Accompagnement de fin de vie Recommandations de l’ANAES (agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé). Définition L’accompagnement est un processus dynamique qui engage différents partenaires dans un projet cohérent au service de la personne soucieux de son intimité et de ses valeurs propres. Ce qui veut dire que l’ac pas à l’approche spé continulté du chemin donc la pertinence el l’élaboration d’un pro chacune des situations. ue or4 vie ne se limite nale, et concerne la ans sa maladie. Et agnement relève de et transparent pour Qu’est-ce que respecter la personne dans ses valeurs ? Respecter la personne dans ses valeurs c’est accepter une position de retenue et se prémunir de toute intrusion dans sa sphère intime. C’est dans tous les cas maintenir un dialogue avec la personne et lui accorder crédit, et estime dans ce qu’elle exprime et souhaite partager. Peut-on soigner sans prendre soin ?
Soigner consiste à traiter la maladie, compenser un déficit dans Le prendre soin nécessite compétence, attention, écoute, tact et discrétion afin de préserver le sens et la justesse des décisions doptées dans la concertation. Sogner et prendre soin relève de conceptions complémentaires et inter dépendantes de pratiques professionnelles, médicales et para médicales. Quels sont les besoins fondamentaux des personnes en fin de vie ? Les besoins de ces personnes concernent tout autant le corps que la dimension psycho affective et la vie sociale de la personne.
Besoins de confort au sens de bien-être. Douleurs physique atténuées, et prendre en compte les douleurs morales. L’information et la communication relèvent aussi d’un besoin bien souvent négligé. Besoin du respect de la sphère privée. La personne malade et ses proches doivent être reconnus dans leurs convictions, ne pas répondre à leur besoins spirituels (religieux, philosophiques ou autres) peuvent générer une véritable souffrance. Quels sont les droits des patients en fin de vie ?
Il s’agit du droit aux soins palliatifs et à l’accompagnement, du droit à l’information, à l’autonomie, et au consentement dans la prise de décision et à la désignation d’une personne de confiance. Comment communiquer avec la personne qui pressent sa mort ace à ses désirs, ses demandes, et ses craintes ? Ecouter, recueillir les dem es par le malade et sa PAG » OF a recueillir les demandes formulées par le malade et sa famille dans le cadre d’échanges réguliers et évoquer avec l’ensemble de l’équipe soignante lors des réunions de concertation.
Les demandes qui sont exprlmées correspondent généralement ? des besoins réels qu’il faut analyser afin de les satisfaire dans la mesure du possible. La demande de mort est parfois exprimée par le malade auprès d’un professionnel de santé, dans tous les cas cette demande ustifie une grande attention et nécessite un effort d’analyse de clarification et de décryptage dans le cadre d’échanges qui peuvent se répéter.
Cette demande tient parfois à l’ambivalence de la personne malade en fin de vie ou au besoin d’être mieux soulagée, mieux comprise, réconfortée ou confortée dans sa dignité. Il importe de ne pas juger à priori et d’apporter à cette demande Pattention qu’elle mérite et de témoigner en ces circonstances un respect profond et consacré du temps parfois dans le cadre de procédures formalisées. Certaines personnes ersistent et considèrent leur mort comme relevant d’un droit.
L’ANAES souligne qu’il est impératif de distinguer l’abstention ou l’arrêt d’une thérapeutique de suppléance vitale. La sédation visant au soulagement de symptômes intolérables et de ceux que constituent une interruption délibérée de la vie. L’arrêt d’une thérapeutique de suppléance vitale ou la sédation ne s’opposent pas au processus conduisant à la pas au processus conduisant à la mort tout en ne la provoquant pas de manière délibérée.
Pour PANAS il s’agit-là d’une démarche ‘accompagnement de la personne jusqu’au terme de sa vie et qui relève strictement des missions compétences et responsabilités des professionnels de santé. Les directives anticipées : certaines personnes devenues inaptes à consentir an rédiger de manière à anticiper des directives concernant leurs volontés en fin de vie. Elles n’ont pas de valeur juridique, mais elles doivent être considérées comme des données indicatives qui peuvent contribuer aux prises de décisions médicales. Les conditions de réussite d’une démarche d’accompagnement.
La formation qui concerne tous les professionnels, la formation doit permettre de développer 3 types de compétences : La compétence relationnelle qui concerne l’écoute, l’apprentissage de la communication verbale et non verbale La compétence technique La compétence organisationnelle, la démarche d’accompagnement ne peut être que collective et participative. C’est une véritable démarche de complémentarité qui requiert du temps, de la confiance, et un respect réciproque. Et qui nécessite aussi une définition préalable des rôles de chacun et des limites de leurs actions.