Le vaisseau d’or

Poème a analyser : Le Vaisseau d’or Depuis la nuit des temps, la poésie existe à travers le monde. Elle a été utilisée à plusieurs fins par maints poètes. Qu’elle fut écrite pour une chanson, une pièce de théâtre ou bien un poème, ce style bien particulier a su charmer un grand nombre de personnes. Derrière celle-ci se cachaient et se cachent toujours ces hommes et ces femmes possédant une large connaissance sur récriture : les poètes. Chaque époque, chaque pays eurent leurs poètes.

Vers la fin du 19ème siècle, l’un d’entre eux grava son nom dans l’histoire de la poésie et ce à travers le monde ar la création de plusieurs poèmes qui sont encore aujourd’hui à l’étude : Émile Nelligan. Il fut «une figure romantique à la carrière littéraire trag poésie canadienne-fr ça’ or7 compositeurs québé s s. to nextÇEge 1896 et 1899, il écrit le poème Hiver senti ui a fait passer la rne. »l Plusieurs a poésie. Entre piètes. Mentionnons s sont abordés de façon répétitive dans sa poesie notamment l’amour, la mort et la folie. Ce qui est le cas dans le poème Le Vaisseau d’or.

Dans le texte qui suit, vous trouverez une description théorique ainsi u’une interprétation plus générale de ce poème. «En réalité, le vaisseau n’ Swipe to View next page n’est qu’un prétexte : c’est le cœur du poète qui sombre dans l’abime du rêve. Autrement dit, c’est le naufrage de l’intelligence lucide. »2 Émile Nelligan nait le 24 décembre 1879 à Montréal. À l’adolescence, il connait des problèmes d’ordre académique. Son père décide alors de le prendre en main et le transfère de collège Déjà à l’âge de seize ans, il publie son premier poème sous le pseudonyme d’Émile Kovar dans le journal Le Samedi.

Suite à la encontre du poète Arthur de Bussières avec lequel se créera un lien d’amitié, il décide de consacrer le reste de sa vie à la poésie. Il écrit plusieurs poèmes dont La romance du vin qu’il lira en public. Malheureusement, Nelligan est diagnostiqué comme souffrant d’une maladie mentale : la psychose. Son père décidera de l’interner le 9 août 1899 à la Retraite Saint-Benoît où il passera les quarante dernières années de sa vie. Le Vaisseau d’or a été écrit durant Vété 1899 possiblement alors qu’il était interné. On ne connait pas la date exacte. Il est une e ses plus grandes réussites.

Ce poème raconte d’une certaine façon la chute du poète lui-même dans le rêve qui était perçu par d’autres comme étant la folie. Dans la première strophe, nous voyons très bien le rêve dans lequel il venait de plonger pour ensuite se diriger vers la folie dans la strophe suivante. Le poème pourrait donc représenter la reconnaissance, l’aveu de Nelligan se voyan PAG » rif 7 strophe suivante. Le poème pourrait donc représenter la reconnaissance, raveu de Nelligan se voyant sombrer petit à petit dans la frénésie mortelle. «La Névrose, cette divinité arouche qui donne la mort avec le génie, a tout consumé, tout emporté.

Elle l’a(Émile Nelligan) broyé sans merci… »3 À ces mots, Louis Dantin (1865-1945), de son vrai nom Eugène Seers, grand écrivain et ami de Nelligan, explique bien la situation dans laquelle vivait ce jeune poète québécois. Il poursuit en rajoutant que «Le papillon s’est brûlé à la flamme de son rêve. »4 Cexclusion volontaire et la dérision de la réalité (an pourrait croire que sa dure relation avec ses parents, en particulier son père, serait une cause) et la réclusion dans un monde imaginaire (pas écessairement merveilleux) auraient tranqulllement poussé cet homme vers sa mort. ?Le Vaisseau d’Or est le couronnement des efforts créateurs de Nelligan, l’aboutissement d’une recherche pour se retrouver pleinement dans l’imaginaire, la saisie symbolique de son destin. »5 Le Vaisseau d’or est un sonnet formé de deux quatrains et de deux tercets. La disposition des rimes des vers est la suivante ABBA. BAAB, CCD, EDE. Elles sont embrassées. Elles sont également riches (vers 4. écueil, vers 7. cercueil) à l’exception des vers 11 et 13 (disputés – désertés) où elles sont suffisantes. Le mètre est un alexandrin.

On retrouve à l’intérieur du PAGF3C,F7 désertés) où elles sont suffisantes. Le mètre est un alexandrin. On retrouve à l’intérieur du poème le sème de la navigation avec les mots «Vaisseau», «mâts», «mers», «proue». La navigation peut être associée au goût du voyage, à l’évasion, partir à l’aventure afin de découvrir de nouvelles choses, ce que recherchait en fait Nelligan. Lorsqu’il a débuté dans la poésie, il voulait en apprendre plus, parfaire ses talents. Tel un marin qui navigue sur un océan nfini, il partait vers l’inconnu et cela le fascinait.

Bien sûr, dans tout territoire inconnu peut se cacher le danger. Sur la mer, il peut être question de «Sirène» ou bien du «Gouffre» ce que mentionne Nelligan dans la deuxième strophe. « C’était un grand Vaisseau taillé dans l’or massif», dès le premier mot, Nelligan démontre que le poème est chose du passé et que cela n’est plus. Par l’utilisation de «Cétait un» il semble raconter une histoire. une histoire qui est en fait sa vie. Le comparatif Vaisseau vient démontrer la puissance et le fait que le poète e croyait inatteignable, indestructible. ? Ces grands navires pouvaient contenir un très grand nombre de marins et d’objets. Ils permettaient de traverser l’océan dans une plus grande sécurité. De plus, il était «taillé dans l’or massif», un métal très précieux, signe de richesse et très résistant, signe de puissance «massif». Ce mot vient également du latin vasculum qui résistant, signe de puissance «massif». Ce mot vient également du latin vasculum qui signifie petit vase6. Un vase est un récipient vide qui peut contenir plusieurs éléments ou objets.

Cela peut amener à penser que le poète, qui était encore jeune à cette époque, comparait ce vase à son savoir qui ne voulait qu’apprendre et se remplir de nouvelles connaissances. uses mâts touchaient l’azur» : encore une fois, Nelligan voulait démontrer son évasion. «L’azur» substantif du ciel représente souvent l’imaginaire, le rêve, l’idéal à atteindre. Le Vaisseau était donc très haut, rejoignant le ciel (L’imaginaire) et flottant sur la mer (l’inconnu, l’évasion). À l’avant de son Vaisseau s’étalait «La Cyprine d’amour» (vers. 3).

ICI, la Cyprine d’amour fait référence à la déesse de ramour, de la séduction et de la beauté : Vénus. On pourrait penser qu’il s’agit en fait de son idéal féminin qu’il s’imagine. Il utilise le verbe d’action «s’étaler», qui au sens premier signifie de prendre toute la place qui lui est accordé. Au sens péjoratif, il signifie de «faire parade, montrer, dévoiler, étaler sa classe, son talent». Donc, la déesse qui se parade sur la proue pourrait revenir à ses pensées sur ramour et la présence féminine qu’il aurait voulu avoir dans sa vie. «Au soleil excessif» (vers. cela fait référence au jour, à la lumière, à la chaleur, mais aussl à l’exagération. On pourrait croire à un référence au jour, à la lumière, a la chaleur, mais aussi ? l’exagération. On pourrait croire à une lumière aveuglante et une chaleur accablante. L’exagération peut amener à l’exposition voyante de la déesse afin que tous puissent l’observer, la contempler. Dans la deuxième strophe, on voit ici une chute du poète. Il y a soudain un changement dans le temps, on passe du jour à la nuit ce qui pourrait représenter le début d’un moment sombre, une difficulté.

En effet, «il» (vers. 5) en référence au Vaisseau, donc au poète, se heurte à un ecueil, qui ici, représente un obstacle duquel, il ne se remettra jamais. Le début de sa folie « Dans l’Océan trompeur», ce vaste étendu souvent associé ? l’imaglnation, à la fois merveilleux et dangereux s’intensifiant par le chant de la «Sirène» (vers. 6) : «Musiciennes dotées dun talent exceptionnel, elles séduisaient les navigateurs qui perdaient le sens de l’orientation, fracassant leurs bateaux sur les récifs où ils étaient dévorés par ces enchanteresses. ?7 Attiré par e chant mélodieux qui était peut-être un avertissement, le poète s’est retrouvé aveuglé et a poursuivi sa chute dans le délire. «Et le naufrage horrible» (vers. 7) : l’auteur lui-même explique comment les conséquences furent désastreuses pour lui avec ce naufrage. un naufrage qui ra conduit jusqu’au plus profond de lui-même, l? où jamais il ne pourra remonter. Il le décrit bien en conduit jusqu’au plus profond de lui-même, là où jamais il ne pourra remonter. II le décrit bien en utilisant la comparaison avec le «Gouffre» (vers. ), cette cavité très profonde qu’on retrouve ans l’océan. Il poursuit avec une autre comparaison du Gouffre, en le définissant comme «immuable cercueil» (vers. 8). Par cette idée, il propose que ce cercueil (là où il est mort) ne changera jamais, restera identique. Dans la troisième strophe, le temps des verbes passe à l’imparfait, au passé simple. Donc, nous arrivons dans une description de ce qu’il était avant le naufrage, avant sa chute vers la folie. Au vers 9, «les flancs diaphanes» font référence à sa faiblesse, ? sa maniabilité.

Il était facile de les transpercer et de voir ce qui e cachait à l’intérieur. Dans ce cas-ci, «des trésors» (vers. 10) sont ce que lui possédait, son bagage d’idée, son intelligence avant qu’elle ne soit affectée par la folie. Elle fut attaquée par les «marins» (vers. 10). Ils ont profané ces trésors. Le poète tente de montrer en quoi tout ce qu’il possédait était important, avait une valeur inestimable à la limite du sacré. Pour revenir aux «marins», il est important de mentionner une personnification du Dégoût, la Haine et la Névrose devenant en fait ces marins qui ont profanés la lucidité du poète.