IUT SÉNART Cloud Computing Observation Tutorée oral Sni* to View « Aimons les nouveautés en novateurs prudents. » Casimir Delavigne. Remerciements Tout d’abord nous souhaitons remercier Mme VEIL, notre tutrice qui nous a permis de mener à bien ce travail grâce à une aide précieuse et des conseils avisés. Ensuite les membres du groupe Orange que nous avons rencontré qui nous ont donné de très nombreuses informations sur le Cloud, les services d’Orange en matière de cloud Computing ainsi qu’une présentation du marché en France avec leurs principaux concurrents et fournisseurs.
En particulier MM. rendez-vous, mais si on avait besoin de relire un document là… impossible. Cela est maintenant possible grâce à une nouvelle technologie « révolutionnaire » comme indique une célèbre marque au symbole de pomme. Cette technologie c’est le Cloud Computing. En parlant de cette technologie on dit souvent « mettre un fichier dans le nuage c’est y avoir accès de partout. En s’intéressant à cette technologie Nous avons pu voir qu’elle est proposée et utilisée aussi bien par les entreprises que les particuliers.
Avec le contexte économique actuel, on a trouvé ntéressant d’étudier ce que peut apporter le Cloud à une entreprise. Tout cela via le marché du Cloud Computing pour garder tout de même une approche globale puisque il s’adresse aussl aux partlculiers, c’est un produit qui est commerciallsé. En conséquence notre problématique se pose sur deux niveaux : le marché du Cloud Computing et en quoi permet-il à une entreprise d’être plus compétitive ?
Pour y répondre nous étudierons dans un premier temps la technologie en tant que telle du Cloud, puis en quoi c’est un modèle de service et enfin que c’est aussi un modèle financier. I La technologie du Cloud Computing A Comment cela fonctionne ? Avant de travailler sur ce projet, nous avions déjà entendu parler du Cloud Computing à travers DropBox1 afin de pouvoir travailler sur des fichiers à la fois chez nous et sur les postes de l’Iut.
On s’inscrit sur ce site internet en créant un compte, l’application se télécharge et dans l’arborescence de l’ordinateur se crée un dossier « dropbox Lorsque l’on y dépose des fichiers, on peut les retrouver sur notre « OF crée un dossier « dropbox Lorsque l’on y dépose des fichiers, on peut les retrouver sur notre « espace perso » du site (site ui est sécurisé comme le montre le protocole « https » dans l’adresse) et sur n’importe quel ordlnateur, portable, smartphone, tablette où l’on installe dropbox.
Dropbox met gratuitement ? disposition 2 gigas de stockage, si on souhaite plus il faut payer. Puis nous avons commencé à travailler sur ce sujet et nous avons découvert le vrai potentiel du Cloud Computing. Tout d’abord en ciblant notre approche grâce à des recherches internet et dans des livres puis essentiellement par un entretien que nous ont accordé des responsables d’Orange, un des grands opérateurs de Cloud Computing. Nous avons complété les informations recueillies lors de l’entretien par des recherches annexes et des questions à des commerciaux dans un Apple Store2.
Ainsi une définition nous a été donnée du Cloud Computing par M. Stéphane DEMARTIS3 : Cloud Computing : Le Cloud est un modèle de consommation à la demande d’un ensemble de ressources informatiques accessibles via un reseau qui peuvent être rapidement provisionnées et mises à disposition. Cette définition nous donne une idée de l’utilisation que peut en faire une entreprise mals ne nous dit pas concrètement ce que c’est. Selon le Journal du Net :
L’ « informatique dans les nuages » est un concept apparu assez récemment, mais dont les prémices remontent à quelques années, notamment à la technologie des grilles de calcul, utilisée pour le calcul scientifique. Le cloud Computing fait référence à l’utilisation de la mémoire et des capacités de calcul scientifique. des capacités de calcul des ordinateurs et des serveurs répartis dans le monde entier, et liés par un réseau, tel Internet.
Les utilisateurs du nuage pourraient ainsi disposer d’une puissance informatique considérable et modulable. 4 On a déjà une idée plus précise de ce qu’est technologiquement e Cloud. L’informatique dans les nuages, c’est un concept issu de l’évolution de l’informatique de ces dernières années qui transforme le paysage informatique. Ce concept fait référence ? l’utilisation déportée et partagée des capacités de puissance de calcul et de stockage des ordinateurs ou serveurs.
C’est surtout un ensemble de technologies qui permettent de mutualiser des ressources informatiques matérielles et/ou logicielles dans de grands Data Centres où tout est « virtualisé » et surtout totalement « industrialisé Cette capacité à mutualiser et à industrialiser la mise à disposition e ressources informatiques s’exprime sur 2 axes essentiels : Des ressources matérielles « à la demande » qui peuvent remplacer ou compléter les équipements informatiques (seweurs) internes d’une entreprise.
C’est ce que l’on appelle l’IaaS ou Infrastructure as a Service Des ressources logicielles « à la demande » qui se substituent ? des applications traditionnellement déployées en interne. Cest ce que couvre l’expression Saas (Software as Service) aujourd’hui assez répandue. Les technologies du Cloud : La virtualisation La montée en puissance du Cloud Computing coïncide largement avec celle des plates-formes de virtual Cloud Computing coïncide largement avec celle des plates formes de virtualisation.
II existe de nombreux types de virtualisation, mais la virtualisation de systèmes d’exploitation est la plus fréquente. Des processeurs x86 de plus en plus performants contribuent au développement du phénomène avec la multiplication et la densification des cœUrs dans les processeurs qui ont permis d’accroitre le facteur de virtualisation, par exemple une plateforme virtualisation de 8 serveurs physiques peut proposer jusqu’à 300 serveurs virtuels. La mise en réseau du stockage Les unités de stockage de masse sont traditionnellement onnectées directement sur des seNeurs.
Cette forme de stockage est simple mais présente finconvénient d’être très peu flexible. La mise en réseau des éléments de stockage à travers des technologies du SAN (Storage Area Network) a permis de s’affranchir de nombreuses contraintes. Cette flexibilité a permis au Cloud de pouvoir bénéficier et augmenter les performances des accès à un stockage centralisé rapidement avec notamment l’utilisation des techniques de compression, de déduplication et répartition de charge5.
Le réseau IP global Une « solution IP globale » ou la convergence de plus en plus erformante qui permet d’utiliser et faire communiquer des services ou des périphériques (Imprimante, scanner, téléphones IP… ) selon l’unique et même protocole IP. Il faut distinguer deux types de Cloud Computing : Le Cloud privé : une organisation (Entreprises, Administrations,.. importante ou pour des besoins de confidentialité et sécurité des données Cloud privé interne à une PAGF s OF ou pour des besoins de confidentialité et sécurité des données Cloud privé interne à une organisation, partagé ou mutualisé en mode privatif avec d’autres entités de cette organisation (cas de roupes et de leurs fillales) Cloud privé externe à une organisation qui est hébergé chez un tiers et non dans les data centres de l’organisation mais entièrement dédié à celle-ci et accessible via des réseaux sécurisés appelés VPN.
Le Cloud public : accessible via internet ou un accès réseau privée, il est géré par un prestataire tiers externe. Les ressources peuvent être partagées entre plusieurs entités clientes. Cela convient pour les entreprises qui ont besoin d’élasticité dans leur activité croissance. Le Cloud Hybride : il s’agit là plus d’une cohabitation entre le Cloud privé et public et de faire communiquer les données entre ces deux modèles. On entend par VPN (Virtual Private Network) un réseau qui interconnecte plusieurs établissements d’une organisation entre eux ainsi qu’à un ou plusieurs Data Centres.
Le Cloud privé Revenons sur la virtualisation à travers le cloud privé Les investissements des infrastructures informatiques performantes sont lourds, souvent pour pouvoir répondre uniquement à des pics d’activité ponctuels et le reste du temps elles traitent beaucoup moins de puissance. La virtualisation permet de gagner, de lisser dans le temps et de odeler cette capaclté pour chaque utilisateur de ces services sur un seul serveur. ar exemple, pour éviter que chaque employé ait son propre poste et donc doive rester sur celui-ci pour accéder à ses données on va créer des VM Vi 6 OF propre poste et donc doive rester sur celui-ci pour accéder à ses données on va créer des VM (Virtual Machine) : chaque employé dispose de sa session avec ses données, ses droits d’utilisateur mais peut se connecter à n’importe quel ordinateur et accéder ? ses données. Cet outil qui permet de virtualiser s’appelle un hyperviseur, il divise les ressources physiques d’un serveur en plusieurs achines virtualisées.
Il va pouvoir redistribuer les accès à la CPU (Central Processing Unit), le RAM (Ramdom Access Memory) et le stockage des données. On peut illustrer cela avec deux schémas6. C’est une couche logicielle qui s’exécute directement sur le matériel. Autrement dit, c’est un composant spéclalement optimisé pour la virtualisation sur lequel sont reçus les ordres des machines virtuelles qui sont transmis directement au composant matériel. Figure schéma de principe d’un hyperviseur Pourquoi virtualiser ?
Mieux utiliser les ressources informatlques Augmenter la sécurité Réduire les couts Augmenter la réactivité Diminuer la consommation électrique Rationaliser Réduire le câblage Augmenter la disponibilité Archiver d’anciennes applications La virtualisation a été inventée par IBM dans les années 60. Le but est de faire tourner plusieurs OS (Operating Systems = système d’exploitation) sur une seule et même machine. L’ordinateur ne sert plus que d’interface, tout est centralisé sur un serveur.
Les serveurs occupent beaucou de lace, consomment beaucoup d’énergie à la fo nctionnement interne PAGF 7 OF fonctionnement interne qu’il faut dissiper par des systèmes de efroidissement. Les serveurs sont de plus en plus puissants dans leur conception et prennent en compte les mécanismes afin d’améliorer la virtualisation. Aujourd’hui pour 300 serveurs non virtualisés on a l’équivalent avec seulement 8 grâce à la technologie VMware qui permet cette virtualisation. En 2007 des serveurs achetés par des entreprises fonctionnent avec de la virtualisation7.
Le Cloud public En général il faut 3 ans pour amortir le matériel informatique en particulier celui du Cloud privé à ajouter aux coûts précédemment évoqués. L’idée du Cloud public c’est de déporter out cela vers des opérateurs pour éviter cet amortissement de matériel qu’il va falloir renouveler assez vite. Le fonctionnement reste le même (virtualisation, data center) mais à une plus grande échelle. Cest donc à cette partie du Cloud que la définition de M. DEMARTIS fait référence8.
Il présente 6 grandes caractéristlques : Service à la demande Accès réseau performant Partage de ressources Hexibilité et dynamisme Service supen’isé Facturation souple La notion de service à la demande est la caractéristique clé du cloud. Si on ne peut pas avoir accès au fichier, à l’application dont n a besoin quand on en a besoin, cette technologie n’apporte aucun intérêt. De plus on peut avoir la quantité de stockage et la RAM (Random Acces Memory, la mémoire vive) donc la puissance de calcul qui nous est nécessaire. Ainsi chaque type et taille d’entreprise s’y retrouve.
Le cloud nécessite un acc erformant qu’il soit pu 8 OF retrouve. Le cloud nécessite un accès au réseau performant qu’il soit public (internet) ou privé (VPN). En effet pour pouvoir accéder instantanément à ses données il faut disposer d’une bonne connexion voir même de la fibre optique. Afin d’assurer une onne qualité de service pour les besoins du SI de l’entreprise plus il y aurait de personnes qui se connectent à leur session et récupèrent leur application, plus le système avancerait lentement. II est donc important de disposer aussi d’outils de mesure sur ces temps de latence.
En compléments des accès réseaux le Cloud doit prendre en compte les besoins de sécurité et cloisonnement des données pour ses clients et disposer d’outils de pare-feu, antivirus, sondes de détection d’intrusion préventives efficaces et mécanismes de cryptage élevés. La sécurisation des données et la haute disponibilité sont aussi u centre du Cloud avec des baies de stockage qui disposent de mécanismes de protection, redondance de ces équipements, réplication synchrone ou asynchrone pour des plans de continuité d’activité ainsi que des outils de sauvegarde afin d’assurer une intégrité des données en cas d’incident.
Le Cloud passe le plus souvent par des opérateurs ce qui permet une flexibilité dans le partage de ressources 9. Ceux-ci achètent des data center à des fournisseurs de matériel puis gèrent l’allocation des ressources pour chacun des clients. Si un client connait des périodes de pics de consommation et des périodes ? calmes » les fournisseurs les redistribuent à ceux qui justement ont des pics pendant ces périodes. Ainsi on utilise les serveurs au maximum tout en PAGF justement ont des pics pendant ces périodes.
Ainsi on utilise les serveurs au maximum tout en veillant à ce qu’un client ai toujours la puissance dont il a besoin. On retrouve alors les caractéristiques suivantes, à savoir la flexibilité et le dynamisme. Les entreprises n’ont plus besoin d’investir dans de gros serveurs pour répondre à leurs pics de consommation et qui restent sous- utilisés le reste du temps, ils passent par ses opérateurs qui eux nt des serveurs, leurs fournissent du stockage et de la puissance mais rentabilisent au maximum la capacité des machines.
C’est un service supervisé puisque les opérateurs veillent au bon fonctionnement de bout en bout de l’ensemble des équipements et services logiciels qui composent ces plateformes et généralement permet à chaque client de visualiser un état de la partie qui lui est allouée. Ce service a une facturation souple tout simplement parce que l’on paye uniquement ce que l’on a consommé. Plus besoin d’investir, d’amortir le matériel et d’avoir en permanence une ?quipe qui travaille dessus : l’entreprise peut se concentrer sur son corps de métier, sa production initiale.
Pour résumer on retiendra la définition donnée par le NIST (Natlonal Standard Institute : Le Cloud Computing est un modèle informatique qui permet un accès facile et à la demande par le réseau à un ensemble partagé de ressources informatiques configurables stockage, applications et services) qui peuvent être rapidement provisionnées et libérées par un minimum d’efforts de gestion ou d’interaction avec le fournisseur du service. IO B Les acteurs du Cloud Il exi