RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Université Mouloud MAMMERI de Tizi-Ouzou FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES, COMMERCIALES ET DES SCIENCES DE GESTION DEPARTEMENT DES SCIENCES ECONOMIQUES Mémoire en vue de l’obtention du diplôme de magister en Sciences Economiques Option: Monnaie-Finance-Banque Thème Étude comparative d maghrébins cas : Ma Dirigé par : m or 142 Le professeur BOUZAR Chabt-,a Présenté par : Melle BENCHABANE Meriem Devant le jury composé de: président Mr AMMOUR Benhalima, Professeur, Université d’Alger Rapporteur : Melle BOUZAR Chabha, Professeur, LJMMTO. Examinateurs: Mr BENNOUR Abdelhafid, Maître de conférences « A », Université d’Alger. Mr ABIDI Mohammed, Maître de conférences « B U. M. M. T. O Date de soutenance : 26/06/2012 études et surtout pour leur générosité dont je citerai : Tahar, Abdellah et surtout ma belle sœur Rafika. A ma belle mère ZAHIA; – A mes précieux neveux et nièces que j’adore mes amis de toujours : Melina, Thamila, Sonia ; – Enfin, à mes précieux amis qui m’ont fourni aide et soutien moral indéfectible tout u long de ce travail et contribuer par leurs grands cœur à la réalisation de ce mémoire : Hocine, Nabila, Koceila, Mohamed, Rédouane et en particulier Khaled. Meriem SOMMAIRE Introduction générale Partie : Cadre général du marché financier et étude comparée de l’environnement économque au Maroc, Algérie et Tunisie Introduction à la première Partie 6 Chapitre :Cadre Général du marche financier Section 1 : Anatomie du marché financier Section 2 : Rôle, fonctions et caractéristiques d’un marché financier dynamique — — 42 Chapitre Il : Etude comparée de l’environnement économique au Maroc, Algérie, Tunisie. Section 1 : Situation économique . 66 Section 2 : Organisation et fonctionnement des marchés financiers maghrébins .
Chapitre 11: Performance des marchés boursiers maghrébins Section 1 : L’introduction en bourse . 159 Sectlon 2 : Etude comparée du développement des bourses Conclusion de la deuxième Partie 212 Conclusion Générale . 213 Bibliographie Annexes INTRODUCTION GENERALE Maroc, Algérie et Tunisie Introduction à la deuxième Partie 120 Chapitre : Architecture des marchés financiers Maghrébins 144 maghrébines 188 Section 1 : les structures administratives et rofessionnelles 123 juridiques peu favorables aux droits des créanciers. Au total, une situation de rationnement du crédit est créée pour les agents économques, alors que les banques sont structurellement sur- liquides.
Cette situation joue en faveur du potentiel économique de la région, alors qu’en l’absence d’alternatives de financement, la pénurie de crédits bancaires pèse particulièrement sur les PME et se traduit, pour les particuliers, par de faibles taux de bancarisation. Une telle situation n’est pas propre au Maghreb néanmoins, elle caractérise de manière énérale les pays en développement — parmi lesquels les trois pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) sont loin d’être les moins bien classés. Pourtant, la région ne suscite pas le même intérêt, elle est celle qui, aura sans doute reçu le moins d’IDE ces dernières années, y compris de la part de ses plus proches voisins européens.
Sa médiocre insertion dans le commerce international ne lui permet pas d’afficher les taux de croissance de à qui distinguent les pays « émergents L’intérêt pour le Maghreb renait cependant aujourd’hui, lié à un double phénomène de rise de conscience d’une communauté de destin des deux côtés de la Méditerranée et de la sortie de l’Algérie d’une longue et terrible crise interne. Pour beaucoup d’entreprises européennes, particulièrement françaises, PAIgérie a les traits ? présent d’un territoire quasiment vierge, où tout est à (re)faire, alors que les rentrées de la rente pétrolière vont croissant, on en oublierait presque les sérieuses difficultés que présente ce marché, comme ses deux voisins. temps, lentement, l’intérêt se porte sur les flux financiers que génèrent les résidents maghrébins en Europe.
Longtemps, ces transferts auront été incroyablement négligés, compte tenu de ce qu’ils représentent : des flux financiers annuels qui atteignent bien un quart de la balance de paiements d’un pays comme le Maroc et dépassent en montant toutes ses autres sources de devises. Sans doute a-t-on longtemps cru qu’une telle manne ne pouvait que se tarir, alors que les migrants, dans leur grande majorité, abandonnaient Vidée d’un retour au pays et pourtant, les sommes transférées croissent, et de manière importante. Depuis dix ans, aussi bien, les trois pays du Maghreb ont réussi ? maîtriser elativement leur inflation, et leurs cours de change ont été stabilisés.
Le rapprochement n’est pas souvent fait, alors qu’il parait déterminant : l’argent n’est plus seulement envoyé au pays pour le soutien familial, il y est investi et épargné. Il tente de profiter du différentiel de pouvoir d’achat qui existe entre les deux rives de la Méditerranée. L’importance des sommes en jeu justifierait qu’une institution soit créée pour organiser la collecte de l’épargne issue des transferts sur des bases nouvelles, ainsi que son réemploi productif. Une institution qui ne demanderait pas un uro de subvention et qui dérogerait ainsi aux schémas classiques de l’aide internationale. une institution dont les chances d’existence sont très mesurées.
Une invoque inévitablement l’apport, sous forme d’aides, de capitaux longs, le financement de grandes infrastructures, ou encore le soutien au capital-risque. On oublie ainsi généralement l’essentiel : le rôle des marchés financiers, sur le terrain, dans la sélection des projets. Depuis vingt ans, les marchés financiers font l’objet de toutes les attentions et de toutes les polémiques, ils ont pris une place inattendue, sans précédent dans l’économie ondiale et ont déclenché tous les intérêts avec une violence naguère réservée aux passions polltiques ou religieuses. Ils sont devenus un système généralisé que toute économie cherche à développer.
Les marchés financiers sont alors l’un des facteurs explicatifs directs de la chute des idéologies socialistes et des économies dirigées. Apres des années de dirigisme et de participation de l’Etat, un systeme économique ayant montré ses défaillances, les pays Maghrébins ont vite fait de lancer un vaste programme de réformes visant le passage d’une économie d’endettement à une économie de marché. L’un des principaux chantiers est la création de marchés financiers capables de drainer Vépargne aux emplois les plus productifs. En effet, le système financier des pays maghrébins, était, avant la première phase de la libéralisation financière des années 90 caractérisé par une étroitesse, une faible profondeur et une non diversification.
Cette situation résultait d’un ensemble de causes parmi lesquelles on peut citer : – une économie située dans ces premières étapes de développement conditionnant le niveau de développement financier – une faiblesse du niveau ménages et de la plupart iveau de revenu des ménages et de la plupart des agents economques ; – un manque d’infrastructure financière ; 2 – une intervention du gouvernement dans le système financier et une expérience de répression financière ; – un cadre légal et règlementaire non attractif et une gestion prudentielle non rigoureuse ; – une gestion monétaire non rigoureuse et non performante ; – rareté des compétences en matière de gestion financière et technique. La nécessité de mobiliser l’épargne (public et privée), et surtout d’assurer une allocation efficiente des ressources financières, commandait une éforme et un approfondissement des systèmes financiers. C’est dans ce sens que les politiques de libéralisation financière ont été initiées.
Depuis les années 90, les pays du Maghreb, à l’instar de nombreux pays dans le monde, ont engagé plusieurs réformes visant la libéralisation de leurs économies axées principalement sur le secteur bancaire, avec une attention accordée à la modernisation des marchés financiers, notamment boursiers. « Le développement substantiel de ce dernier est une condition nécessaire à une libéralisation financière complète »1. Le marché financier evrait d’une part aider à la diversification du système financier, et surtout à créer la concurrence vis-à-vis du système bancaire, pour plus d’efficience dans ce dernier. Et d’autre part, il concourt au dévelo omique et est considéré appréciable dans l’amélioration de la gouvernance des entreprises et l’attractivité des capitaux étrangers.
Toutefois, la dynamque et l’investibillté d’un marché boursier d’un pays est tributaire dune part du niveau du revenu national, du cadre légal institutionnel, réglementaire et fiscal, de l’environnement macroéconomique et de la stabilité politique, a gouvernance d’entreprise, la sécurité des droits de propriété et d’exécution des contrats. Et d’autre part, du niveau de modernisation de l’organisation et du fonctionnement de ce marché. En effet, les réformes engagées par les pays maghrébins ont été axées dans ce sens. De toutes ces constatations, bien des questions invitent à la recherche, mais en ce qui concerne le présent travail, une problématique a retenu notre attention B.
NDONG, « marchés boursiers émergents et politlque d’efficience thèse de doctorat en sciences économiques, université Franche Comté, Pl 02. Dans la mesure où les pays maghrébins ont entrepris des réformes en vue de la création d’un marché financier palliatif au financement bancaire, sont ils parvenu à le mettre en oeuvre d’une façon similaire? Dans une optique de comparaison entre les trois pays maghrébins (Algérie, Maroc et Tunisie), ce travail a pour oh’et de dé ager les écarts de progrès qui existent entre les trois l’homogénéité qu’ils présentent sur le plan de l’unité ethnique, religieuse et linguistique. Cela est dû aussi au contexte économique similaire d’après l’indépendance qui les a mené ? dopter un plan d’ajustement structurel.
L’objectif de la présente étude étant, après avoir cerné certains éléments théoriques relatifs à la question, de déterminer les écarts qui nous permettrons de déceler leurs raisons, de dégager les points forts et les points faibles de chaque bourse et de situer l’expérience algérienne par rapport à ses pays voisins. pour pouvoir y répondre, nous avons émis deux hypothèses • – Si des écarts existent est ce que cela résulte de la différence du niveau de performance économiques et de la mise en application des réformes dans ces trois ays. Ou bien découle des divergences dans le fonctionnement et la structure organisationnelle entre ces trois marchés.
Afin de mener à bien cette étude et répondre aux questions évoquées précédemment, nous avons adopté la démarche suivante : Pour les aspects théoriques, nous avons procédé à la recherche bibliographique (consultation des ouvrages, documents, rapports, articles, mémoires et thèses) et les différentes études et indlcateurs qui ont été réalisées au niveau international (Banque Mondiale, FMI, Banque Africaine de développement, le PNUD, KPMG, l’Union Monétaire et ?conomique de l’Afrique de FOuest et de l’Afrique centrale). Concernant le cadre d’ana ns utilisé les données dernières. Toutefois, le manque de données statistiques nous oblige à faire abstraction de certains indicateurs dans l’étude comparative, qui est réalisée. Ce travail est structuré en deux parties : La première partie constitua nt le soubassement théorique de notre recherche, elle est scinde en deux chapitre : – Nous aborderons dans le premier chapitre les généralités sur le marché financier ; qu’est ce qu’on entend par marché financier, ses intervenants, ses egments, son rôle et ses fonctions ; Quant au deuxième chapitre, il met en exergue les principales caractéristiques de l’environnement économique de ces pays, à savoir l’Algérie le Maroc et la Tunisie ainsi qu’une revue des réformes engagées pour améliorer l’attractivité de leurs marchés. La seconde partie comportera également deux chapitres, elle est consacrée à l’analyse comparative de la performance des bourses des pays Maghrébins. – Le premier aura trait à la présentation de l’architecture de ces bourses : leurs structures administratives, PAGF OF