La naissance du roman: Antiquité et Moyen Age

La naissance du roman: Antiquité et Moyen Age Premium -Roman : Larousse Œuvre d’imagination constituée par un récit en prose dune certaine longueur, dont l’intérêt est dans la narration d’aventures, l’étude de mœurs ou de caractères, l’analyse de sentiments ou de passions, la représentation du réel ou de diverses données objectives et subjectives ; genre littéraire regroupant les œuvres qui présentent ces caractéristiques. —-Origine : pas prose, vers dans l’EPOPEE (est un long poème d’envergure nationale narrant les exploits historiques ou mythiques d’un h or 11 Antqt : Récits oraux,

Clliade d’Homère:c nté 8/9m avt JC (s/ guer Enlèvement d’Hélène qui ante les épopées), logq ap. + l’Odyssée (retour d’Ulysse ap. Guerre) + Epopée de Gilgamesh : récit légendaire de l’ancn Mésoptm (Irak), 18/17m s, en écriture cunéiforme = 1 des ovr littr les + ancn de lihumnt (histr du roi et tyran Gilgamesh, duel avec son opposé… + Tous les récits oraux inconnus de ts les continents, la narration a d’abord comc p/ l’oral, le chanté : Afrq, Asie, Océanie… Origines antiques Article détaillé : Roman grec.

Les origines premières du roman peuvent remonter aux genres ittéraires pratiqués dès l’Antiquité2, comme l’épopée (l’Iliade, l’Odyssée d’Homère, l’Énéide de Virgile = chant sur Enée, inspiré (d’Hérodote et de Thucydide), la tragédie et la comédie nouvelle (Ménandre, Térence) et même la poésie pastorale. Cest en puisant allègrement dans l’ensemble de ces genres qu’apparait le roman grec, qui se constitue vers le ier s. av. . C. en un genre autonome, comportant déjà ‘aspect composite qui le caractérise au cours des siècles suivants.

Cest la première fois que sont rédigés, en prose, des ouvrages destinés à divertir eur public et développant une intrigue, sinon entièrement vraisemblable, du moins cohérente et plus réaliste que les personnages caricaturaux de la comédie ancienne ou du drame satyrique et que les protagonistes animaux de la fable. Le roman grec se caractérise par la place centrale accordée aux intrigues amoureuses et l’abondance des péripéties (enlèvements, pirates, fausses morts, batailles scènes de reconnaissance… . Les romans de Chariton, d’Achille Tatius ou diHéliodore d’Émèse sont les principaux représentants du genre à nous être parvenus. Certains romans grecs se rapprochent davantage de enres particuliers : Daphnis et Chloé de Longus est fortement influencé par la poésie bucolique grecque (Théocrite) et romaine (Virgile), tandis que les ouvrages de Lucien de Samosate, courts et humoristiques pour la plupart, empruntent davantage aux dialogues philosophiques et aux ouvrages d’histoire.

L’un de ses ouvrages les plus connus, l’Histoire véritable, parodie les ouvrages d’histoire évoquant des peuples exotiques et les PAG » 1 véritable, parodie les ouvrages d’histoire évoquant des peuples exotiques et les récits de voyages invraisemblables en multipliant les péripéties fantaisistes. Ces histoires ne sont pas encore qualifiées de « romans mais tantôt d’histoires amoureuses, tantôt de drames, tantôt encore en employant le terme plasma (mot grec approchant notre concept moderne de fiction).

Les commentateurs des premiers siècles après J. -C. caractérisaient ces histoires comme fictives mais vraisemblables, ce qui les plaçait à mi-chemin entre les histoires mythologiques, fictives et invraisemblables, et les ouvrages historiques, dépeignant des événements réels et vraisemblables. À l’époque romaine sont rédigés des romans antiques en langue atine, comme les Métamorphoses attribuées à Apulée ou le Satyricon attribué à Pétrone.

Satiricon, Pétrone, 1er s : Le Satyricon (ou parfois : Satiricon) est un roman satirique écrit en latin attribué, avec polémique, à Pétrone. Le roman, considéré comme l’un des premiers de la littérature mondiale, mêle vers et prose, latin classique et vulgaire. II est constitué par unrécit-cadre (titré généralement les « Aventures d’Encolpe et trois récits enchâssés : L’Éphèbe de Pergame, La Matrone d’Éphèse et le Festln chez Trimalcion, autant d’intrigues à la vaste postérité littéraire. ???épopée picaresque (suite d’aventr, c/ ordre établi) Le récit conte les aventures, dans une Rome décadente (très certainement avant la fin du ier siècle) de deu PAGF30F11 aventures, dans une Rome décadente (très certainement avant la fin du ier siècle) de deux jeunes gens, Encolpe et Ascylte, ainsi que du jeune amant du premier, l’adolescent Giton.

Encolpe a été frappé d’impuissance par le dieu Priape alors que son ami et rival, Ascylte, convoite l’amour de Giton. MOYEN AGE : Le premier texte écrit directement en « roman » est un texte juridique : il s’agit du Serment de Strasbourg rédigé le 14 février 42, un pacte germano-francique conclu entre les petits-fils de Charlemagne qui se sont disputés le pouvoir à la mort de leur grand-père. ? Pour l’amour de Dieu et pour le peuple chrétien et notre salut commun, à partir diaujourd’hui, en tant que Dieu me donnera savoir et pouvoir, je secourrai ce mien frère Charles par mon aide et en toute chose, comme on doit secourir son frère, selon l’équité, à condition qu’il fasse de même pour moi, et je ne tiendrai jamais avec Lothaire aucun plaid qui, de ma volonté, puisse être dommageable à mon frère Charles. » Jusque là, les textes étaient en effet tous rédigés en latin, langue savante qui s’opposait au roman, langue vernaculaire, ancêtre du français actuel.

La littérature française était née. -Roman = le français du 12ème s, ancien fç, pas latin = populaire, pas élitiste -Causes socio-culturelles à la nsc du genre litr du roman : > Changmt de société, on sart de l’épopée de la chanson de geste qui raconte des exploits guerriers pour aller vers plus de courtoisi PAGFd0F11 l’épopée de la chanson de geste qui raconte des exploits guerriers pour aller vers plus de courtoisie et de réalisme

Le roman s’apprête à devenir une forme littéraire plus apte que le poème épique à projeter et fixer les aspirations d’une société raffinée, à mettre en scène les subtilités amoureuses et les raisonnements intellectuels qu’affectionne l’élite aristocratique. C de Troyes : au service d’une fille de la reine (Aliénor d’Aquitaine) + lien de descendance entre des prg de Ihistoire de Troie et des souverains français (Plantagenêts) + démarche littéraire de clercs (lettrés du Clergé), goût pr litr latine Volonté politique des Seigneurs de faire rayonner leur Cour en roliférant les hlstr chevaleresques -Nsc du ROMAN : 12m s -12m : La poésie est plus personnelle que le roman et ne s’attache pas aux mêmes thématiques; cependant on parle encore de poème pour désigner certains récits narratifs, ou conte. La poésie est destinée à être chantée alors que les romans tendent à être lus.

Le vers est bien plus facile à retenir que la prose et surtout plus divertissant, c’est pourquoi les romans conservent un certain temps cette forme. Cependant, au fil des années, le vers paraît de plus en plus obscur au public; la lecture ilencieuse commence à remplacer la diction orale. On voit alors de plus en plus de textes narratifs en vers retranscrits ou réadaptés en prose, comme Le Lancelot en prose ou le Perceval en prose qui reprennent respectivemen s 1 prose, comme Le Lancelot en prose ou le Perceval en prose qui reprennent respectivement Le Chevalier de la Charrette et Le Conte du Graal de Chrétien de Troyes. 13m s : Apparition du roman en prose Sources du roman médiéval[modifier modifier le code] -ROMANS ANTIQUES : mettent en roman des œuvres de Antqt, en latin, inabordables au peuple Les premiers textes narratifs appelés « romans » sont des traductions plus ou moins fidèles des grandes oeuvres de l’antiquité latine; par exemple l’Alexandre d’Albéric de Pisançon qui est inspiré par le pseudo-callisthène. Le roman de Thèbes, Enéas et le roman de Troie connaissaient les mythes fondateurs de l’antiquité grâce aux oeuvres de Virgile, d’Ovide et de Stace.

Ces trois oeuvres romanesques eurent une influence considérable sur les romans médiévaux. Le roman de Thèbes est composé vers 1 1 55 par un auteur inconnu; il s’inspire à la Thébaide de Stace qui est l’histoire d’Oedipe. Cette oeuvre reste tributaire de la chanson de geste mais annonce le thème romanesque par excellence: l’amour. Le roman de Thèbes, pour la première fois, allie l’exploit guerrier au sentiment amoureux; l’auteur sait évoquer des couples déchirés et créer de touchants personnages féminins.

L’Enéas: son auteur est inconnu, est composé en 1 160, il a été adapté par Virgile. La peinture de l’amour occupe une place de choix puisque l’auteur ne se borne pas à évoquer la passion et le suicide de Didon mais consacre deux mille vers à l’a 6 1 l’auteur ne se borne pas à évoquer la passion et le suicide de Didon mais consacre deux mille vers à l’amour heureux de Lavine et d’Enée, épisode rajouté de toute pièce au modèle antique. our la première fois, l’auteur peint la nalssance du sentiment amoureux dans le coeur d’une jeune fille, rapporte les réflexions des personnages sur l’amour par le biais de dialogues et de monologues. Objets, personnages et lieux sont dépeintes avec minutie. Le roman de Troie a été composé par Benoît de Sainte Maure aux environs de 1165. Cette oeuvre relate la longue guerre de Troie en s’inspirant de compilations de Darès le Phrygien et de Dictys e Crète. Dans son prologue, l’auteur insiste sur l’autenticité de ses sources, la fidélité de sa traduction et ses compétences d’historien.

L’auteur remanie le texte original et utilise lui aussi abondemment la technique de la description, mais tend à la circonscrire à ses éléments les plus significatifs. Il va même jusqu’à affubler ses personnages des petits défauts d’ordre physique ou moral. Il affine les portraits psychologiques afin de mettre à nu toute leur complexité. Son roman accorde une place de choix à l’amour. Cette oeuvre eut une succès considérable, ttestée par sa transcription en prose au cours de XIII slècle. Le roman de Brut a été écrit par Wace en 1555.

Il racconte le voyage légendaire que Brutus, l’arrière-petit-fils d’Enée, accomplit du Latium jusqu’à la terre à la quelle il donnera son nom: la Grand PAGF70F11 l’arrière-petit-fils d’Enée, accomplit du Latium jusqu’à la terre ? la quelle il donnera son nom: la Grande Bretagne. Henri Il avait ? coeur de laisser répandre la prestigieuse tradition bretonne. La legende de roi Arthur: Wace, clerc anglo-normand fréquente la cour d’Aliénor d’Aquitaine. Il transpose en « romani’ l’Historia egum Britanniae, chronique latine écrite par le clerc gallois Geoffroy de Monmouth.

Le mond du roi Arthur, protégé par l’enchanteur Merlin, entouré de ses preux chevaliers Yvail, Perceval, Gauvain et Lancelot, amant de la reine Guenievre, Morgane et ses compagnes. La légende arthurienne s’impose bientôt comme une source d’inspiration privilégiée. Le roman arthurien appartient d’ores et déjà au domaine de l’irréel. Légende arthurienne ou cycle arthurien est un ensemble de textes écrits au Moyen Âge autour du roi Arthur, de son entourage et de la quête du Graal. Elle est un thème fort de amatière de Bretagne. La Chanson de Roland.

Jusqu’au xiie siècle, la chanson de geste et la poésie lyrlque dominent le paysage littéraire et narratif, mais progressivement, un genre nouveau fait son apparition : le roman. Bien que novateur et original, il puise pourtant de nombreux motifs dans les genres littéraires qui l’ont précédé. Il est novateur car il mêle les exploits guerriers de la chanson de geste, la vision amoureuse de la poésie lyrique et puise dans les légendes celtiques. Poésie lyrique[modifier modifier le cod B1 légendes celtiques. Poésie lyrique[modifier modifier le code]

La rupture littéraire amorcée par l’apparition du nouveau genre de la poésie lyrique ne doit pas pour autant masquer une large continuité dans les thèmes et les motifs évoqués par le roman. Il hérite en premier lieu des personnages stylisés de la poésie lyrique : la dame y est une femme mariée de condition supérieure à celle de son prétendant ; l’homme vassal est obéissant à la dame, il est timide et emprunté devant elle et le losengiers est un personnage fourbe, un traître en puissance. Il reprend également le thème de la fine amor, cet amour secret, sacré dans lequel a femme est divinisée, sacralisée.

Il hérite aussi de la Reverdie. La Reverdie est un retour cyclique au printemps qui entraîne la contemplation de la dame par l’amant ainsi que son portrait élogieux fait d’associations entre la beauté de la nature et celle de la femme. La sonorité est également une partie intégrante de la poésie lyrique, car la poésie ne peut se faire sans rimes et le lyrisme ne peut se séparer des sonorités, du Olthme. Cependant, le romancier ne reprend pas ces thèmes à l’identique, très souvent il les réactualise, les modifie et les dramatise.

Mais surtout, il substitue une nouvelle figure à celle du poète amoureux. Le modus operandi de la séduction évolue : la femme ne se séduit plus par des paroles et des chansons mais par des actions. Le personnage du poète est remplacé par le chevalier hérité des chanso mais par des actions. Le personnage du poète est remplacé par le chevalier hérité des chansons de geste. Chanson de geste[modifier I modifier le code] Le héros de la chanson de geste tient ses tralts du héros épique. Il est vaillant, brave, il sait manier les armes, il allie la franchise ? la loyauté et à la générosité.

Par-dessus tout, il sait préserver son honneur. Parmi les nombreux motifs hérités de la chanson de geste, notons celui de la description des armes du chevalier, de ses acolytes ou de ses ennemis, celui des combats et des batailles qui s’ensuivent ou bien encore ceux des embuscades, poursuites et autres pièges qui jalonnent le chemin du héros. On trouve également les scènes d’ambassade chères à la chanson de geste, les scènes de conseil entre un selgneur et ses barons ou encore le regret funèbre (lamentations sur un héros, un compagnon perdu) et la prière du plus grand péril.

Cependant, le roman s’éloigne sur plusieurs points de la chanson de geste : Lancelot du Lac, xve siècle. par sa forme tout d’abord la chanson de geste est une suite de laisses assonancées psalmodiées par des jongleurs accompagnés de vielle. Le roman est bien écrit en vers mais ceux-ci sont organisés en couplets d’octosyllabes à rimes plates ; par l’auditoire ensuite la chanson de geste est écoutée par des hommes installés dans la grande pièce du château alors que le roman est écouté dans la chambre des dames par des personnes plus raffinées et plus cultivées ; 11