les registres

LES REGISTRES LITERAIRES Le registre épique, repose sur la réaction d’admiration du lecteur devant les exploits de héros surhumains.

Utilisant le sublime et les procédés d’amplification (accumulations, images, hyperboles, superlatifs les textes épiques exaltent des figures dépassant l’humanité et les réalités ordlnalres Les procédés du registre épique sont : lexicalement, un effet d’emphase et d’amplification qui correspond à la solennité du chant épique ; syntaxiquement des phrases longues et complexes qui amplifient l’action représentée, la modalité exclamative qui ouligne les sentiments du narrateur,des effets symétriques et de parallélisme qui manifestent l’apposition et l’affrontement au point de vue des f métaphores, qui s’aj violence, des hyperb s. l’amplification, des ac marquent la profusio or 3 paraisons et des puissance et de ontribuent ? mérations, qui rboliques.

Le merveilleux séduit le lecteur en le taisant entrer dans le domaine de l’imaginaire et du rêve (registre onirique). Très repérable dans le conte traditionnel, le merveilleux met en scène des personnages et des paysages magiques, qui émerveillent, ?tonnent le lecteur bien qu’il les sa Swipe to View next page sache inventés.. La narration est marquée par des indices qui se dégagent de tout réel comme « II était une fois… » ou encore « Ils se marièrent et vécurent heureux » en laissant libre cours ? l’imagination. Le registre lyrique : l’adhésion du lecteur fonctionne aussi par l’identification avec l’auteur à travers les confidences. Il a donc l’aspect intime d’une confession.

Tirant son nom de la lyre d’Orphée, héros e poète de la myhtologie grecque, le registre yrique correspond à l’expression des sentiments qu’ils soient heureux (joie, bonheur d’aimer, enthousiasme, exaltation de la beauté ou élégiaques, exprimant la plainte et la mélancolie. Le registre pathétique : quand les procédés visent à créer des effets particulièrement forts, déclenchant la pitié , on parle de registre pathétique, l’adjectif pathétique venant du grec pathos, signifiant « passion, souffrance Le registre pathétique concerne tous les énoncés qui suscitent chez le lecteur une émotion violente, douloureuse, voire des larmes.

Il e caractérise par une syntaxe de l’émotion (musicalité, phrases exclamatives ou interrogatives), des termes appartenant au réseau lexical de la souffrance et des sentiments violents, des hyperboles, des images fortes. L’émotion que ressent le lecteur est d’abord due au récit d’événements malheureux (séparation, misère, mort) et au fait que le lecteur s’identifie récit d’événements malheureux (séparation, misère, mort) et au fait que le lecteur s’identifie au personnage qui les subit. Le registre tragique présente des personnages hors du commun ux destlns marqués par la fatalité. Il dépasse ainsi le registre dramatique en montrant, de façon obsessionnelle, une situation sans issue qui repose sur rintervention d’une force supérieure ou d’une divinité, sur une obligation morale ou sur l’emprise d’une passion.

Le héros tragique exprime sa douleur devant l’étendue du malheur qui le frappe en particulier à travers l’imprécation qui souhaite la ruine, le malheur ou la malédiction, mais qui peut aussi exprimer une révolte contre la cruauté des dieux, le destin cruel ou une situation injuste, à travers la supplication, sous orme d’une prière. Le registre tragique introduit ainsl la terreur et la pitié devant la force du destin qui frappe les protagonistes et le caractere inéluctable de l’échec. A l’inverse du registre pathétique, il ne s’agit pas ici de faire s’identifier le lecteur à une plainte, mais d’aller parfois jusqu’à le gêner en lui montrant la douleur dans ce qu’elle a de plus désagréable et de plus sauvage ; d’exprimer une colère à la fois solennelle et extrême devant l’étendue du malheur – en particulier devant la mort.