Pour commencer, résumons brièvement l’affaire Outreau. Cest une affaire qui touche des abus sexuels sur mineurs, âgés de 4 ? 12 ans, incluant des viols, des agressions sexuelles et physiques mais aussi de la corruption de mineurs donc du proxénétisme et de la pédophilie. Les abus sexuels sur mineurs constituent une relation sexuelle entre un adulte et un mineur sexuel (en France la majorité sexuelle est à 15 ans), c’est donc un délit ou un crime. Cette affaire se déroule dans le Nord Pas de Calais au cours des années 2000 à 2005.
Cette dernière va déboucher sur racquittement- décision judiciaire qui consiste à libérer un ndividu- de plusieurs accusés. Les victimes dans cette affaire vont donc être multiples. or 10 Les premières victim de comprendre en q qu’est une erreur jud judiciaire. Afin aut expliquer ce nation pénale ? tort causée par des preuves souill es soit par les experts, soit par les victimes elles- mêmes, soit par divers facteurs comme par exemple les facteurs environnementaux.
Mais elle peut aussi être causé par de faux témoignages. Ce qui est le cas dans cette affaire. Dans cette dernière les victimes sont donc allées en prison pendant 5 ans. Cet emprisonnement injustifié va donc voir de lourdes conséquences psychologiques, voire parfois irréversibles. Swipe to View next page Premièrement, les détenus innocents sont isolés de toute vie sociale brusquement et perde tout contact avec le monde extérieur et commence à vivre leur vie carcérale.
De plus, dans le milieu carcéral, les bagarres sont nombreuses cependant, les pédophiles présumés comme c’est le cas dans cette affaire peuvent être isoler afin qu’ils n’aient aucuns contacts avec les autres détenus qui peuvent se montrer très virulents à l’égard des violeurs d’enfants. Pour résumer, une victime de l’erreur judiciaire a perdre tout contact de la vie extérieure, mais aussi parfois de la vie carcérale elle- même. Puis l’emprisonnement va jouer un rôle sur leurs perceptions mentales, liées à des troubles pathologiques du à leur incarcératlon.
La vie carcérale étant très violente, surtout pour une victime de l’erreur judiciaire, on observe chez les victimes des formes de dépressions- ce qui va impliquer une faible estime de soi, une perte de plaisir ou d’intérêt dans des activités quotidiennes- des actes d’automutilations ainsi que des suicides- « Tout cas de mort qui résulte directement ou indirectement d’un acte positif ou égatif accompli par la victime elle- même et qu’elle savait devoir produire ce résultat » Durkheim. En effet, on peut noter le suicide du ferrailleur en juin 2002. Ces manifestations sont exacerbees par l’isolement que provoque l’incarcération.
De plus, les victimes sont focalisées par le besoin permanent d’être disculpées, ce qui provoq 10 d’être disculpées, ce qui provoque des troubles du sommeil, comme par exemple des insomnies mais aussi des troubles de l’alimentation. Ce besoin de liberté est si fort que la victime va oublier ses propres besoins vitaux, d’où les carences sur des esoins élémentaires tels que le sommeil ou l’alimentation. L’emprisonnement injustifié va aussi avoir d’autres conséquences, parfois irréversibles. Premièrement, les victimes ont l’impression d’avoir perdue leur identité et leur liberté.
Leur incarcération ayant effacée ce qu’elles étaient et comment elles envisageaient leurs avenirs. Puis, les victimes ont perdues leurs familles. Dans le cas de cette affaire, les enfants ont été remis aux services sociaux. L’état de tension qui règne en permanence dans les prisons provoque chez les victimes d’erreur judiciaires de la colère et de ‘agressivité envers le système judiciaire. Pour finir, même en étant libre, les victimes ont encore le sentiment d’être en prison et ont donc du mal à retrouver une vie normale, des cauchemars peuvent apparaître, des dépressions, des névroses.
Les tâches quotidiennes sont compliquées à effectuer car pour la population d’un village comme celui d’Outreau, le statut de pédophile ou de violeur ne s’oublie pas et reste très ancré dans les mentalités. De la paranoïa peut aussi voir le jour. Surtout après une telle ampleur médiatique, les victimes de l’erreur peut aussi voir le jour. Surtout après une telle ampleu médiatique, les victimes de l’erreur judiciaire ont certainement du mal à passer inaperçue dans leur village.
Les acquittés vont devoir réapprendre à connaitre leur enfant, ? renouer un dialogue avec eux, ce dernier ayant été perdu à cause de leurs incarcérations. Mais ils vont aussi devoir réaffirmer leur place de parents et regagner une autorité perdue. En résumer, la victime d’erreur judiciaire a l’impression d’avoir perdu son identité ainsi que sa liberté. Il se sait innocent mais il va sentir sur lui le regard des autres. Cela va donc Pempêcher d’avoir ne vie sociale normale ou bien de faire des projets, ce qui va entrainer un repli sur soi.
Pour finir, la victime de l’erreur judiciaire va se sentir trahit par le système juridique. Ce sentiment va être exacerbé dans cette affaire, en effet, la victime va avoir la sensation que la parole de l’enfant est toute puissante. Mais surtout la perte de tout ce qui leur était cher va amplifier cette haine du système judiciaire ; prenons l’exemple de Maitre Marécaux huissier et acquitté dans cette affaire : sa femme le quitte et emporte avec elle ses enfants mais il va en plus perdre son propre cabinet. Deuxièmement, il y a les victimes de l’agression sexuelle.
Dans le cas de cette affaire, ils sont une vingtaine d’enfants et sont âgés de 4 à 12 ans. Ces derniers vont souffrir de multiples traumatismes. Le premier et le plus impor 0 âgés de 4 à 12 ans. Ces derniers vont souffrir de multiples traumatismes. Le premier et le plus important est celui qui résulte de l’agression sexuelle- tout acte de nature sexuelle, non consenti, imposé par une contrainte psychologique ou physique, et considéré comme un crime. Cela implique donc de la violence, on sait que les enfants Delay étaient battus par leur beau père ais aussi de la contrainte et de la violence ainsi que de la surprise.
La contrainte est également présente dans cette affaire, l’enfant pense qu’il doit obéissance à ses parents et donc se laisse faire. Les violences sexuelles sont les plus lourdes de conséquences chez les enfants car elles laissent des traumatismes parfois irréversibles chez l’enfant, surtout au niveau développement de l’enfant. Les traumatismes les plus fréquents à la suite de ce genre d’évènements sont les troubles psychotraumatiques mais aussi des stress post- traumatique. Ces derniers pouvant être rréversible si il n’y a pas de prise en charge.
Pour résumer cela, tout d’abord l’enfant sera en état de choc. Ensuite, la peur va s’installer non seulement de ce qui va leur arriver mais aussi de ce qui va arriver à leur parents : ils veulent que les diverses violences cessent pourtant les enfants ne veulent pas quitter leur environnement, là on peut observer une forme de clivage chez l’enfant. Ensuite, des troubles de l’anxiété vont apparaître, surtout dans des situations de stress. Les enfants, e PAGF s 0 troubles de Panxiété vont apparaître, surtout dans des situations e stress.
Les enfants, en effet, vont être stressés : l’affaire Outreau a été très médiatisées, les noms des différents intervenants, différentes victimes et différentes familles étant pointées du doigts. e résultat de cette médiatisation est l’éloignement des enfants de leurs repères aussi bien familiaux qu’environnementaux. Tout cela va aussi mener à un sentiment de culpabilité, les enfants essayant de se remettre en question et de demandent où et comment ils auraient pu désobéir à leurs parents pour mériter ces violences qu’ils considèrent comme des « punitions
Nous allons voir aussi apparaître des symptômes de stress post- traumatiques- comme mentionné, avec des troubles du sommeil entrainant : insomnies ou cauchemars. Mais aussi des conduites dévitement qui vont empêcher les enfants de se sociabiliser. Aussi vont apparaitre des retards de développement dû à l’état d’hypovigilance. Ensuite, de l’anxiété et de peur qui vont entrainer un isolement social. Ce qui va développer un faible estime de soi. En grandissant, les symptômes peuvent évoluer avec des comportements délinquants, des fugues accompagnées par des prises des substances telles que l’alcool et les drogues. is va naitre le déni chez les enfants du à un mécanisme de défense- différents types d’opérations dans lesquelles peut se spécifier la défense. Les mécanismes prévalent sont différents selon le type d’af 6 0 lesquelles peut se spécifier la défense. Les mécanismes prévalent sont différents selon le type d’affection envisagées, selon Pétape génétique considérée, selon le degré d’élaboration du conflit défensif- cela peut par exemple se traduire par la création d’un monde imaginaire chez l’enfant. Ce mécanisme va se transformer en confusion chez l’enfant.
L’agression sexuelle sur un mineur va influer sur de nombreux facteurs : personnel, l’enfant va avoir du mal à trouver sa place ? cause de Visolement et du manque de confiance qu’il va accorder à l’adulte ; vie sociale, par son passé l’enfant va avoir du mal ? être un « être sociable », cela va être exacerbé par le manque de confiance en lui et aux autres personnes qui vont l’entourer ; scolaire, l’enfant va avoir du mal à se concentrer et sera surement en échec scolaire, il en va de même pour la vie professionnelle. our finir cela va aussi se répercuter dans la vie amoureuse de ‘enfant en grandissant, l’enfant va avoir du mal, en grandissant ? avoir une vie sexuelle épanouie. L’enfant se sent trahit, leur vulnérabilité leur fait comprendre que l’adulte est puissant. Mais va aussi naitre de leur vulnérabilité un sentiment d’incompréhension. Dans cette affaire, les victimes collatérales sont aussi nombreuses, en effet tout est remis en cause surtout après le procès en appel qui se déroula en Novembre 2005 à la cour d’assise de Paris. Pour commencer le juge chargé de l’affaire était un mag 7 0 Novembre 2005 à la cour d’assise de Paris.
Pour commencer le juge chargé de l’affaire était un magistrat Fabrice Burgaud- âgé de 29 ans, cette affaire était d’ailleurs sa première. Il va entièrement faire confiance à un seul témoin. Dans ce procès il ne va privilégié que [‘instruction à charge et négligé l’instruction à décharge. C’est à dire qu’il ne va pas recueillir tous les éléments en faveur et à l’encontre des mis en examen, contrairement à ce que stipule l’Article 51 du L 16 Juin 1981 (1) : le juge d’instruction procède, conformément à la loi, ? tous les actes d’information qu’il juge utiles à la manifestation de la vérité.
II recueille et vérifie avec soin égal, les faits et les circonstances à charge ou à décharge de l’inculpé. » Sauf que le témoin déclare lors des Asslses de Saint Omer qui se sont tenus en 2004 avoir menti. Cela va dès lors ébranler le système judiciaire français qui a donc essayer de réconcilier les français avec ce dernier en ouvrant une instruction à Paris. De plus, on juge que les expertises psychologiques étaient de mauvaises qualités et qu’elles ont prises une part trop importante dans le jugement de cette affaire. Pour finir, il y a eu un non respect de la présomption d’innocence.
Ce qui signifie en d’autres termes : que toute personne qui se voit reprocher une infraction est réputée innocente tant que sa culpabillté n’a pas été légalement prouvée, conformément à Farticle 11 de la Déclaration Universe 0 culpabilité n’a pas été légalement prouvée, conformément ? l’article 11 de la Déclaration Universelle des Droit de I’Homme toute personne accusée d’un acte délictueux de 1948 (ONU) : « est présumé innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront eté assurées.
Nul e sera condamné par des actions ou omissions qui au moment où elles ont été commises, ne constituait pas un acte délictueux d’après le droit international ou national. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable où l’acte délictueux a été commis. » Les familles en règle générale sont des victimes collatérales dans cette affaire.
En effet, la famllle proche ainsi qu’éloignée va avoir un sentiment de honte vis- à- vis des actes présumés qu’auraient commis leur proche, mais aussi une certaine angoisse- réaction du sujet chaque fois qu’il se trouve dans une situation raumatique, c’est- à- dire soumis à un afflux d’excitations, d’origine externe ou interne, qu’il est incapable de maitriser. – que leur propre histoire ou bien leur identité soit alors divulguer par les médias qui ont joué un rôle important dans cette affaire.
De plus, après l’acquittement des inculpés, les familles vont devoir apprendre à ne pas douter de la parole de leurs proches mais au contraire à aider les acquittés à se refaire une place dans la société, tout en mettan PAGF 10 contraire à aider les acquittés à se refaire une place dans la société, tout en mettant la peine qu’elle ressent pour eux afin de es faire évoluer. Cependant, comme on a pu le voir, la famille souffre car elle finit par éclater lors de genre d’affaire. Les enfants sont aussi des victimes collatérales.
Ils ont été séparés de leurs parents parfois pendant plus de 3 ans. Ces derniers ont d’ailleurs encore aujourd’hui du mal à s’en remettre et souffre parfois de problèmes comportementaux, d’estime de soi et prennent le plus souvent diverses substances. La société est aussi une victime collatérale et plus particulièrement dans cette affaire. Elle a souffert de la sur- médiatisation. En effet, cette dernière plonge dans ‘incompréhenslon les français qui s’interroge sur qui sont les victimes réelles, qui sont les pédo- proxénètes.
Mais aussi certaines institutions comme les experts psychologiques et professionnels qui sont accusés de faire pression sur les uges. Pour conclure, dans cette affaire, les victimes qui reviennent le plus souvent sont les familles : les enfants sont victimes à la fois des agressions sexuelles présumées mais aussi les parents des enfants qui ont été incarcérés à cause de Perreur judiciaire. De là, l’affaire va pointer du dogt l’Incompréhension et la méfiance des français face au système judiciaire.