forces de la nature et des ancêtres dlvinisés.

Dans la court royale du Dahomey, les symbols de nombreux rois sont associés à des divinités Vodun particulières louées par la famille royale et un groupe élargi. Les Dahoméens asservis ont porté le vodun au Brésil, cuba ,haiti et on contribués ainsi à la naissance de nouvelles réligions, telles que le Candomblé, Santeria, et le Voodoo dans les amériques.

Au début des années 1990, s’appuyant sur les échanges culturels et réligieux établis durant la période de la traite transatlantique , et parallelement au débats estinés à develloper le projet de la « Route des esclaves », les autorités gouvernementales discutèrent par rapport à l’organisation d’un festival vodou, appellé « Ouidah 92, : Festival Mondial des cultures Vodou : retrouvailles Amériques-Afriques Ceci inspiré par la FESTAC (festival des arts et cultures nors et africains).

Les débats par rapport à ce projet étaient pleins de controverses car certains le voyaient comme une tentative de diminuer l’importane accordée au projet de la route des esclaves. Ce projet était supporté p PAGF 7 OF accordée Ce projet était supporté par Bernard Hadjadj, le chef de la mission rançaise de coorporation et action culturelle au bénin. Paulin Hountondji, philosophe et professeur à l’université nationale du Bénin, a soutenu qu’il ne fallait pas charactériser la culture africaine comme une culture vodun ou orisha en désignant le tout par cette partie.

Bien que voulant que le bénin se dirrige dans l’initiative de promouvoir la mémoire de l »esclavage et de la traite transatlanrique des esclaves, il a publiquement disputé l’idée d’un festival se concentrant sur la réligion. Célébrerles réligions dérivées du vodun serait plus accepté par les descendants d’esclaves et les marchands ‘esclaves. Parceque les adorateurs vodun étaient dénoncés , persécutés et envoyés en prisons comme des sorciers qui s’apposaient à la révolutions pendant les années de la dictature militaire.

Le festival pourrait donc souligner l’émergence de la liberté de réligion. Contrairement au projet de « la route des esclave » , l’accomplissement de Ouidah 92 permettrait aux descendants de la famille royale Dahoméenne d’obtenir un gain politique sans mettre de l’emphase sur l’esclavage transatlantique. Le festival ayant été programmé pour le 20 novembre 1992 , à été repoussé en février 1993. Le lieu du festival à généré des disputes. Les chefs vodun d’allada et d’aborney désgnaient chacun leur ville comme host.

Le festival s’est tenu du 8 au 18 fevrier 1993 ? Ouidah , porto nove et Cotonou. Le project a été supporté par l’Unesco et Noureini Tidiani-Serpos , le ministre le député déléeué PAGF par l’Unesco et Noureini Tidjani-Serpos , le ministre-conseiller et le député délégué permanent de l’Unesco , était Le personnage important. Malgré la publicité générée , e pape jean paul 2 a décidé de visiter le bénin du troisau cinq février de cette année.

Il ndiquaient d’ailleurs que la réligion catholique pouvait mettre les autres religions sous son aile. Le quatre il a dailleurs rencontré les chefs vodun au cotonou et à renforcé la nécéssité de dialogue entre les différentes religions. Ceux ci lui on dailleurs offert une statue de bois (petite) représentant un dieu comme cadeau. Les trois principaux sponsors de OIJIDAH 92 étaient le ministaire français de coorporation et development , le gouvernement d’allemagne et celuis des USA.

Cet évenement a eu une reception tres positive dans les journaux locaux. le bénin apres le festival a établit le jour national u vodun , célébré tous les dix janvier… Les bas-reliefs colorés décorant les murs des palais constituent un récit constrult sur des images illustrant les événements qui ont marqué l’histoire de dynasties dahoméenne. Les représentation des prisonniers hommes et femmes décapités évoquent égallement les campagnes militaires salariés par le royaume de dahomey contre les royaumes voisins.

La restauration des batiments historiques étaient fait plus dans l’intention de promouvoir la mémoire du royaume que celle de l’esclavage. Cependant, la promotion et l’investissement inancier dans le restauration du palais, aussi bien que la promotion de la mémoire des criminels, ont transmis un messa e contradictoire parce que d’autres proiets visant à d 19 criminels, ont transmis un message contradictoire parce que d’autres projets visant à developer la mémoire publique de l’esclavage des victimes étaient en cours dans le pays simultanémnt.

En 1967 le vieux fort portugais de sao joao batista da ajuda à Ouidah est devenu le musée ouidah d’histoire. Le musée occupe une zone d’environ deux acres et comprend un bâtiment) à deux étages où les collections ont été (affichées), une chapelle, un arrrison. Selon sa conception originale , au rez de chaussée , la première pièce montre différentes carte européennes de l’afrique de louest et la baie du bénin datant de 17 et 18 eme siècles.

La deuxième pièce a pour thème la forteresse portugaise de SAO JOAO DE BATISTA da ajuda et contient de nombreux plan et dessins représsentants le fort. la troisième pièce elle traite du royaume de savi et contient de nombreuses photos de dirrigeants locaux etc. la quatrième chambre conrient les photos telles q celles de l’histoire de dahomey , par archilabarld dalzel. , la clnquième se concentre sur Is ontacts entre dahomey et le brasil et le portugal. Etc , on a jusquà 10 pièce ayant à chacune leur spécificité.

La collection du Musée d’Histoire de Ouidah compte plusieurs objets étroitement liés à la culture du royaume, y compris une tenture avec les emblèmes des rois et les tambours traditionnels. Des images des cérémonies et de la guerre entre la France et le Dahomey témoignent des moments de l’histoire du royaume. Ill- Une mémoire sélective Les acteurs font prévaloir leur image de l’histoire. Surtout avant les années 1990 , la majorité des acteurs qui romouvaient la mémoire au g