3. La IIème république espagnole: Proclamation de la seconde république espagnol: Après Primo de Rivera, le général Berenguer est nommé par le roi pour diriger le pays. Celui-ci tolère la renaissance des syndicats et des partis issus de la gauche en pensant pouvoir les amadouer. À ce moment précis, pour la première fois en Espagne, la droite et la gauche désapprouvent toutes deux la politique menée par le roi. une république est souhaitée et formalisée par le pacte de Saint-Sébastien. Pacte de Saint-Sébastien: Les réformes: – La réforme agraire: République espagnol or 17 Sv. ive to nextÇEge stitution de la IIème Cette réforme était l’une des plus importantes et des plus problématiques depuis la proclamation de la République. Elle concernait principalement les latifundiums* et 2 millions d’agriculteurs sans terre. L’objectif de ce changement était d’installer entre 60 000 et 70 000 paysans propriétaires chaque année sur 700 000 à 900 000 hectares de terres agricoles car ? l’époque pour tous les terrains, il y avait 20 000 qui en étaient les propriétaires.
Pour arriver à cela, le gouvernement expropriait les terres non cultivées en indemnisant bien sûr les propriétaires ou c’étaient des terres qui ont été confisquées préalablement ar la noblesse par cette réforme perdit ses terres sans aucunes indemnisations ayant été effectués. II est compréhensible à ce moment-là que la noblesse ne fût guère enthousiaste face aux réformes de la jeune République et fut évidemment un ennemi politique pour celle-ci.
Lorsque le gouvernement dût confisquer des terres, ce fut lorsqu’il y eut la tentative du coup état du général Sanjurjo et tous les comploteurs notamment issus de la noblesse se virent priver de leurs terres par le gouvernement d’Azaha. Ensuite ces terres confisquées ou expropriées appartinrent à l’Institut de la Réforme graire (IRA) créé spécialement pour l’application de cette réforme avec un budget annuel de 50 millions de pesetas.
L’IRA transférait ensuite ses terres aux juntes provinciales qui à leur tour les transféraient aux collectivités agricoles pour une exploration individuelle ou collective selon la décision de l’ouvrier agricole concerné. Le gouvernement Azaha voulait également créer la Banque Nationale Agraire mais elle ne vit jamais le jour. Son but étalt de pouvoir aider les nouveaux propriétaires issus en général d’une couche sociale pauvre, d’acheter des outils ou autres matériaux agricoles.
Nombreuses terres en Espagne étaient laissés à l’abandon par les propriétaires fonciers, certaines étaient incultivables et d’autres nécessitaient des systèmes d’irrigation. Cette réforme impliquait aussi une amélioration de la condition du travailleur agricole dans les grandes fermes, elle introduisait la journée de 8 heures comme pour les ouvriers travaillant dans les usines et aussi une modernisation des méthodes pour engager des paysans. Cette réforme qui au départ était déjà problématique pour le gouvernement d’Azafia amenèrent encore plus de problème lors de son application.
Il y a eu l’opposition des propriétaires terriens en lançant des actions légales notamment. Le fait également que l’Institut de la Réforme Agraire con PAG » 7 en lançant des actions légales notamment. Le fait également que l’Institut de la Réforme Agraire connut des problèmes essentiellement bureaucratiques. Ensuite de nombreux propriétaires terriens n’avaient pas ou peu de documents prouvant que les terres leur appartenaient et ils pouvaient arriver qu’une seule terre puisse être possédée par un ou plusieurs propriétaires alors qu’elle ne concerne qu’une petite surface.
Ce fut très compliqué pour l’IRA de retrouver les documents attestant que la terre appartenait bien à un ou plusieurs propriétaires, cela explique en parti la lenteur bureaucratique de cette institution. Puis Sen vint rajouter un autre problème qui peut expliquer l’échec de cette réforme, le gouvernement n’a jamais fait d’étude sur la qualité et le rendement des terrains qu’il a exproprié. Et dernièrement, lors des expropriations des terres, le gouvernement nia pas pris en compte les terres servant exclusivement à l’usage pastoral et ces terres étaient de manières générales incultivables.
En conclusion, cette réforme est certes la première tentative en Espagne de répartir les terres de manières équitables mais au final, les paysans furent déçus dans leur attente car ce changement fut lent et dès que la CEDA arriva au pouvoir en 1 933, la réforme fut postposée à une date indéterminée. Seulement 12 000 ouvriers agricoles purent profiter de cette réforme. Elle amena à gérer des paysans déçus et des propriétaires expropriés.
Tous ne contribuèrent guère à la stabilité de l’Espagne les uns en s’appropriant des terres sans ménagement et en provoquant des grèves et des incendies olontaires, les uns en arrivant au pou volontaires, les uns en arrivant au pouvoir par la CEDA et en faisant rétrocéder tous les réformes entreprises par le gouvernement précédent, et en donnant finalement l’appui pour des coups d’état. – Réforme de l’Armée: Loi Azafia de 1931 L’armée était une des institutions les plus importantes. Le ministre de la Guerre, Manuel Azafia, entreprit avec cette lai en 1931 de créer une nouvelle armée professionnelle et apolitique.
Il tenta de rénover une armée qui au siècle précèdent encore fit 18 coups d’Etat avec 39 gouvernements différents en laps de temps e 25 ans. Cependant cette armée connaissait des déficiences administratives graves car il y eut des cas par exemple de soldats qui n’avaient pas de chaussures, le matériel avant 1936 était obsolète…. En 1 917, grande première pour l’armée, un syndicat officiel a été créé « les juntes de défense ». Les revendications furent nombreuses: augmentation des salaires, des mesures de protections contre le caciquisme et le favoritisme, réorganisation des sains de santé dans l’armée et l’administration.
La réforme d’Azana impliquait que le service militaire serait d’un an et non de eux ans même si durant les dernières années, le service militaire était fait pendant 18 mois. Il supprlma aussi l’Académie militaire de Saragosse dont le directeur n’était autre que Francisco Franco. La priorité aussi pour le ministre de la guerre était de réduire le nombre d’officiers et de sous-officiers car pour 100 000 soldats, il y en avait +1- 20 000.
C’était l’armée d’Europe qui comptait un nombre disproportionné de graders par rapport aux nomb 13 000. C’était l’armée d’Europe qui comptait un nombre disproportionné de graders par rapport aux nombre de soldats ont elle disposait à l’époque. Pour arriver à réduire le nombre d’officiers, Azaha, à tous les officiers firent prêter serment de fidélité à la République espagnole et pour ceux qui ne désiraient plus continuer dans l’armée, ils pouvaient prendre une retraite volontaire avec une paye de dédommagement.
Grâce à cela, le nombre d’officiers est passé de +/- 20 000 à +1- 12 000 en 1 an, ce fut un succès. Les généraux et officiers qui firent cette sollicitude, passèrent en deuxième réserve ce qui équivalait pratiquement ? une retraite. Avec cette réforme, le nombre de division diminua e 16 à 8, les lieutenants généraux de 17 à 4, et les Etats-Majors réglonaux furent également supprimés. Nouveauté pour les sous- officiers, s’ils voulaient passer à un grade supérieur, ils devaient passer un examen. ar cette réforme, Manuel Azafia réussit ? purger l’armée de membres peu enclins à la nouvelle République et il essaya de faire une armée qui ne puisse plus au gré de ses intentions intewenir dans la politique comme elle le faisait au XVIIIème siècle. En conclusion, cette réforme créa un mécontentement dans la hiérarchie militaire, ce qui conduit à un désaccord profond dès le ébut de la proclamation de la République jusqu’au coup d’État de Franco en 1936 avec l’appui d’une grande majorité au sein de l’armée.
Réforme de l’Eglise: Article 26Q7 de la Constitution de la IIème République espagnole Cette réforme de l’EgIise implique la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Véritable institution depuis le Moyen-âge, pour implique la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Véritable institution depuis le Moyen-âge, pour la première fois l’EgIise en Espagne n’a plus de privilège du fait de sa position. L Espagne et l’Eglise ne sont plus une seule et même chose. Les biens de celle-ci sont confisqués et les aides publiques envers l’Eglise sont suspendues.
Cela pose un gros problème financier pour IEglise car elle compte dans ses rangs 111 000 membres du clergé (prêtres, moines et religieuses compris) et 5 000 couvents ainsi que de nombreuses églises,… Avant les 31 000 prêtres percevaient des subsides de l’Etat, l’Eglise espagnole dénonça cette situation et commença par l’intermédiaire de pastorale* et de journaux pro-catholique à attaquer la République en particulier le cardinal Pedro Segura. Les nombreuses attaques que fit celui-ci, lui condulslt à être xpulsé en-dehors du territoire espagnole.
Il est clair à cette période que l’anticléricalisme du gouvernement en particulier de Manuel Azafia, engendra de nombreuses inquiétudes parmi les chrétiens espagnoles. Selon Anthony geevor, viendrait du fait du mysticisme fanatique qu’a fait preuve l’Eglise espagnole durant les années 30, impliquant toujours un rouge* commettant un acte contre l’Eglise et qui reçoit un châtiment. Du côté des anticléricaux, ils baignaient également dans une atmosphère mystique mais dans le sens inverse, ils pensaient que des tortures se perpétraient dans des monastères ou que toutes les atastrophes étaient imputées aux jésuites.
D’ailleurs l’une des mesures de la réforme fut la dissolution de la compagnie des Jésuites et de toutes congrégations religieuses liés au P dissolution de la compagnie des Jésuites et de toutes congrégations religieuses liés au Pape par vœu d’obéissance, les biens des Jésuites furent par ailleurs nationalisés. La liberté de culte fut introduite dans la Constitution, la 101 sur le divorce fut votée avec beaucoup de difficulté, le mariage civil est permis ainsi que le mariage religieux.
Il y eut aussi la sécularisation* des cimetières. Il est important de préciser qu’à l’époque moins de 20 % de la population, allait à la messe. Autre mesure qui eut une grande répercussion à l’époque fut l’interdiction d’enseignement par les ordres religieux et la religion ne fut plus un cours obligatoire dans les écoles. Le gouvernement introduisit aussi l’enseignement dans le système scolaire espagnol. Près de 30 ? 40 % de la population était analphabète, la moitié des enfants n’étaient pas scolarisés.
Même si, avec le nouveau programme d’éducation où le gouvernement fit construire près de IS 000 nouvelles écoles avec 4/- 14 000 professeurs formés, ces écoles ‘arrivèrent pas à suppléer tous les enfants devant être scolarisés et ils devaient en plus accueillir les élèves issus de l’enseignement catholique, ce qui compliqua l’affaire pour le gouvernement. Même si Pie XI a reconnu le nouveau régime en Espagne, il n’en reste pas moins que les catholiques espagnols eurent peur de la radicalisation des partis de gauche et des anarchistes.
La plupart n’avait une opinion favorable envers la République. – Statut d’Autonomie: Article 11 à 13 de la Constitution de la IIème Depuis des siècles, l’Espagne ne connait qu’un régime centraliste où toutes les décisions PAGF70F17 espagnole ù toutes les décisions sont prises pour le pays depuis Madrld. L’Espagne compte plusieurs régions avec des diversités culturelles. Trois régions demandèrent le statut d’autonomie durant la République: le Pays-Basque, la Galice et la Catalogne.
Même si elle fut intégrée à l’empire des Habsbourg espagnols, la Catalogne tenta de garder son autonomie en restant à l’écart des affaires du reste de l’Espagne. Exemple: elle ne participa pas guère pendant les conquêtes en Amérique du Sud. Durant la guerre des faucheurs*, la population catalane se révolta contre les troupes castillanes qui commettaient des excès envers ceux- i et la France profita des opinions pro-françaises des catalans pour attaquer les armées espagnoles sur le front catalan. Mais cette guerre se solda par le traité des Pyrénées et la Catalogne resta aux mains du roi d’Espagne Philippe IV.
Pendant la guerre de succession, elle fut aussi du côté des vaincus, les Habsbourg qui étaient moins centralistes que les Bourbons. Depuis toujours, la Catalogne tenta d’avoir un statut d’autonomie par rapport ? l’Espagne. Dès que la république espagnole fut proclamée le 14 avril 1931 Francesc Macià déclare l’Etat catalan en conviant les autres régions à créer un Etat Fédéral. Pour résoudre cette crise, car cette déclaration est un peu prématurée, le gouvernement provisoire pria Macià de changer « l’Etat catalan » en « Generalitat », terme apparu dès 1359 en Catalogne.
La nouvelle Constitution de la République permettant de concéder le statut d’autonomie aux régions qui la sollicitaient, un référend PAGF permettant de concéder le statut d’autonomie aux régions qui la sollicitaient, un référendum fut organisé en 1931 où près de des catalans se déclarèrent pour l’autonomie. Le processus d’autonomie de la Catalogne fut débattu par les Cortes* durant ‘année 1 932, ce fut un débat houleux avec les partis partisans d’un Etat unitaire et centraliste. Les partis de gauche et Azafia sont pour le statut d’autonomie de la Catalogne.
Le IO août de cette même année, le général Sanjurjo lance un pronunciamiento contre le gouvernement socialiste à Séville pour obtenir une République modérée et qu’elle soit plus à droite mais son plan échoua par manque de soutien. Cette tentative de coup d’Etat eut pour répercussion, l’accélération du processus du statut d’autonomie de la Catalogne. La Catalogne aura son propre gouvernement, un parlement, ses propres ministères ‘éducation, d’économie…. La République ne s’occupera que des affaires extérieures, de l’ordre public et de l’armée en Catalogne.
Les langues officielles sous la Generalitat sont le castillan et le catalan. L’Etat catalan sera suspendu en 1934 et son président L. Companys jugé et condamné car il proclama « L’Etat catalan » en octobre de la même année en se rebellant contre le gouvernement de Lerroux avec les ses ministres issus de la CEDA. Elle sera dirigée par deux présidents, le premier Francesc Macl? mais suite à son décès en 1933, Lluis Companys lui succèdera et era président de 1 934 à 1940, année de son exécution par les franquistes.
Les statuts d’autonomie étaient considérés comme dangereux par les centralistes car ils voulaient à tout prix garder l’unité nationale l’unité nationale de l’Espagne. Gouvernement de droite arrive au pouvoir (1933-1936): Après la dissolution des Cortes entreprise par le président Alcalé Zamora en octobre 1933 car le gouvernement d’Azafia n’avait plus le soutien des socialistes et qu’on ne trouva pas de compromis pour former un autre gouvernement. Des élections furent organisés en novembre 1933 où la droite (CEDA) et le entre (Parti Républicain Radical) en sont les grands vainqueurs de cette législative.
L’Action Républicaine d’Azaha ne conserve qu’ 1/3 des sièges par rapport en 1931. Cette diminution de sièges peut s’expliquer par le fait qu’Azana et le PSOE entreprirent une réforme dans la loi électorale. Pour chaque province d’Espagne, avec un nombre de député proportionnel par rapport à la population de la province, si une liste de scrutin établie avec ou sans coalition gagnait les élections, elle obtenait 80 % des sièges et le reste était partagé par les autres partis en fonction es proportions de votes qu’ils ont reçus.
Azafia était persuadé de gagner les élections mais il en fut autrement. Lors de cette élection, les femmes eurent le droit de vote et donc, la masse électorale passa de 6 200 000 à 13 200 000 de personnes en âge de voter. Le vote des femmes contribua à la victoire de la droite surtout envers les partis catholiques ainsi que ceux des petits et moyens exploitants agricoles. La CEDA, grande gagnante de ce scrutin, était dirigée par José Maria Gil Robles. Il n’est ni républicain, ni monarchiste selon plusieurs auteurs pour éviter de mécontenter l’aile gauche de son p 17