l. Pour ou contre la dollarisation ? A. Aspects positifs – Permets d’éviter les crises. Dans le cas d’une dollarisation totale, par l’élimination de la monnaie nationale, la devise ne peut plus être menacée ni par une forte dévaluation, ni par une brusque sortie de capitaux anticipants, à tort ou à raison, une dévaluation. Elle favorise les investissements étrangers, l’investissement domestique et donc la croissance par la baisse des taux d’intérêt qu’elle Sni* to View engendre. La baisse publique.
Cette baiss es ora également la dette art de la disparition de la prlme de risque r la baisse des coûts d – le et d’autre part de financières. • En annulant tout risque de change, la dollarisation participe à la stabilisation des prix et réduit les coûts des transactions. La résultante directe est une meilleure intégration commerciale et financière tant avec le pays dollariseur qu’avec l’économie globale, intégration qui est, par ailleurs, considérée comme une condition nécessaire à une croissance soutenue et stable. Elle empêche tout financement inflationniste de l’État et de ‘économie, ce qui accroît l’utilité de la monnaie dans toutes ses fonctions (unité de compte, moyen de paiement et réserve de valeu Dans les conditions d’une instabilité économique dans un pays, la confiance dans la monnaie nationale diminue. Une forte inflation et un déficit budgétaire important sont des facteurs qui influencent négativement la tendance à utiliser la monnaie nationale comme monnaie de change ou d’épargne. Pour les pays rencontrant ce genre de problème, la dollarisation devient très souvent la meilleure solution.
Ansi, les institutions financières du pays s’en trouvent renforcées, ce qui crée un climat favorable ? l’investissement tant d’origine interne qu’international. Effet sur le système financier. La bancarisation de l’économie progresse avec l’augmentation de la confiance des agents dans le système bancaire. une plus grande confiance des agents facilite l’intégration du marché financier domestique. Les banques profiteraient de la diminution de l’obllgation pour conserver un montant élevé de réserve.
L’économie bénéficierait alors de marchés financiers plus rofonds et dune facilité accrue à l’emprunt ou au prêt sur ces marchés financiers internationaux. Par contre, en Russie, selon les économistes, la dollarisation freine le développement du marché financier national. Du point de vue de la politique, la dollarisation permet de renforcer l’image des régimes nationaux et de favoriser l’investissement grâce à une stabilité monétaire et un cours de la devise sûr. La égitimité des régimes politiques est assurée par ce phénomène et résulte en un gain de stabilité favorable, au retour t au maintien de la confiance.
B. Aspects négatifs – Érosion de la souveraineté monétaire. La perte de souveralneté monetaire incluse dans la dollarisation ne se réduit pas à la disparition d’un symbole d’identité nationale. Avant cela, elle implique surtout une annihila PAG » OF d la disparition d’un symbole d’identité nationale. Avant cela, elle implique surtout une annihilation de la politique monétaire et de change. Avec la disparition de la monnaie domestique, la polltique économique ne peut plus recourir à l’instrument du taux de change.
Le recours à toute forme de politique monétaire est également exclu. Puisque la monnaie nationale représente le symbole d’un pays indépendant, l’utilisation de la devise et l’abandon de la monnaie nationale peut toucher également la fierté des citoyens d’un pays. – L’abandon de la disparition de la fonction de prêteur en dernier ressort assumée traditionnellement par la Banque centrale. Quand le pays n’émet plus sa propre monnaie, il perd le contrôle sur sa propre économie, y compris l’élaboration de sa politique monétaire et la fixation du cours de change.
Ainsi, se réduit ? zéro la protection du système bancaire et financier garantie par la présence d’un prêteur en dernier ressort – la Banque Centrale. De plus, la Banque Centrale perd le profit obtenu d’émission de la monnaie nationale. En contrepartie, c’est la Réserve Fédérale des Etats-Unis qui a ce rôle. Ce risque fragilise le système bancaire et réduit sa capacité à émettre des crédits, ce qui renforce le risque déflationniste. La perte d’autonomie monétaire lors de chocs ou de déséquilibres économiques d’origine interne ou externe.
Le pays dollarisé ne décide plus sur la politique monétaire, c’est la Banque centrale du pays émetteur de la devise qui détient le pourvoir et le contrôle. Ainsi, compte tenu des différences de régimes de croissance et de détient le pourvoir et le contrôle. Ainsi, compte tenu des différences de régimes de croissance et des décalages entre les cycles économiques des deux pays, la probabilité de chocs réels ou même nominaux sur l’économie du pays dollarisé augmente, la politique monétaire menée dans le pays dollariseur pouvant elle-même être à l’origine de tels chocs.
Le niveau de la production nationale devient, de ce fait, extrêmement sensible aux chocs externes et le risque de déflation, déjà élevé dans un régime de caisse d’émission, est fort. Ces influences négatives de la dollarisation sur un pays déterminent la dé-dollarisation. Plusieurs pays lancent des campagnes pour réduire ce phénomène. En Moldavie, pays émergeant, par exemple, en 2011 la BERD a lancé un programme d’emprunt dans la monnaie nationale, pour inciter les agents économiques à emprunter dans la monnaie afin de renforcer cette dernière et diminuer la prédominance du dollar.
Au Congo, le dollar était d’abord utilisé comme intermédiaire des échanges dans le trafic des matières premières, dans les transactions immobilières et dans les opérations d’achat des véhicules. L’usage de cette devise a mené vers la persistance de l’inflation et de la dépréciation de la monnaie nationale. En effet, en 2012, ont été injecté des billets à valeur faciale élevée pour utter contre la dollarisation et encourager la monnaie nationale. Dans un même temps, il faut prendre en compte le fait que le processus de la dollarisation n’est pas irréversible.