La régulation de la glycémie et le diabète Introduction Pendant la digestion, le glucose est absorbé par la paroi intestinale et circule dans le sang. La concentratlon en glucose est alors élevé. un taux de glucose trop élevé dans le sang aboutit à une dégradation des capillaires sanguins. Pour éviter ce phénomène, le taux de glucose doit être maintenu à une valeur d’environ lg/ litre de sang. Ce maintien à un taux constant : la régulation de la glycémie. Cest une régulation hormonale. l. Variations de la gly alimentaires ors Sni* to View rnée avec des prises
Après chaque prise alimentaire, on a une augmentation de la glycémie, suivi d’un retour à la valeur initiale. Le maintien de la glycémie autour d’une valeur constante est dû à un système de régulation hormonale. Après chaque exercice d’I heure, on a une diminution de la glycémie, suivi d’un retour à la valeur initiale. On remarque qu’un apport de glucides va augmenter la glycémie. Dans le pain blanc, les glucides sont moins complexes que dans les spaghetti. Ils sont digérés plus rapidement. Le glucose issu de ces glucides va arriver plus rapidement dans le sang d’où un pic lycémique plus élevé pour le pain blanc.
Ces deux hormones sont fabriquées dans les ilots de Langerhans. On distingue 2 types de cellule : Les cellules alpha qui produisent le glucagon Les cellules beta qui produisent l’insuline Le pancréas est une glande mixte : Elle est endocrine dans le cas de la régulation de la glycémie car les deux hormones produites diffusent dans le sang. Elle est exocrine car les sucs pancréatique sont envoyés le tube digestif. 2- La production d’insuline en fonction de la glycémie Graphe 1 Temps Glycémie Insulinémie AT ( prise de sucre ) 1,5h 1 g. i-l ,40g. I-1 0,70 0,90 10 mtJ.
I-1 45mU. l-1 40 35 Bilan Production d’insuline et el PAG » rif s onnée. stockage direct des lipides ingérés. OAu niveau des muscles : le glucose va être stocké sous forme de glycogène dans les cellules musculaires seulement si le stock n’est pas plein. Le stock de glycogène musculalre est utilisé seulement en cas d’activité musculaire. La plupart du temps notre organisme utilise le glycogène du foie, c’est notre principal réservoir. Au niveau des tissus adipeux : dans les tissus adipeux, il y a des cellules spécialisées dans le stockage des lipides.
Ces cellules sont équipées de grandes vacuoles et elles sont sensibles à l’insuline. Il y a un nombre fixe de cellules adipeuses. Leur formule dépend de la quantité de liquide dans leurs vacuoles. L’insuline va favoriser l’entrée des lipides dans les tissus adipeux. Les lipides seront utilisés ultérieurement pendant des périodes d’hypoglycémie et pendant des efforts prolongés (supérieur à 20min). Une personne entraînée physiquement utilisera plus efficacement les lipides qu’une personne sédentaire.
Une personne entraînée formera de la masse maigre à la place du tissu adipeux – La production de glucagon Quand la valeur de la glycémie est inférieure à la normale (0,8), les cellules alpha du pancréas produisent une hormones hyper- glycémiante : le glucagon. Schéma : rôle du glucagon Lorsque nous sommes a jeun, la glycémie baisse. Cette diminution du glucose sanguin est détecté par le pancréas, ce qui entraîne la production de glucagon par les cellules alpha des ilots de Langerhans. Le glucagon ainsi produit est envoyé hors des cellules alpha par exocytose.
Le glucagon est glucagon ainsi produit est envoyé hors des cellules alpha par xocytose. Le glucagon est ainsi transporté par le sang jusqu’aux organes clbles. Sur les cellules des organes cibles, il y a des récepteurs spécifiques au glucagon. Lorsque ces récepteurs sont activés, ils déclenchent une série de réactions qui aboutit à la libération du glucose à partir du glycogène stocké. e glucose ainsi libéré, circule dans le sang et alimente toutes les cellules de notre organisme. Il y a un équilibre entre la production d’insuline et de glucagon qui permet de réguler la glycémie. Ill.
Les dysfonctionnements de la régulation, les diabètes – Défaut de production d’insuline Graphe 2 Évolution de la glycémie A T = Oh, la glycémie = 1,15 g. l-l Entre T = O et T 1,5h, la glycémie augmente jusqu’à 3,2g. l-1. Entre T = et T = 3h le taux de glucose baisse légèrement jusqu’à 2,6 g. l-l La valeur finale est supérieure à la valeur initiale, il n’y a pas de régulation. L’insulinémie : AT = Oh, la production d’insuline est quasi nulle Ensuite, il n’y a pas de variations significatives. Il n’y a pas de production d’insuline. La valeur anormale de la glycémie est liée au défaut de production d’insuline.
Diabète de e 1 ou Insulino dépendant, c’est à dire que l’injection met chez ces malades de g. i-l . Entre T = 1,5 et T = 3h le taux de glucose diminue jusqu’à 2 g. l-l La valeur finale est supérieure à la valeur initlale, il y a un défaut de régulation. AT = Oh, la productlon d’insuline est de 35 ml_J/l Entre T = O et T = 1,5h, l’insuline augmente jusqu’à 65 mlJ/l. Entre T — et T = 3h, l’insuline diminue jusqu’à 50 mLJ/l Il y a production d’insuline et cette production est proportionnelle à l’évolution du taux de glucose. Donc le pancréas fabrique de l’insuline.
Il s’agit du diabète de Type 2 ou diabète dit « gras » ou le diabète « non insulinodépendant Dans le cas du DT2, il s’agit d’un défaut des récepteurs des cellules cibles. Les récepteurs ne sont plus sensibles à l’insuline, par conséquent le glucose n’est plus absorbé par ces cellules et reste dans la circulation sanguine. IV. Conséquences des diabètes L’excès de glucose de la sang conduit à une dégradation des capillaires sanguins. Les organes ou les parties du corps les plus touchés sont : Les membres inférieurs (les pieds) Les yeux (fond d’œil), donc perte de la vue Le cœur Les reins Le cerveau