1. Présentation de la personne Cette situation se déroule en Mars 2014 en service de Gérontologie-psychiatrique dans un E. H. P. A. D. Il est 9 heure du matin et je décide d’aider un résident, pour la première fols, à réaliser sa toilette. Monsieur R. à 70 ans et souffre d’une psychose maniaco- dépressive, il est soigné depuis une dizaine d’années dans cette structure. Ce monsieur, marche avec une canne les jours où il n’est pas trop fatigué, autrement, les soignants l’accompagne dans ses déplacements en fauteuil, si il ne peut pas marcher seul.
Les jours où ce monsieur n’est pas très bien, qu’il est Sni* to View épressif, les soigna correctement ses soi le son et devient ag Mr R. refuse la toilett d’essayer de lui faire 2. La situation OVE r l’aider à réaliser stématiquement consécutifs, que on, que j’ai choisi Ce matin,une toilette au lavabo doit être réalisée. J’accompagne Mr R. dans la salle de bain et je le fais asseoir sur les toilettes. Il est souriant et plutôt coopérant ce matln, ce qui me rassure car je ne connais pas trop ce monsieur ainsi que ses habitudes.
Je le laisse seul sur les toilettes, avec son accord, pour préserver s Swipe to nex: page son intimité. Pendant ce temps, je prépare ses vêtements ropres, aère la chambre et réalise la réfection du lit. Avant de commencer la toilette, je l’aide à s’installer sur une chaise face au lavabo, en même temps, je lui explique le déroulement du soin. Le début de la toilette se passe bien, Mr R. communique et accepte de participer au lavage et à l’essuyage de son visage et de son buste. Cependant, au moment de la toilette intime, il se renferme sur lui même, son regard devient fixe et il ne communique plus.
Il refuse de se lever pour réaliser sa toilette, je me baisse pour me mettre à sa hauteur et éviter d’avoir une attitude dominante. Je tente de le persuader en lui demandant de se lever, mais sans résultat. Il hausse le ton et affirme qu’il ne se lèvera pas. D’une voix douce et calme, je lui demande pourquoi il ne souhaite pas se laver et il me répond en criant qu’il nia pas envi. Je me positionne face à lui et le regarde pour qu’il comprenne l’intérêt que je lui porte, ainsi qu’à la réalisation du soin et lui propose de réaliser sa toilette intime seul avec une aide pour le siège, mais il refuse.
Je me sens impuissante face à cet échec, ne trouvant pas d’autre argument pour convaincre Mr R. d’accepter le soin. Je ressens ? e moment, chez ce monsieur, la peur de l’inconnu accentuée par sa pathologie et par le fait qu’il ne me connaissait monsieur, la peur de l’inconnu accentuée par sa pathologie et par le fait qu’il ne me connaissait pas. Malgré ma motivation ce monsieur n’est pas en confiance. Me voyant dans l’incapacité de le convalncre, je quitte la salle de bain pour lui amener ses vêtements. A cet instant, il me vient une idée en apercevant son perroquet en peluche, dont il est très attaché.
Je pense à cette attache affective et à ce lien de confiance qui les rapproche. Je rentre dans la salle de bain avec le perroquet à la main en ‘animant comme une marionnette et en utilisant l’humour. Je fais parler la peluche, pour reformuler les dires de Mr R.. Je reprends ses propos et lui dis, que je les entends et que je les comprends, mais qu’il est nécessaire de réaliser une toilette qui lui apportera du bien être et du confort. De plus, grâce à une bonne hygiène corporelle, il sera plus respectueux envers son entourage. Mr R. ous regarde et se met à rire, il est heureux de voir son ami le perroquet. En sa présence, il se se sent en confiance et semble ne plus appréhender le soin. La toilette se poursuit et se termine ans problème dans une ambiance détendue et complice. En utilisant, l’humour et la reformulation, pour entrer en relation avec ce résident, en lui expliquant l’intérêt du soin en employant des termes justes et compréhensifs, ce monsieur c’est senti en confiance et du soin en employant des termes justes et compréhensifs, ce monsieur c’est senti en confiance et inclus dans le soin, qu’il a fini par accepter.
A travers l’humour, j’ai réussi à établir une relation de confiance, qui est importante car elle prédispose la façon dont le soin est appréhendé par le patient atteint de troubles psychiatriques. Pour ette raison, j’ai choisi de développer, le concept de la confiance, au sein de la relation soignant-soigné. 3. Le concept a confiance, c’est la foi en quelque chose ou en une personne. « Faire confiance à c’est donc croire aux paroles de quelqu’un. De façon plus moderne, « Faire confiance à », c’est accorder son approbation, dire qu’on est d’accord avec cette personne.
Les principales formes de confiance sont, la confiance en soi, elle provient de l’amour reçu par ses parents, ses proches, de la satisfaction des besoins de reconnaissance et de sécurité. Cependant elle peut être altérée par des obstacles, qui viennent u passé et de notre perception de la réalité. L’autre forme est, la confiance en l’autre, qui s’installe progressivement par la reconnaissance des besoins et leur satisfaction de l’autre personne. Le soignant doit s’intéresser à la personne soignée en tenant compte de ses craintes, angoisses, souhaits spécifiques et pas uniquement à sa maladie.
C’est à partir de cela que PAGF craintes, angoisses, souhaits spécifiques et pas uniquement à sa maladie. Cest à partir de cela que va se tisser le lien relationnel avec le patient. L’établissement de la relation de confiance constitue donc la première tâche du soignant. Selon W. Hesbeen, l’établissement d’une relation de confiance avec la personne soignée repose sur quelques éléments • La chaleur, c’est à dire l’expression d’une chaleur humaine personnalisée au travers du langage verbal et non verbal, qui amène le patient à percevoir le soignant comme une personne accueillante et proche de lui.
La chaleur peut être apportée par une voix douce, calme ou un par un simplement un sourire. L’écoute, par l’ouverture à l’autre, à ses préoccupations, à sa souffrance, à travers, par exemple, la reformulation La disponibilité, c’est à dire le témoignage d’une attention et ‘une réelle qualité de présence dans tous les actes effectués, une disponibilité psychique au moment de notre interaction avec l’autre.
La simplicité, par notre accessibilité à l’autre, celle-ci s’exprimant autant par le langage utilisé, donc dans notre communication verbale, que par notre manière d’être à l’autre, au travers de notre communication non verbale. L’humillté, qui inclut à la fois la conscience de ses limites face à la maladie, à la souffrance et le renoncement à exercer une suprématie sur la p face à la maladie, à la souffrance et le renoncement à exercer ne suprématie sur la personne. Le soignant doit avoir la motivation d’aider sans prétendre tout contrôler.
L’authenticité, c’est à dlre la capacité que nous avons à être congruents avec nous-mêmes. Nous ne sommes pas un rôle mais une personne face au patient, nous devons rester nous même, authentiques. L humour, qui, par petites touches aide à alléger les choses. Lhumour dans la relation permet de prendre du recul, de relativiser dans des situations, même difficiles. La compassion, qui est l’art de percevoir ce que ressent l’autre, se laissant impacter par son ressenti de souffrance.
Cest être là, accompagner la personne et recevoir la douleur du solgne pour qu’il puisse en retour avoir confiance. La compassion est une valeur humaine considérable. 4. Conclusion La pratique du soin infirmier s’inscrit dans une rencontre entre une personne soignée et des personnes soignantes, il s’agit pour ces personnes de se rencontrer à un moment de leur vie et de faire un bout de chemin ensemble. En personnalisant et en humanisant cette rencontre, le soignant pourra offrir au patient la possibilité, de se créer des repères, de se sentir écouté et donc d’être confiant lors de la relation.