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1. L’auteur : Guy de Maupassant Guy de Maupassant, né Henry-René-AIbert-Guy de Maupassant le 5 août 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques et mort le 6 juillet 1893 à Paris, est un écrivain français. Lié à Gustave Flaubert et à Émile Zola, il a marqué la littérature française par ses six romans, dont une Vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, mais surtout par ses nouvelles (plus de 300), parfois intitulées contes, comme Boule de Suif en 1880, Les contes de la bécasse en 1883 ou Le Horla en 1887. es œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence u fantastique et la maitrise stylistique. La carrière littéraire de Guy de Maupassant se limite à une décennie – de 1880 ? 1890 – avant qu’il so quarante-deux ans d de Maupassant cons encore par les nomb 2*1. La fable sy or 15 to View Olie et meure ? son vivant, Guy er plan, renouvelé es de ses œuvres. La forme du Horla est celle d’un journal intime. Le narrateur s’y exprime à la première personne.

Il nous rapporte son trouble et ses angoisses : il sent autour de lui la présence d’un être invisible, présence qui le conduira peu à peu à des actions démentes et irrationnelles. Dans les page ernières lignes de la nouvelle, face à la persistance de cette présence, il entrevoit sa propre mort comme ultime délivrance. Prenant ancrage dans le surnaturel, cette œuvre porte en elle d’extraordinaires contrastes dans les niveaux d’intensités de langage. L’histoire débute en Normandie, près de Rouen, au printemps. Le narrateur se repose dans son jardin.

Il observe un convoi de navires traverser la Seine et remarque un magnifique trois-mâts brésilien. Cinq jours plus tard, le narrateur se sent envahi par une mélancolie inexplicable. L’angoisse d’un danger imminent l’étreint, il devient insomniaque. Il va consulter un médecin qui lui prescrit un traitement. Nullement soulagé, le narrateur est en proie à une terreur inexplicable. Ses nuits sont hantées par un cauchemar récurrent, au cours duquel il est agressé par un être invisible. Son état empire au fil des jours. Il se sent suivi par une présence invisible tout près de lui.

Le narrateur part visiter le Mont-Salnt-Michel. A son retour il pense être enfin guéri. Au cours de sa visite, un moine qui l’accompagnait lui a fait le récit d’une légende locale, qui l’a troublé. Dès son retour à Paris, début juillet, les cauchemars reprennent : il sent sur lui une résence qui aspire sa vie. La nuit suivante, il se lève et trouve sa carafe d’eau vide, sans qu’il se souvienne avoir 15 sa VIe. se souvienne avoir bu dans la nuit. Celle d’après, il laisse délibérément une carafe d’eau et une de lait pleines.

Le lendemain, la carafe d’eau est vide, celle de lait entamée. Il décide de passer quelques jours à Paris. Dès le premier jour, il se sent mieux, au point d’être persuadé d’avoir été victime de son imagination. Au cours d’une soirée chez sa cousine, le narrateur rencontre le Docteur Parent ; ce spécialiste des pathologies nerveuses procède à une démonstration d’hypnose sur sa ousine. Troublé, le narrateur raconte la séance d’hypnose à ses amis qui se moquent de lui. Il rentre chez lui. Deux jours passent dans le calme.

Des verres se brisent au cours de la nuit, les domestiques s’accusent mutuellement. Dans son jardin, le narrateur, terrifié, voit une rose cueillie par un être invisible. Désormais persuadé qu’une créature invisible hante sa demeure, il décide de nouveau de partir de chez lui. Mais toute volonté semble l’avoir abandonné. Le narrateur sent qu’il tombe sous l’emprise de la créature, qu’il nomme le Horla. Un jour, il parvient à se rendre à la bibliothèque de Rouen, mprunte un livre sur les manifestations occultes qu’il lit intégralement en une nuit, sans y trouver un cas correspondant au sien.

Le surlendemain, il appr intégralement en une nuit, sans y trouver un cas correspondant au sien. Le surlendemain, il apprend dans une publication scientifique qu’une épidémie de folie identique à la sienne sévit au Brésil. Se souvenant que sa maladie est apparue le lendemain du jour où il a vu le trois-mâts brésilien traverser la Seine, le narrateur fait immédiatement le lien. Ayant réussi à percevoir sa présence dans un miroir, il décide de tuer le Horla. De sa chambre d’hôtel à Rouen, le narrateur évoque Pincendie qu’il a provoqué dans sa propre maison la veille.

Ses domestiques sont morts brûlés vifs, mais il pense que la nature surhumaine du Horla lui a permis de survivre aux flammes. Il se persuade que le seul moyen de s’en libérer est de se tuer. 5. 2. Questionnaire en 10 questions pour savoir si Le Horla a bien été compris. Ily a une seule bonne réponse par question. QI. De quoi se nourrit principalement Le Horla ? • De viande humaine • De l’eau • De boissons alcoolisées Q2. Quelles sont les victimes collatérales du personnage principal uand il tente de tuer le Horla ? . personne • Sa famille • Les domestiques Q3.

De quel événement nous informe la Revue du Monde scientifique ? • Une famine en Afrique • une guerre en Asie • Une épidémie au Brésil 5 épidémie au Brésil Q4. Comment le narrateur essaie-t-il de se débarrasser du Horla ? • Il provoque un incendie • Il l’empoisonne • Il essaye de lui tirer dessus Q5. L’histoire du livre Le Horla commence quel jour ? • Le 8 mai • Le 14 novembre • Le le 3 février Q6. Quels sont les achats effectués par le protagoniste principal le 21 août ? • Un fusil • une cloture ?? Des persiennes de fer Q7.

Quelle est la fête nationale célébrée au cours du récit ? • L’armistice de la Première Guerre Mondiale 1er mal • La prise de la Bastille Q8. Quelle fleuve passe devant la demeure du personnage principal ? • La Garonne • La Seine • Le Rhin Q9. Comment s’appelle le scientifique qui est parti vivre au Brésil ? • Don Julio Guin • Don Pedro Henriquez LE TROU Coups et blessures, ayant occasionné la mort. Tel était le chef d’accusation qui faisait co our d’assises le sieur PAGF s 5 un malheur dont je fus tout le temps la première victime, et dont ma volonté n’est pour rien.

Les faits se commentent d’eux- mêmes, m’sieu l’président. Je suis un honnête homme, homme de travall, taplssier dans la même rue depuis seize ans, connu, aimé, respecté, considéré de tous, comme en ont attesté les voisins, même la concierge qui n’est pas folâtre tous les jours. J’aime le travail, j’aime l’épargne, j’aime les honnêtes gens et les plaisirs honnêtes. Voilà ce qui m’a perdu, tant pis pour moi ; ma volonté ny étant pas, je continue à me respecter. « Donc, tous les dimanches, mon épouse que voilà et moi, depuis cinq ans, nous allons passer la journée à Poissy. ??a nous fait prendre l’air, sans compter que nous aimons la pêche à la ligne, oh ! mais là, nous l’almons comme des petits oignons. C’est Mélie qui m’a donné cette passion-là, la rosse, et qu’elle y est plus emportée que moi, la teigne, vu que tout le mal vient delle en ctaffaire-là, comme vous l’allez voir par la suite. « Moi, je suis fort et doux, pas méchant pour deux sous. Mais elle ! oh ! là ! là ! ça n’a l’air de rien, c’est petit, c’est maigre ; eh bien ! c’est plus malfaisant qu’une fouine. Je ne nie pas qu’elle ait des qualités ; elle en a, et d’importantes pour un commerçant.

Mais son caractère ! Parlez-en aux alentours, et même à la concierge qui m’a déchargé tout à l’heure… elle v 6 5 caractère ! Parlez-en aux alentours, et même à la concierge qui m’a déchargé tout à l’heure… elle vous en dira des nouvelles. « Tous les jours elle me reprochait ma douceur : « C’est moi qui ne me laisserals pas faire ci ! Cest moi qui ne me laisserais pas faire ça.  » En l’écoutant, m’sieu [‘président, j’aurais eu au moins trois duels au pugilat par mois… » Mme Renard l’interrompit : « Cause toujours ; rira bien qui rira l’dernier. ? Il se tourna vers elle avec candeur : Eh bien, j’peux t’charger puisque t’es pas en cause, toi…? Puis, faisant de nouveau face au président Lors je continue. Donc nous allions à Poissy tous les samedis soir pour y pêcher dès raurore du lendemain. C’est une habitude pour nous qu’est devenue une seconde nature, comme on dit. J’avais découvert, voilà trois ans cet été, une place, mais une place ! Oh ! là ! là ! à l’ombre, huit pieds d’eau, au moins, pt-être dix, un trou, quoi, avec des retrous sous la berge, une vraie niche à poisson, un paradis pour le pêcheur.

Ce trou-là, m’sieu l’président, je pouvais le considérer comme à moi, vu que j’en étais le Christophe Colomb. Tout le monde le savait dans le pays, tout le monde sans opposition. On disait : « Ça, c’est la place à Renard ; » et personne n’y serait venu, pas même M. plumeau, qu’est connu, sot dit sans l’offenser, pour chiper les places des autres. 7 5 Plumeau, qu’est connu, soit dit sans l’offenser, pour chiper les places des autres. « Donc, sûr de mon endroit, j’y revenais comme un propriétaire. À peine arrivé, le samedi, je montais dans Dalila, avec mon épouse. Dalila c’est ma norvégienne, un bateau que j’ai fait construire chez Fournaise, quéque chose de léger et de sûr. -Je dis que ous montons dans Dalila, et nous allons amorcer. Pour amorcer, il n’y a que moi, et ils le savent bien, les camaraux. – Vous me demanderez avec quoi j’amorce ? Je n’peux pas répondre. Ça ne touche point à l’accident ; je ne peux pas répandre, c’est mon – Ils sont plus de deux cents qui me l’ont demandé. On secret. m’en a offert des petits verres, et des fritures, et des matelotes pour me falre causer !

Mais va voir s’ils viennent, les chevesnes. Ah ! oui, on m’a tapé sur le ventre pour la connaître, ma recette… Il n’y a que ma femme qui la sait… et elle ne la dira pas plus que moi !… Pas vrai, Mélie Le président l’interrompit. Arrivez au fait le plus tôt possible. Le prévenu reprit : « J’y viens, j’y viens. Donc le samedi 8 juillet, parti par le train de cinq heures vingt-cinq, nous allâmes, dès avant dîner, amorcer comme tous les samedis. Le temps s’annonçait bien. Je disais à Mélie : « Chouette, chouette pour demain ! Et elle répondait : « Ça promet.  » Nous ne causons jamais plus que ça ensemble. 5 « Et puis, nous revenons dîner. J’étais content, j’avais soif. C’est cause de tout, m’sieu l’président. Je dis à Mélie : « Tiens, Mélie, il fait beau, si je buvais une bouteille de casque à mèche ». Cest un petit vin blanc que nous avons baptisé comme ça, parce que, si on en boit trop, il vous empêche de dormir et il remplace le casque à mèche. Vous comprenez. « Elle me répond : « Tu peux faire à ton idée, mais tu stras encore malade ; et tu ne pourras pas te lever demain. – Ça, c’était vrai, c’était sage, c’était prudent, c’était perspicace, je le confesse. Néanmoins, je ne sus pas me contenir ; et je la bus ma bouteille. Tout vint de là. « Donc, je ne pus pas dormir. Cristi ! je l’ai eu jusqu’à deux heures du matin, ce casque à mèche en jus de raisin. Et puis pouf, je ‘endors, mais là je dors à n’pas entendre gueuler l’ange du jugement dernier. « Bref, ma femme me réveille à six heures. Je saute du lit, j’passe vite et vite ma culotte et ma vareuse ; un coup d’eau sur le museau et nous sautons dans Dalila.

Trop tard. Quand j’arrive ? mon trou, il était pris ! Jamais ça n’était arrivé, m’sieu l’président, jamais depuls trols ans ! Ça m’a fait un effet comme si on me dévalisait sous mes yeux. Je dis : « Nom d’un nom, d’un nom, d’un nom Et Vlà ma femme qui commence PAGF 15 nom !  » Et Vlà ma femme qui commence à me harceler. « Hein, ton casque à mèche ! Va donc, soûlot ! Es-tu content, grande bête.  » « Je ne disais rien ; c’était vrai, tout ça. « Je débarque tout de même près de l’endroit pour tâcher de profiter des restes.

Et peut-être qu’il ne prendrait rien ct homme ? et qu’il s’en irait. « Cétait un petit maigre, en coutil blanc, avec un grand chapeau de paille. Il avait aussi sa femme, une grosse qui faisait de la tapisserie derrière lui. « Quand elle nous vit nous installer près du lieu, « là qu’elle murmure : I n’y a donc pas d’autre place sur la rivière ? « Et la mienne, qui rageait, de répondre : Les gens qu’ont du savoir-vivre s’informent des habitudes d’un ays avant d’occuper les endroits réservés. ? Comme je ne voulais pas d’histoires, je lui dis : Tais-toi, Mélie. Laisse faire, laisse faire. Nous verrons bien. « Donc, nous avions mis Dalila sous les saules, nous étions descendus, et nous péchions, coude à coude, Mélie et moi, juste ? côté des deux autres. « ICI, m’sieu l’président, il faut que rentre dans le détail. « Y avait pas cinq minutes que nous étions là quand la ligne du voisin s’met à plonger deux fois, trois fois ; et puis voilà qu’il en amène un, de chevesne, gros comme ma cuisse, un peu moins #t-être, mais presq