BOISSON ENERGISANTE

BOISSONS ENERGISANTES Fondation d’utilité publique Boulevard Paepsem 20 – 1070 Bruxelles NE 417541646 @ REPRODUCTION AUTORISEE MOYENNANT ACCORD PREALABLE DE L’EDITEUR ET MENTION DE LA SOURCE. @ CRIOC O CRIOC @ CRIOC @ CRIOC C CRIOC C CRIOC C CRIOC CRIOC CRIOC @ CRIOC @ CRIOC Consommation Les boissons dites én gis or 22 apparitlon sur le mar distinguer des boissons énergétiqu Snipe to View depuis leur Il convient de les stinées aux sportifs et sont composées essentiellement d’eau, de sucre, de sels mineraux (sodium, potassium) et de vitamines (surtout B et C).

Les boissons ?nergisantes, quant à elles, contiennent du sucre, de fortes doses de caféine, de taurine et des extraits de plantes (guarana et ginseng par exemple). Les boissons énergisantes font aujourd’hui partie entière du quotidien des consommateurs, et plus particulièrement des plus jeunes d’entre eux. Elles sont désormais consommées au même titre que les boissons gazeuses classiques.

Dans la récente étude de mars 2010 du CRIOC, « Les jeunes, les stimulants et autres produits », on constate que le nombre de Jeunes qui dans la grande distribution, les épiceries ou les stations services es marques ne cessent de se multiplier et les boissons énergisantes occupent une place de plus en plus importante dans les rayons. Ainsi, rien qu’en 2009, 4 milliards de canettes de la plus célèbre marque – le taureau rouge – furent vendues à travers le monde. 2 En Belgique aussi, les ventes progressent 10 % par an depuis cinq ans et on estime qu’elles devraient atteindre le cap des 70 millions de canettes en 2010. 3 POUR QUI ?

La cible principale des fabricants de ce type de produits est le jeune consommateur. Ces boissons sont devenues en l’espace de quelques années un produit de consommation de base pour la jeunesse du monde ntier. Que ce soit pour se réveiller, travailler, étudier ou encore sortir faire la fête, ces boissons sont devenues incontournables. Si elles sont tellement prisées par les jeunes, ce n’est cependant pas le fruit du hasard. Le marketing utilisé par ces marques est bien entendu savamment étudié pour attirer cette clientèle bien précise. MARKETING Que vendent ces boissons aux jeunes qui en sont tellement accros?

Dépassement de soi, transgression de l’interdit, performance,… telles sont les promesses formulées par les marques. Or, ce que recherchent les jeunes, c’est justement de tester leurs limites, se épasser et transgresser l’interdit! La boisson se présente aux yeux des jeunes comme étant la potion magique qui vous aide dans la vie de tous les jours à être compétent PAGF OF « Les jeunes, les stimulants et autres produits « , mars 2010, http://www. crioc. be/ 2 http://www. redbull. be Trends-tendances, 15 janvier 2010, « Red Bull ne bat pas de l’aile « , http://trends. rnews. e/fr/economie/actualite/entreprises/red-bull -ne-bat-pasde-l-aile/article-1194647643596. htm Derrière ces promesses se cache une « valeur » du monde moderne : la recherche de la performance. Selon l’analyse faite par le rofesseur Joan Sénéchal de l’Université de Montréal, les noms de ces différentes boissons sont plus que révélateurs des valeurs prônées par ces dernières. 4 On pourrait les répartir en 5 catégories selon lui: L’explosion énergétique; Les narcotiques; La monstruosité; L’apocalypse et la euerre; OF trouve, il faut aller chercher le consommateur.

Pour ce faire elles utilisent le sponsoring massif d’évènements fréquentés par les jeunes, qu’ils soient sportifs ou culturels. Les activités estudiantines sont souvent sponsorisées par des entreprises proposant ce type de boissons. Dans le même temps, cela ermet à Red Bull de pénétrer à l’intérieur des endroits fréquentés par les jeunes et d’accumuler les connaissances sur les dernières tendances à la mode pour son marketing. Elles recrutent également des jeunes, au profil de la cible, pour jouer le rôle d’ambassadeurs de la marque. Buzz et street marketing sont prlvilégiés. our exemple, les célèbres Wing teams, à savoir ces Minis Cooper customisés aux couleurs de la marque au taureau et qui distribuent, par l’intermédiaire de jolies jeunes femmes, des canettes gratuites là où se trouvent les personnes avides d’énergie: universités, concerts, rendez-vous portifs, sortie de métro, etc. L’analyse de ces pratiques commerciales interpelle comme le démontre Pétude du CRIOC : « Les enfants et les jeunes, cibles du marketing »5. Les jeunes apprécient ces techniques mais ne les maîtrisent pas. Ils n’en perçoivent pas les risques et les abus.

Le problème n’est pas la publicité en soi, mais ses excès qui incitent à la surconsommation ou sont contraires à l’éthique. En outre, Red Bull n’a pas hésité à surfer sur le côté subversif de sa boisson. De nombreuses rumeurs ont circulé sur la marque. La plus connue étant certainement celle qui consistait à dire que la aurine (un des éléments de la boisson) était issue de testicules taureau. Quant aux diverses interdictions de commercialisation au niveau des Etats, Re testicules de au niveau des Etats, Red Bull a su en tirer profit comme publicité gratuite plaçant le produit comme étant révolutionnaire. Joan Sénéchal, professeur de philosophie au Collège Ahuntsic (Montréal), ce courrier, 5 mai 2009 CRIOC, « Les enfants et les jeunes, cibles du marketing mars 2005, http://www. crioc. be/FR/doc/dcdc/all/document-1216. htm CRIOC @ CRIOC @ CRIOC C CRIOC C CRIOC C CRIOC CRIOC @ CRIOC O CRIOC @ CRIOC @ CRIOC EXEMPLE CONCRET DE MARKETING À DESTINATION DESJEUNES Les différentes marques de boissons énergisantes n’hésitent pas à enrôler directement le jeune consommateur, représentant idéal pour l’image de la marque. La seule condition est qu’il faut être un jeune branché faisant la fête.

Etre « IN » en somme. Ce dernier se chargera de dénicher les soirées ou activités en vogue pour y introduire la marque mais cela de manière discrète bien sûr. Ils sont chargés d’exercer un véritable lobby pour la marque dont ils sont les porte-drapeaux anonymes. Ci-dessous un mail publicitaire représentatif : Santé des consommateur PAGF s OF naturellement dans les aliments et sont produits naturellement par le corps humain. Cependant, ils sont utilisés à des niveaux nettement supérieurs dans les bossons énergisantes.

La taurine se retrouve dans ces boissons à des concentrations IO fois plus élevées que dans l’alimentation normale. On la retrouve sous forme synthétique. Si on sait que la taurine participe ? certains processus, ses effets sur l’organisme ne sont pas encore connus. De plus, aucune étude fiable ne confirme ou n’infirme les effets bénéfiques d’un apport alimentaire supplémentaire de aurine. 6 Le problème est identique pour la glucuronolactone. Caféine En moyenne, les boissons énergisantes contiennent 80 mg de caféine pour une canette de 250 ml.

Or, le format de 500ml est de en plus répandu pour ce type de boisson ; une contenance de 160 mg de caféine donc. Les doses maximales conseillées de caféine dépendent de l’âge et de l’état de santé de la personne. pour un adulte, cette dose maximale varie de 200 à 400 mg par jour. pour un enfant, la dose maximale quotidienne acceptable est de 2,5 mg par kilo de poids, soit 45 mg par jour vers 5-6 ans, 60 mg pa our vers 7-9 ans et 85 mg par jour vers 10-12 ans. L’apport en caféine doit être tout spécialement réduit pour cette catégorie ? risque.

Mais la quantité de caféine présente n’est pas toujours aisée ? déterminer précisément. En effet, ces boissons peuvent aussi contenir du guarana, contenant lui-même de la caféine, à l’instar de Burn. La caféine est loin d’être une substance anodine bien que très courante. Il s’agit en effet d’une dra ue: un alcaloïde psychotrope. Selon drogue: un alcaloïde psychotrope. Selon les médecins, au delà de 300 mg, des effets indésirables peuvent ommencer à se faire ressentir : palpitations, tremblements, anxiété, insomnie,…

De plus, la caféine induit également une dépendance. une consommation élevée et régulière de caféine aura pour effet, lorsque sa consommation est arrêtée brutalement, de provoquer un sentiment de fatigue anormale. La dépendance peut donc très vite s’installer, au bonheur des fabricants de telles boissons. Sucre Toutes les boissons énergisantes sont très riches en sucre: entre 105 et 149 grammes par litre, ce qui équivaut à 37 morceaux de sucre, soit environ neuf par canette de 250 ml. A titre comparatif, n soda classique en contient environ six.

Avis scientifique de l’EFSA du 15 janvier 2009, « The use of taurine and D-glucurono-y-lactone as constituents of the so-called ‘energy drinks », http://wvm. efsa. europa. eu/fr/scdocs/doc/935. pdf 6 @ CRIOC @ CRIOC @ CRIOC @ CRIOC C CRIOC C CRIOC C CRIOC Est-il besoin de rappeler les dangers liés à une consommation trop élevée de sucre ? De tels apports en sucres ne sont pas sans conséquence : la consommation de boissons sucrées participe aux problèmes de surpoids et d’obésité dont souffre une part croissante de la population, notamment les jeunes enfants. OF 32mg/1 OOml ATOMIC 30 mgnooml NALU 32mg/1 ooml BURN 32 mg/100ml RODÉO MONSTER 32mW100rnI 0. 4%423 mg VIRUS 0. 032% BOOSTED – 0. 03% 8 OF caféine et aux femmes enceintes CO CRIOC @ CRIOC @ CRIOC C CRIOC C CRIOC C CRIOC C CRIOC @ CRIOC @ CRIOC @ CRIOC @ CRIOC ANALYSE La législation belge prévoit explicitement dans l’Arrêté Royal du 1 er mars 1 998 relatif aux additifs autorisés dans les denrées alimentaires que la quantité maximale de caféine autorisée dans les boissons aromatisées sans alcool est de 320 mg/litre.

De ce point de vue, toutes les boissons analysées respectent la égislation à la lettre En matière d’étiquetage, il y a une disposition spécifique pour la caféine à l’annexe I de l’arrêté royal du 13 septembre 1999, qui stipule que « lorsqu’une boisson destinée à être consommée en l’état ou après reconstitution du produit concentré ou déshydraté, contient de la caféine, quelle qu’en soit la source, dans une proportion supérieure à 150 mllligrammes par litre, la mention suivante doit figurer sur l’étiquetage, dans le même champ visuel que la dénomination de vente de la boisson: « teneur élevée en caféine ».

Cette ention est suivie, entre parenthèses, de la teneur en caféine exprimée en milligrammes par 100 millilitres.  » Ici par contre, la loi n’est pas respectée. Cette mention ne se retrouve, en effet, jamais dans le même champ vlsuel que le nom de la boisson mais toujours en petits caractères dans la liste des ingrédients de la boisson. La législation est donc bafouée. Plus grave, la boisson ‘VIRUS » ne l’indiq e, nulle part. llégation santé est une « mention qui affirme, suggère ou implique l’existence d’une relation entre, d’une part, une catégorie de denrées limentaires, une denrée alimentaire ou l’un de ses composants et, d’autre part, la santé Or, comme on le voit dans le tableau ci-dessus, Red Bull ne se différencie en rien des autres boissons énergisantes, concernant composants censés être à la base de ces allégations (taurine et glucuronolactone).

D’un point de vue légal, les allégations santé sont pourtant bien encadrées et devraient l’être encore plus dans l’avenir. En effet, l’Europe a décidé d’harmoniser la réglementation8 au sein des différents pays de l’Union. une liste précise des allégations pouvant être tilisées est prévue et en cours d’élaboration.

Désormais, seules les allégations prouvées scientifiquement seront autorisées, et toute nouvelle allégation, le fabricant devra soumettre un dossier scientifique auprès des autorités sanitaires européennes. Hormis cette preuve scientifique, rappelons que la présence d’une allégation santé, impose que l’étiquetage fournisse certaines informations obligatoires : l’importance d’une alimentation et d’un mode de vie sains ; la quantité de la denrée alimentaire et le mode de consommation assurant le bénéfice allégué ;