DESS INGÉNIERIE FINANCIERE 2003 / 2004 LA SOCIETE GENERALE Christophe Heuzet -Julie Barciet DESS Ingénierie Financière 2003 / 2004 Mémoire d’entreprise Sommaire du rapport d’entreprise Sommaire Introduction 4 ors5 Sni* to View PARTIE I • PRESENTATION DU GROUPE SOCIETE GENERALE. 1 . 1. Le groupe 1. 2. Les activités 1. 3. L’actionnariat 1. 4. L’histoire récente 6 7 PARTIE 2 : ANALYSE GLOBALE DU GROUPE SOCIETE GENERALE. 2. 1 . Analyse interne – Forces et faiblesses. 36 39 40 42 Détermination du dividende par action Taux de rendement pour l’actionnaire Taux de rentabilité exigé par l’actionnaire
Taux de rentabilité obtenu par Pactionnaire Le flottant La capitalisation boursière 32 4. 2 Rentabilité et mesure du risque de marché 43 4. 2. 1 Risques de marché 4. 2. 2 Calcul de la Value at Risk (VaR) Christophe Heuzet Julie Barciet 4. 3 Valorisation du groupe et mesure de la performance 46 OF SS déréglementation du secteur bancaire français, intervenue au milieu des années 80 a mis fin au « cloisonnement » du système bancaire français, et a encouragé le développement des activités de marché ainsi que leur poids dans le total des opérations.
La société générale de art son ancienneté est une des banques qui a du le plus muter en se réformant structurellement et en adoptant des nouvelles stratégies tenant compte de ses mutations. La Société Générale est désormais une banque ou la diversité des métiers est un défi permanent et doit accompagner les évolutions majeures dun Groupe en croissance constante sur l’ensemble de la planète et prendre en compte les problématiques propres ? chacun de ses métiers, tout en étant porteuse de cohésion.
Le groupe a donc une vocation de leader sur le marché français et européen. Elle compte des mplantations dans le monde entier, une centaine d’agences en France et plus de 14 millions de clients en banque de détail. La concurrence forte que se livrent en permanence les acteurs bancaires européens remet, chaque année, en cause la stratégie du groupe et les places de leadership de la banque sur ses différents métiers. Le but de cette étude sera donc dans un premier temps de présenter brièvement le groupe.
Ensuite, nous le situerons dans son environnement et comparativement à ses concurrents afin de dégager ses atouts et ses faiblesses de même que les opportunités à saisir ou les menaces usceptibles de remettre en cause sa croissance. Nous ferons ensuite une analyse financière sur le groupe. L’enjeu de cette partie de l’étude est de savoir si la générale est suffisammen 3 OF SS sa taille, à un environnement bancaire moderne très concurrentiel et en très forte mutation ces dernières années.
On a pu assister, en effet, a des rapprochements bancaires entre différents acteurs majeurs du secteur bancaire. La société générale a bien tenté de se rapprocher de la banque Paribas mais cette opération fut un échec en raison de la réussite de IOPA de la BNP sur la même banque. L’enjeu de la dernière partie portant sur l’analyse boursière sera donc de savoir dans quelle mesure, l’absence de rapprochement du groupe SG est préjudiciable ou pas sur ravenir de la banque et notamment son indépendance. Le groupe est il une cible ?
Quelles sont les perspectives ? Christophe Heuzet -Julie garciet PARTIE I : PRESENTATION DU GROUPESG. 1. 1 Profil du groupe. Afin de donner une 1ère image du groupe société générale, nous avons fait cette petite fiche signalétique très synthétique qui permet de situer le groupe dans son environnement concurrentiel. Groupe société générale ère banque de détail non mutualiste en France. 5ème groupe bancaire de PAGF 5 1. 2. Les activités. La Société Générale est le 3e groupe bancaire français.
La société générale est un acteur dit « universel » dans le secteur bancaire car elle présente la particularité d’être sur tous les métiers de la banque. On peut ainsi décomposer ractivité bancaire en trois grands métiers : a La banque de détail. Son activité est essentiellement centrée sur la clientèle particulière. a La banque d’investissement. Son activité est centrée sur la clientèle professionnelle. La gestion d’actifs. Activité centrée aussi bien sur la clientèle professionnelle que celle des particuliers.
Le produit net bancaire par activité se répartit comme suit : n Banque de détail (60 %) : activités de banque de réseau en France (2 707 agences Société Générale et Crédit du Nord ; 8,1 millions de clients) et ? l’international (4,8 millions de clients ; 1 232 agences dans 26 pays), de services financiers spécialisés (crédit à la consommation, crédit-bail, location longue durée et gestion de flottes automobiles, location d’actifs informatiques), de services titres, ‘assurance et de courtage en ligne (Boursorama ; Ne 1 français). Banque de financement et d’investissement (32 : financements spécialisés (de projets, d’acquisitions, etc. s sur les marchés actions, PAGF s OF SS gestion privée (13,8%). .3. L’actionnariat. Salariés Actionnariat Autocontrôle 696 Groupama Meiji Life Insurance Company Caisse des Dépôts et Consignations Peugeot Autres une grande partie du capital est autocontrôlé. En effet on peut voir qu’il y a 6% d’autocontrôle direct et détenu par les salariés (plutôt fidèle au groupe). On peut également remarquer la rande part du flottant dans le ca ital du groupe.
Nous en verrons les conséquences PAGF OF SS de Détail hors France métropolitaine, marquant ainsi la volonté du Groupe d’en faire un de ses axes stratégiques de développement. Cette activité est également renforcée en 1999 avec les acquisitions réalisées en Roumanie en Bulgarie et à Madagascar. q Développement de ses activités de gestion d’actifs. Traditionnellement leader en France pour les produits d’épargne financière (SICAV, FCP, épargne salarlale), le Groupe développe ses activités de gestions d’actifs : en 1999, sa filiale,
Société Générale Asset Management, poursuit la stratégie de croissance de son activité de gestion d’OPCVM en France, et de développement de ses activités à destination de la clientèle de grands investisseurs institutionnels internationaux. Avec le lancement de Société Générale AM UK à Londres et l’acquisition de Yamaichi au Japon, Société Générale Asset Management a franchi une étape décisive dans son déploiement international et se trouve désormais à même de mettre à la disposition de ses clients une capacité de gestion globale.
Présence dans les activités de banque privée. La Société Générale est également présente dans les activités de banque privée sur une base mondiale. Après une année 1998 marquée par une stratégie volontariste d’acquisitions, Société Générale Private Banking éveloppe son action en PAGF 7 OF SS activités de banque d’investissement et de financement. Forte d’une base de clientèle solide et d’une capacité d’innovation reconnue par les classements (le Groupe est parmi les leaders mondiaux en dérivés actions, obligations convertibles, financements export… , la Société Générale entend développer ses activités de fusion acquisition, e conseil et d’introduction en bourse grâce au rachat d’établissements spécialisés (Hambros en Grande-Bretagne, Barr Devlin et Cowen aux Etats-Unis). PARTIE 2 : ANALYSE GLOBALE. L’analyse globale du groupe est une étude selon la méthode forces et faiblesses qui permet ainsl de mettre en relief les principales caractéristiques du groupe avant 2002 et de comprendre la stratégie mise en place pour les années à venir. . 1. Analyse interne. Forces. – Le groupe SG fait parti des leaders sur ses trois métiers. Le groupe Société Générale est un acteur majeur sur le territoire rançais et fait bonne figure au niveau europeen. v Banque de détails : Le gr PAGF BOF me groupe bancaire de la de la zone euro par sa capitalisation boursière. – Le risque est maitrisé. Le risque est bien maîtrisé jusqu’à 2002 grâce à politique prudente de provlsionnement. 10 • Faiblesses. Une rentabilité faible relativement. La rentabilité autour des banques françaises est assez basse en comparaison de leurs homologues étrangères. On peut l’attribuer à la législation française mais aussi à un manque de performance dans la modernisation et l’organisation des banques. La rentabilité du groupe SG n’est pas une des plus élevée avant 2002. – Le profil du risque . Le profil du risque ne permet pas de dégager une forte rentabilité pour l’instant.
La politique un peu trop prudente ou les activités ne sont pas assez rentables. Les activités du groupe ne présentent pas le meilleur couple risque/rentabilité. Un coefficient d’exploitation encore élevé. Depuis plusieurs années déjà, le coefficient d’exploitation de la banque est élevé. Or il est un indicateur important pour évaluer la bonne gestion d’une banque. – Une taille du groupe moyenne. L’une des faiblesses de ce groupe est sa taille.
Le problème fondamental de la Générale est qu’elle n’est ni assez petite our être facilement opéable, ni assez grande pour figurer parmi concurrents français (BNP et Crédit agricole) mener des OPA sur des acteurs intéressants. ( Paribas ou SG a été devancé par BNP). La croissance du groupe avant 2002 est donc principalement une croissance interne et quelques acquisitions très ciblées. 2. 2. Analyse externe Opportunités – Internationalisation : SG est présent dans des régions à fort potentiel de développement comme l’Europe centrale et rientale par exemple, où il est le 4e acteur bancaire. Acquisitions : La société générale a réalisées en 2001 quelques acquisitions comme Komercni Banka (KB) GEFA, ALD et TCW (trust company of the West). Il est probable que le groupe continue a l’avenir à saisir certaines opportunités dans ce domaine. Cela permettra notamment de développer des synergies et d’obtenir des effets positifs sur la croissance de ses revenus et faire baisser le coefficient d’exploitation. – Partenariats. Avec le souci de conserver son indé endance et d’obtenir des effets de taille positifs, la SS