Quelques phrases & citations célèbres de Platon, philosophe grec Platon est sans doute le plus réputé des philosophes. Pourtant Platon n’a rien écrit (hormis quelques lettres). Son enseignement et celui de Socrate, sont oraux. Difficile de se retrouver dans une pensée et une œuvre aussi gigantesques. Quelques citations pour détenir quelques clés d’entrée sur la philosophie platonicienne sur ses thèmes majeurs : la sagesse, la politique, la connaissance, l’amour ou encore l’esthétique. Note : ne pas confondre les phrases de Platon des citations de Socrate, lesquelles sont clairement identifiées dans l’oeuvre de o page laton.
Citations de Platon s – « C’est la vraie marq d’étonnement » – « Il faut appeler phil l’essence, et non ami or 19 Sni* to View e sentiment ent en tout ? • « En s’occupant de philosophie comme il convient, on ne fait pas autre chose que de rechercher la mort et l’état qui la suit » – « L’homme est la mesure de toute chose » « La vie est un court exil » « L’essentiel n’est pas de vivre, mais de bien vivre » « Une vie sans examen ne vaut pas la peine d’être vécue » Cltations de Platon sur le désir et l’amour : – « Ce qu’on n’a pas, ce qu’on n’est pas, ce dont on manque, voil? les objets de l’amour » Chacun cherche sa moitié » « Existe-t-il plaisir plus grand ou plus vif que l’amour p physique ? Non, pas plus qu’il n’existe plaisir plus déraisonnable » – « Touché par l’amour, tout homme devient poète » Platon sur l’opinion « L’opinion est quelque chose d’intermédiaire entre la connaissance et l’ignorance » Platon sur la sagesse « Chacun, parce qu’il pense, est seul responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie, c’est-à-dire de sa destinée » « Ce que je sais, c’est que je ne sais rien » « Connais-toi toi-même » Citations de Platon sur le corps : – « Le corps est le tombeau de l’âme »
Cltations de Platon sur la morale : – « Nul n’est méchant volontairement » « C’est cette force qui maintient en tout temps l’opinion juste et légitime sur ce qu’il faut craindre et ne pas craindre que j’appelle et définis courage » – « Ce n’est pas de vivre selon la science qui procure le bonheur; ni même de réunir toutes les sciences à la fois, mais de posséder la seule science du bien et du mal » Platon sur la connaissance : « Apprendre, c’est se ressouvenir de ce que fon avait oublié » – « L’âme ne raisonne jamais mieux que quand elle s’isole le plus complètement en elle-même, en envoyant promener le corps » Homme: animal dépourvu d’ailes, bipède, dont les ongles sont plats; celui qui, seul de tous les êtres, est apte à recevoir une connaissance, laquelle est de forme rationnelle » Platan sur la justice et la politique : – « Il y a, selon moi, naissance de société du fait que chacun de nous, loin de se suffire à lui-même, a au cont moi, naissance de société du fait que chacun de nous, loin de se suffire à lui-même, a au contraire besoin d’un grand nombre de gens » « Le contraire de cette injustice serait donc la justice, qui consisterait pour chaque classe — celle de l’homme d’affaire, celle u militaire auxiliaire, celle du gardien – à exercer ses propres activités dans la cité ; c’est cela qui rendrait la cité juste. Une cité semblait précisément être juste quand les trais groupes naturels présents en elle exerçaient chacun sa tâche propre, et elle nous semblait modérée, ou encore courageuse et sage, en raison d’affections et de dispositions particulières de ces mêmes groupes » « La plupart des hommes au pouvoir deviennent des méchants » – « Ce qui donne naissance à la société, c’est l’impuissance où chaque homme se trouve de se suffire à lui-même, et le besoin u’il éprouve de beaucoup de choses.
La multiplicité de ses besoins a réuni dans une même habitation plusieurs hommes en vue de s’entraider : et nous avons donné à cette société le nom d’État » Platon sur les objets de la métaphysique : – « Le Temps est l’image mobile de l’éternité immobile » « L’intellect saisit les vérités et Vlt ainsi dans féternlté » – « Qu’est-ce que craindre la mort sinon s’attribuer un savoir qu’on n’a point? » Platon sur la maïeutique : « Si l’on interroge bien les hommes, en posant bien les questions, ils découvrent d’eux-mêmes la vérité sur chaque chose » Le cas d’une dissertation redigée et corri Le cas d’une dissertation redigée et corrigée La dissertation en philosophie est un exercice difficile car elle suppose la maîtrise d’une méthode et d’une structure déterminée.
Nous vous donnons donc un exemple de dissertation redigée et corrigée par un professeur, tant d’un point de vue méthodologique (forme) qu’éditorial (fond). Nous avons volontairement choisi un sujet de dissertation très classique en terminale philo : « La liberté est-elle une illusion 7′ (fréquent pour les terminales littéraires) La liberté est-elle une illusion ? Travail préparatoire A) L’analyse des termes du sujet : 1) La liberté : Il s’agit de toujours partir de la conception spontanée, immédiate que l’on se fait de la liberté, celle de l’ « homme de la rue » qu’aurait pu interroger Socrate. Ainsi, la liberté, c’est « faire ce que l’on veut D, elle correspond, semble-t-il à la toute-puissance de la volonté de chacun.
Spontanément, tout individu se sent libre dès lors qu’il peut accomplir tous ses désirs, toutes ses envies. Or l’expérience ordinaire de la vie montre aussi, paradoxalement, l’être humain soumis à de nombreuses contraintes à la fois xternes (physiques, sociales, politiques) et internes (instincts, habitudes, passions) qui pèsent sur sa liberté et qu’il lui est difficile voire impossible de surmonter totalement de sa propre initiative. Dès lors, le sentiment de liberté ne serait-il qu’illusoire ? 2) l’illus de sa propre initiative. Dès lors, le sentiment de liberté ne serait-il qu’illusoire ? 2) l’illusion : Il s’agit de saisir l’importance de ce terme à distinguer de l’erreur.
L’illusion procède certes de l’erreur en ce qu’elle trompe [‘individu, mais elle procède également de la mystification. Qu’est-ce à dire ? Tout individu est responsable de ses erreurs et dispose du pouvoir de les corriger. En revanche, dans l’illusion, qui peut être à la fois individuelle et collective, nous serions victimes d’une puissance trompeuse impossible à vaincre. La question qui s’impose est donc la suivante : Quel type de désir proprement humain se trouve à la racine d’une illusion ? Ou bien quel besoin l’homme cherche-t-il à satisfaire dans la pérennité d’une illusion ? B) Repérer les notions du programme en jeu dans le sujet : la liberté, la conscience et l’inconscient, le désir.
C) Problématiser le sujet : Si tout individu éprouve un sentiment mmédiat de liberté, cette conviction renvoie-t-elle à une croyance illusoire ou à une véritable connaissance de soi ? Cobjectif consistera donc à faire la part de ce qui relève d’une liberté réelle, repérable, de ce qui relève d’un désir infondé de liberté, dans un souci de lucidité et de vérité. D) Mobiliser des références utilisables : – Platon, dans le Gorgias, dénonce la confusion commune entre la liberté du sage et la réalisation impulsive de tous ses désirs. – Descartes, dans La Méditation quatrième, donne une définition PAGF s OF lg impulsive de tous ses désirs. u libre arbitre qui apparente l’homme à Dieu. – Spinoza, dans L’Ethique, montre que la conscience d’exister n’implique pas nécessairement la liberté humaine.
E) Élaboration du plan : elle doit obéir à la règle du « plus proche au plus lointain c’est-à-dire aller de l’explicite à l’implicite, du plus évident au moins évident. Exemple de plan possible : l) La liberté est un sentiment immédiat : la thèse du libre arbitre Il) La critique déterministe du libre arbitre Ill) La liberté est à conquérir : de la libération à la quête d’autonomie Introduction à la dissertation ) Amorce : Il nous faut partir de ce constat de départ que le sentiment commun et immédiat éprouvé par tout homme est de se sentir libre : en effet, chaque homme peut faire l’expérience, du moins intérieure, d’une liberté de penser et d’agir, indépendamment de toute contrainte extérieure.
Cette conviction intérieure est donc profondément ancrée en chacun de nous. 2) Annonce du sujet et problématisation : Cependant, la liberté ne seralt-elle pas une illusion ? Ou pour le dire autrement, le fait de se sentir libre n’est-il pas susceptible de ne renvoyer qu’à une croyance illusoire ? Le sentiment immédiat de notre liberté est- il vrai, c’est-à-dire renvoie-t-il à une véritable connaissance de soi- même ? 3) Annonce du plan d’étude : elle doit être suffisamment explicite sans en dire trop, sans soi-même ? sans en dire trop, sans être trop « lourde » : Nous tenterons, tout d’abord, d’évaluer la pertinence et les Ilmltes du sentiment spontané de liberté, commun à tous les hommes.
Puis nous tâcherons de montrer que cette expérience immédiate du libre arbitre est susceptible de camoufler à l’homme une méconnaissance de lui-même. Enfin, une nouvelle tâche se ressera face à nous : la nécessité de reconstruire une nouvelle approche de la liberté humaine, si tant est qu’elle soit possible. Développement de la dissertation . 1ère partie l) Le sentiment immédiat de notre liberté : la théorie du libre arbitre a) Tout homme se juge spontanément libre Dans le langage courant, la liberté renvoie au pouvoir que possède tout homme de n’obéir qu’à lui-même, qu’à sa propre volonté, et d’agir uniquement en fonction de ses désirs, indépendamment de toute contrainte ou de toute pression extérieure.
Tout homme se sent donc spontanément libre, tout simplement arce qu’il se croit capable de faire des choix de petite ou de grande importance, de prendre des décisions, de petite ou de grande ampleur. Autrement dit, tout homme, lorsqu’il porte un regard réflexif sur lui-même, se juge spontanément libre, c’est-à-dire en mesure d’agir simplement en fonction de sa volonté. La plupart des philosophes qui se sont prononcés en faveur de la liberté humaine, en faveur de l’existence du libre arbitre, prononcés en faveur de la liberté humaine, en faveur de l’existence du libre arbitre, ont accordé une grande valeur ? l’expérience intime, immédiate que nous aurions, selon eux, e notre liberté : « La liberté de notre volonté, écrit Descartes (Principes de la Philosophie, l, art. 9), se connaît sans preuve par la seule expérience que nous en avons Transition : Faire le point et formuler une ou plusieurs questions permettant de poursuivre la réflexion : La liberté correspondrait donc à un sentiment intérieur, à une expérience immédiate en chaque homme. Or peut-on se contenter de cette expérience immédiate ou pour reprendre la formulation de Bergson, de cette « donnée immédiate de la conscience » ? Autrement dit, peut-on se contenter du sentiment de notre liberté pour en dédulre son xistence certaine ? Est-il donc possible de faire une expérience de notre liberté qui puisse justifier ce sentiment ? b) Peut-on prouver l’existence du libre arbitre ? ) Première tentative de preuve : l’expérience de l’âne de Buridan et la mise à jour de la « liberté d’indifférence » Jean Buridan, philosophe français du quatorzième siècle, aurait, selon la légende, conçu une expérience imaginaire afin de prouver l’existence du libre arbitre : la situation serait celle d’un anmal, en roccurrence un âne, ayant également faim et soif, et qui, placé à égale distance d’une botte de foin et d’un seau d’eau, ésite, se montre incapable de choisir, et finalement se laisse mourir de foin et d’un seau d’eau, hésite, se montre incapable de choisir, et finalement se laisse mourir. Ce « protocole expérimental métaphysique » aurait donc pour objectif de prouver l’existence de la « liberté d’indifférence » proprement humaine. En effet, nous avons tous déjà vécu une situation où les mobiles ou motifs en faveur d’un acte ou d’un autre étaient si équivalents, ou aussi contraignants Fun que l’autre, que nous nous sommes retrouvés incapables de faire un choix. En effet, que se passe-t-il lorsqu’un individu se retrouve face ? eux possibilités aussi équivalentes l’une que l’autre, lorsque rien ne puisse permettre de déterminer son choix ?
Or ce qui permet à l’homme d’échapper à la sltuation absurde de l’âne mourant de faim et de soif entre une botte de foin et un seau d’eau, c’est qu’il dispose de cette liberté d’indifférence, c’est à-dire de cette liberté par laquelle notre volonté a le pouvoir de choisir spontanément et de sa propre initiative. Cette situation d’indifférence du choix prouve donc que l’homme est doté d’un libre arbitre, c’est-à-dire d’une capacité de choisir pouvant échapper à tout déterminisme. Pour Descartes, cette liberté d’indifférence, bien que considérée comme « le plus bas degré de la liberté témoigne en même temps d’un pur libre arbitre qui apparente l’homme à Dieu (Méditation quatrième). ) Seconde tentative de preuve du libre arbitre : le crime de Lafcadio dans Les Caves du Vatican d’André Gide André Gide, dan PAGF lg du libre arbitre : le crime de Lafcadio dans Les Caves du Vatican d’André Gide André Gide, dans Les Caves du Vatican, cherche à illustrer la posslbillté pour un être humain de réaliser un acte gratuit, c’est-à- dire un acte accompli sans raison, par le seul effet de sa liberté. Dans le roman, le « héro » Lafcadio se rend à Rome par le train et se retrouve seul dans la nuit, ne partageant son compartiment qu’avec un vieux monsieur. Lafcadio se prend alors d’une idée folle : « Là sous ma main, la poignée. Il suffirait de la tirer et de le pousser en avant. On n’entendrait même pas un cri dans la nuit. Qui le verrait… Un crime immotivé, quel embarras pour la police ». Lafcadio se dit en effet, et à juste titre, que s’il n’a pas de mobiles pour réaliser ce crime, il n’a donc pas de motivations.
Le lien entre l’acteur et l’acte commis est inexistant. Lafcadio prend d’ailleurs n soin tout particulier à renforcer la gratuité de son crime • il remet tout au hasard et se met à compter pour soumettre sa décision de passer à l’acte ou de ne pas passer à l’acte ? l’apparition d’un feu dans la nuit. Or le hasard, c’est précisément ce qui est fortuit, c’est-à-dire dépourvu de toute intention consciente, donc de motivation intrinsèque… Et le crime a lieu. 3) Peut-on dire que l’acte de Lafcadio est un acte gratuit ? Le mérite du roman d’André Gide est d’aborder la question suivante : Un acte gratuit est-il possible ? Or deux critiques permettent d’être avancées pour remet