L’idée que les femmes ont les mêmes droits que les hommes est toute récente. Auparavant, comme pour toute discrimination, on s’appuyait sur leurs différences, de nature, de fonction, pou justifier le fait qu’elles étaient privées d’un certain nombre de droits. De plus, on les a le plus souvent considérées comme inférieures, incapables de réflexion, de logique, de maturité. Éternelles mineures, elles devaient se cantonner aux charges du foyer. Sauf lorsqu’elles étaient pauvres: on les exploitait alors autant et même plus que les hommes…
Aujourd’hui, si, dans les textes, les femmes ont les mêmes droits ue les hommes, dans la réalité bien des inégalités subsistent: elles occupent encore majoritairement les emplois subalternes et à temps partiel, donc hommes, victimes du encore aujourd’hui, s politiques, au Parlem Olympe de Gouges q orf to View sont, plus que les rité; et elles sont, air, dans les partis ‘hui comme la première féministe a publi en 1791 la «Declaration des droits de la femme et de la citoyenne».
La « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » est un texte fondateur, prônant l’émancipation de la femme. Olympe de Gouges réclame Pégalité entre les sexes, la femme evant être considérée comme une citoyenne, à l’égal des hommes. Rejeté par la Convention, le te page texte demeurera lettre morte. Engagée dans la révolution, soutenant les Girondins, s’opposant à l’exécution de Louis XV Olympe de Gouges sera guillotinée le 3 novembre 1793. En 1792 L’Assemblée nationale adopte la première loi française sur le divorce.
La procédure est alors extrêmement simple, sans juge, et égalitariste, puisqu’une femme peut le demander. Cependant en 1804 Napoléon Bonaparte maintient l’inégalité entre les sexes. Le code civil de Napoléon affirme l’incapacité uridique de la femme, passant de l’autorité de son père à celle de son mari à qui elle doit «obéissance». En 1975 Le divorce par consentement mutuel est autorisé. Cette loi, adoptée le 1 1 janvier 1975 permet aux époux de divorcer dans un cadre amiable.
En 2002 la loi relative au nom de famille renforce l’égalité entre les père et mère en substituant la notion de nom de famille ? celle de nom patronymique. La loi offre aux parents la possibilité de transmettre à leur enfant soit le nom du père, soit le nom de la mère, soit les deux noms accolés dans l’ordre choisi par eux. En 1880 le député Camille Sée dépose une proposition de loi sur Finstruction des jeunes filles. Les républicains s’opposent à l’Église, pour qui former des «femmes libres penseurs» est dangereux.
Avec la loi Sée, l’enseignement des filles ne sera plus l’apanage de l’Église et l’enseignement de la religion disparaît au profit de la morale. Si la loi est une avancée dans l’égalité entre les sexes, ce n’est qu’en 1925 que les programmes la loi est une avancée dans l’égalité entre les sexes, ce n’est qu’en 1925 que les programmes scolaires seront les mêmes pour les illes et pour les garçons. En 1980, 346 ans après sa création, l’Académie française accepte pour la première fois une femme. Cette élection, soutenue par jean d’Ormesson, est houleuse.
De nombreux académiciens s’y opposent. L’académicien Jean Guiton dira même que Marguerite Yourcenar «est une femme et qu’en tant que femme elle a autre chose à faire que de siéger parmi quarante hommes». Quant à Claude Levi-Strauss: «Nous étions une tribu et nous étions menacés de disparaitre en accueillant une femme parmi nous». En 1965 les femmes ont le droit de travailler librement. La loi odifie le régime légal du mariage du couple se manant sans contrat: les femmes peuvent gérer leurs biens propres et exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari.
En 1972 la loi pose le principe de l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes. La loi précise désormais que «Tout employeur est tenu d’assurer, pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes». Limite entre la loi et l’application. En 2012, 40 ans après le vote de cette loi, un homme est, en moyenne, payé 24. % plus qu’une femme. En 1998 on féminise des métiers et on publie au Journal officie dune circulaire du 6 relative à la féminisation des noms de métier, de fonction, grade ou titre.
En 1920 La Ille république v relative à la féminisation des noms de métier, de fonction, grade ou titre. En 1920 La Ille république vote une loi interdisant la contraception et l’avortement, puni de 10 ans de prison et d’une forte amende. La publicité pour la contraception est également passible de 6 mois de prison. La loi interdit également la formation à la contraception dans les études médicales. L’objectif du gouvernement est démographique. En 1942, le gouvernement de Vichy fait de l’avortement un «crime contre l’État» passible de la peine de mort.
En 1971 on publie un manifeste signé par 343 femmes, parmi lesquelles de nombreuses personnalités qui déclarent avoir avorté et réclament l’avortement libre. Le procès de Bobigny est un tournant dans la légalisation de l’avortement. Marie-Claire Chevallier, violée à 16 ans tombe enceinte. Avortant, avec l’aide de sa mère, elle frise la mort. Dénoncée par son violeur, elle comparait devant le tribunal de Bobigny. Pour la défendre l’avocate et féministe Gisèle Halimi, qui fait de ce procès une tribune pour le droit à l’avortement.
Seulement en 1975 1’Assemblée nationale adopte la loi légalisant l’interruption volontaire de grossesse. L’avortement est autorisé dans un délai de IO semaines, sur demande à un médecin L’avortement n’est pas non plus rembourser par la Sécurité sociale. En 2012 on prend réglementation assouplie pour la délivrance de la pilule contraceptive en pharmacie, contraception d’urgence plus facilement accessible pour les étudiantes, cam PAGF harmacie, contraception d’urgence plus facilement accessible pour les étudiantes, campagne d’information sur la pilule contraceptive d’urgence…
Les actions du Gouvernement pour facillter l’accès à la contraception visent notamment ? faire diminuer les grossesses non désirées et le recours ? interruption volontaire de grossesse. En ce qui concerne le droit de vote la France est un des mauvais élèves de l’Europe. En effet, les femmes votent en Finlande depuis 1906, depuis 1918 en Russie ou en Allemagne ou depuis 1928 au Royaume-Uni par exemple. En France, les femmes voteront pour a première fois aux élections municipales du 29 avril 1945.
Les Nations Unies reconnaissent la Journée internationale de la femme en 1977, celle-cl existe déjà depuis plus de 70 ans. En 1921, pour la premèiere fois, Lénine fixe la Journée internationale de la femme ce jour-là. En France, il faut attendre le 20 janvier 1982, pour que la Journée soit officialisée sur proposition d’Yvette Roudy. Le 8 mars 1982 François Mitterrand, président de la République, reçoit 450 femmes, représentant les milieux socio-professionnels et les associations.
II annonce plusieurs mesures, notamment e remboursement de l’avortement par la Sécurité sociale dès septembre 1982, l’Instauration d’un quota de 30 % de femmes aux élections municipales et régionales, la mise au point d’un système de récupération des pensions alimentaires, d’un projet de loi anti-sexiste, d’un projet de loi sur l’égalité de sexe devant l’emploi, d alimentaires, d’un projet de loi anti-sexiste, d’un projet de loi sur l’égalité de sexe devant l’emploi, d’un statut de co-exploitante pour les femmes, la suppression de la notion de «chef de famllle».
En 1980 la loi relative à la répression du viol et de certains ttentats aux mœurs donne une définition précise du viol et le reconnait comme un crime: Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise, est un viol. Depuis 1810 le viol était reconnu comme un crime, mais le « devoir conjugal » excluait de fait le viol entre époux.
La loi de 1980 précise que le viol est un crime réprimé de 15 ans de réclusion, peine majorée à 20 ans en cas de viol entre époux. En 1990 La Cour de Cassation reconnaît pour la première fois le viol entre époux. La question du viol entre époux reste cependant une notion difficile à prouver dans la mesure où les tribunaux admettent qu’entre époux, une présomption de consentement existe, et que le lieu clos dans lequel se déroulent les faits est, par définition, de l’ordre du privé.
Il y a aujourd’hui en France 200. 000 viols par an, dont la moitié serait des viols conjugaux. 10% seulement des plaintes déposées aboutissent à une condamnation. De plus, la peine maximale est de 20 ans lors d’un viol entre époux, mais les peines maximale prononcées par les tribunaux sont de 8 ans.