La Terre, notre planète, est vivante. Sa chaleur interne, en s’évacuant, induit des mouvements visqueux dans ses profondeurs, en particulier dans ce qui est appelé l’asthénosphère (entre 700 km et 100 à 200 km de profondeur).
Ceux-ci provoquent à leur tour des mouvements des plaques rigides lithosphériques situées à la surface du globe (entre 100 à 200 km de profondeur et la surface): c’est ce qui est communement appelé la tectonique des plaques. Ce sont ces mouvements entre plaques lithosphériques qui sont la principale cause des séismes. Les mouvements relatifs entre les grandes plaques lithosphériques sont or2 de l’étirement, là o e z. ‘ Sv. vx to des rifts et des grand du raccourcisseme eaniques au niveau niques ; evauchement de plaques: on parle de subduction lorsqu’une plaque océanique passe sous une autre plaque (par exemple la ceinture du Pacifique au Chili, Alaska, Japon) ou de collision lorsque deux plaques continentales sont impliquées (par exemple les chaînes himalayenne ou alpine) ; du coulissage latéral (ou décrochement), comme au niveau des failles transformantes ou des célèbres failles de San Andreas Californie, Etats-Unis) ou nord-anatolienne (Turquie).
La surface de la Terre se déforme donc lentement sous l’effet du déplacement relatif des plaques tectoniques. Toutefois ce déplacement ne se fait Swlpe to vlew next page fait pas sans heurts car, dans les zones de contact, les roches s’opposent aux forces auxquelles elles sont soumises (frottements). En résistant à cette sollicitation, les roches se comportent comme un ressort que l’on comprime, elles se déforment : de l’énergie élastique s’accumule. Les roches ne peuvent pas encaisser indéfiniment cette éformation, cette élasticité.
Lorsque les forces en présence excèdent le seuil de résistance des roches, celles-ci cèdent brutalement permettant aux plaques tectoniques de glisser l’une contre l’autre de part et d’autre d’une faille. Au cours de ce glissement, l’énergie accumulée progressivement est libérée en quelques secondes (le ressort se décomprime soudainement) sous forme de chaleur (phénomène de friction au niveau de la zone de contact) et de vibrations (ondes sismiques). Ces vibrations se propagent alors de proche en proche jusqu’à la urface : la Terre tremble.
A la fin du séisme, la zone de contact est à nouveau bloquée, l’accumulation d’énergie recommence pour démarrer un nouveau cycle. Ce mécanisme se produit dans la partie la plus superficielle de la croûte terrestre (dans les 15 premiers kilomètres dans le contexte français). Plus profond, les roches ont un autre comportement mécanique : elles sont ductiles, c’est-à-dire qu’elles accommodent la déformation de façon régulière par glissement continu, sans produire de séismes (glissement asismique).