CEUX DE VERDUN CONTEXTE HISTORIQUE En 1 917, La guerre a commencée en 1914, la guerre dite des tranchées a commencé en 1915. La bataille de Verdun a eu lieu de février à décembre 1916. PRESENTATION DE L’OEUVRE Il ne s’agit pas d’un roman ou essai dû à un auteur mais d’une anthologie (recueil de morceaux choisis d’œuvres littéraires) se rapport Beaucoup d’écrivains même engagés. pou guerre, la plupart d’e roman même si les f or 10 Sni* to e 19141918. ins se sont de la me du tiques. Ce recueil présente quelques textes qui retracent chacun des aspects particuliers de différentes tranches de vie.
Ainsi, ces textes se répartissent dans 4 grands chapitres intitulés: C] La vie quotidienne du soldat: – les bleus et les poilus – les rats la boue – le confort de l’Etat Major C] Le feu: d’auteurs: Roland DORGELES (1885-1973) Membre de l’académie Gongourd. En 1914, bien que 2 fois réformé précédemment pour raison de santé, il s’engage. Il participe aux combats du bois de Luxembourg et à la deuxième bataille d’Artois. Il devient élève pilote et nommé caporal puis décoré de la croix de guerre.
En 1919, il publie le roman qui le rend célèbre, Les Croix de Bois, inspiré de son expérience de guerre. Le roman obtient le prix gémina. Henri BARBUSSE (1873-1935) Ecrivain français. En 1914, âgé de 41 ans et malgré des problèmes pulmonaires, il s’engage volontairement dans l’infanterie et réussi rejoindre les troupes combattantes. La postérité se souviendra surtout du roman qu’il écrivit sur son expérience: Le Feu, prix Gongourt 1916. Il sera cofondateur et premier président de l’association républicaine des anciens combattants. Erich Maria REMARQUE (1898-1970) Écrivain Allemand.
Incorporé dans l’armée en 1916, il est envoyé sur le front de l’Ouest en 1917. A la fin de la guerre, en 1918, il est ? ‘hôpital, blessé par des éclats de grenade. Son livre, A l’Ouest Rien de Nouveau, connu dès sa parution en 1929, un succès mondial retentissant. Maurice GENEVOIS (1890-1980) Romancier, poète français. Blessé lors la première guerre mondiale près du 10 la volonté de témoigner. Notamment des épreuves de la génération qui a fait la grande guerre (1914191 8), particulièrement dans ceux de 14, recueil de récits de guerre rassemblés en 1949.
Son témoignage de soldat est relaté en 5 volumes écrits entre 1916 et 1923. Louis Ferdinand CELINE (1894-1961) Médecin et écrivain français. Il s’engage dans l’armée française dès 1912, ? 18 ans par devancement d’appel. Il est déclaré inapte au combat en 1915. Il utilisera ses souvenirs d’incorporation dans Voyages au bout de la nuit. Blaise CENDRARS (1887-1961) De son vrai nom Frédéric Louis SAUSE. Dès le début de la guerre de 1914, il s’engage comme volontaire étranger dans l’armée française avant d’être dans la Légion étrangère.
Gravement blessé en septembre 1915, il est amputé du bras droit, il sera naturalisé français en 1916. Il écrira de cette expérience son premier écrit en prose de la main gauche: La main oupée. jules ROMAIN (1885-1972) Poète, écrivain français et membre de l’Académie Française. Agrégé de philosophie, il fait une carrière universelle. Prélude à Verdun fait parti d’une fresque romanesque de 28 volumes : Les hommes de bonne volonté. sujet initial s’intitule Deux Frères. Le roman en 8 volumes sera par la suite intitulé Les Thibault.
Les 2 derniers volumes consacrés à la disparition des héros mettent l’accent sur la première guerre mondiale. ANALYSE ET INTERPRETATION Chacun des auteurs dont les livres et extraits ont été sélectionnés dans ce recueil a voulu à sa açon raconter combien la première des guerres modernes fut un effroyable traumatisme. Au fil des extraits, nous avons une vision complète de l’enfer des tranchées et de l’horreur des combats mais aussi des interrogations politiques ou philosophiques de la guerre (celle-ci mais aussi en général).
La présentation des extraits en chapitres, leurs différents titres et sous titres permet de comprendre le choix des extraits et d’apporter une meilleure compréhension. LA VIE QUOTIDIENNE DU SOLDAT 4 auteurs se partagent le chapitre, les textes sont complémentaires, ils portent à notre onnaissance des éléments difficiles à imaginer dans la vie des poilus mais surtout s’intéressent aux hommes et non aux évènements. Il ne s’agit pas d’œuvres fictives mais de relater ce qu’eux même ont connu, il s’agit de tranches de vie à un moment précis.
Les bleus et les poilus Pour montrer le décalage entre ailus et bleus, c’est l’aspect physique et vestimentaire 0 Ceci nous permet de faire connaissance des uniformes des soldats et nous familiariser avec le vocabulaire ainsi que les différents soldats zouaves, biffin, artllleur. En même temps, nous nous rendons compte de la prise en harge de chacun des nouveaux arrivés par les anciens: mise en garde de la gibecière neuve servira de cible « je l’a noircirai au bouchon Mais au-delà critiques des gradés qui « font passer les gamelles à la pâte ? sable ». Gamelles qui elles aussi seront visibles par l’ennemi.
Les rats, la boue Les seuls ennemis des soldats ne sont pas les soldats dans la tranchée d’en face. Les hommes des 2 camps doivent aussi faire face au quotidien, à des dangers et ennemis redoutable et insidieux, leur description fait mesure d’horreur, la scène de destructions des rats est une nthologie, il s’agit de préparer une embuscade et en conclusion, celle-ci tourne au bénéfice des rats « cependant le lendemain, le pain qui restait sur le sol a été emporté par elles Il nous montre aussi la concentration et les efforts des poilus pour ne pas se faire avaler par la boue, puis leur volonté farouche pour sauver un cavalier.
La cause de la situation du à son équipement, dont l’énumération accélérée, donne une intensité particulière « leur haut shako leurs houseaux Le confort de l’Etat Major pour montrer la différence des quotidiens entre les soldats et leur Etat Major, Louis Ferdinand CELINE s’atta PAGF s 0 différence des quotidiens entre les soldats et leur Etat Major, Louis Ferdinand CELINE s’attache à monter la situation des poilus, la façon dont ils sont traités, « terrassés ils ne s’arrêtent que pour notre Général puisse coucher quelque part Malgré leur désespoir, les soldats obéissent.
LE FEU Composé de 4 extraits, ce chapitre pourrait être scindé en 2 parties: A. On assassine les hommes Face à l’ennemi B. La mort en face La peur Les textes regroupés en A et B sont totalement différents. A. Il s’agit de récit de bataille, destinés à décrire le déluge de feu ui s’abat sur les soldats et de la panique, la terreur, l’affolement qui en résulte. B. Ces deux extraits se rapportent à des hommes mis devant leurs propres actes, leur personnalité.
Ils agissent totalement différemment. L’un, Paul, soldat allemand a poignardé un soldat français tombé dans le même trou d’obus que lui. Il prend alors conscience qu’il n’a pas tué un ennemi mais assassiné un homme avec qui il aurait pu être ami. Le second, jeune engagé volontaire, devant fhorreur éprouve une peur nouvelle. Il se considère comme un lâche. L’ARRIERE Ce terme dans une situation de guerre est extrêmement péjoratif.
Il désigne tous ceux qui ne font pas la guerre comme les vieillards, les femmes, les enfants mais aussi et surtout les PAGF 10 mobilisés qui sont soupçonnés d’être « des planqués, des embusqués Les soldats qui retournent à l’arrière sont différents et sont dans des situations différentes, mais chacun d’entre eux ressent les mêmes sentiments, éprouve les même difficultés, se sent étranger au monde qu’il retrouve.
Dans le dernier extrait, intitulé « nouvelles du front on évoque la bataille des Eparges et nous fait partager les états d’âme du soldat qui confronté au pire désire rotéger les personnes qu’il aime en lui mentant. REFLEXIONS SUR LA GUERRE Ces réflexions portent sur la guerre, nous paraissent différentes, les unes sont portées par des textes de roman comme les Thibaults et Prélude à Verdun dont les auteurs n’ont pas participé à la guerre d’où les sous titres « vous êtes dupes » et « la victoire en chantant » pour Prélude ? Verdun.
Vous êtes dupes s’adresse directement aux gens en général qu’en à prélude à Verdun, il s’agit d’une analyse géopolitique. pour ce qui est des autres extraits, les auteurs dans leurs romans nt décrit des faits qu’ils ont vecus. IV CONCLUSION Sous ce titre, Ceux de Verdun, fauteur de ce recueil essaie de raconter la guerre, de nous faire partager le quotidien de ces soldats. Il nous décrit une guerre nouvelle avec des armes inconnues jusqu’à cette date. Mais il nous montre aussi les erreurs d r le ‘dédain’ dans lequel PAGF 7 0 des Etats Major le ‘dédain’ dans lequel était tenu les vies humaines.
Nous nous rendons compte comment des hommes peuvent se transformer en bête pour simplement survivre. Nous nous interrogeons enfin sur le but de la guerre et s’il y a vraiment n but ou s’il s’agit simplement de calculs politiques qui ne servent à rien. CAPITAINE CONAN RAPPROCHEMENT DE L’ŒUVRE Une des œuvres que nous avons choisi de rapprocher du recueil de textes Ceux de Verdun est le film Capitaine Conan. Il s’agit d’un film français de Bertrand TAVERNIER, sorti en 1996. C’est une adaptation du roman de Roger VERCEL portant le même titre.
Capitaine Conan L’histoire jusqu’en 1918, les Balkans sont l’un des théâtres de la guerre des tranchées, l’une des grandes batailles de la guerre. La paix de Mont Sockol offre à lorient une vaste brèche vers le territoire Austro Hongrois. L’armistice est signé en France en 1918 mais l’armée d’Orient n’est pas démobilisée car elle doit faire face aux Bolcheviks de Russie. Elle est état de guerre. A la tête d’une cinquantaine de soldats héroïques, CONAN, bataille à la manière des Sioux. Casernés dans Bucarest, en pays alliés, les soldats sème le désordre.
Choix du rapprochemen 0 guerre mondiale y apparaît comme la première guerre moderne’. Les différentes guerres et pays participants dataient du 19ème, ? l’armistice à la fin de la guerre des Balkans, nous sommes dans le monde, les états, les frontières que nous connaissons. Nous voyons les généraux, essayaient d’assoir leur autorité en réclamant des peines exemplaires en portant des accusations infondées. Les soldats sans aucune instruction sur les actions à mener et qui se demandent ce qu’ils font là et pourquoi ils ne sont pas démobilisés.
Il n’y a pas de communion entre les gradés et les soldats. Les hauts gradés s’approprient les honneurs, les soldats sont de la chair à canon. Enfin, nous prenons conscience de la difficulté de réinsertion de ces hommes, CONAN est désespéré, bouffi d’alcool, il n’est plus rien dans la guerre. UN LONG DIMANCHE DE FIANCAILLES un long dimanche de fiançailles Nous avons choisi le film « un long dimanche de fiançailles Ce film, de Jean-Pierre JEUNET, fut d’abord un roman écrit par Sébastien JAPRISOT.
Puis ce roman fut adapté en 2004 par Jean-Pierre JEUNET, réalisateur scénariste français, avec l’aide de Guillaume LAURANT pour le scénario. Produit en France et aux Etats-Unis, il sortira au cinéma le 27 octobre 2004. Le principal sujet de ce film est la remière guerre mondiale (1914-1918) mai près guerre mondiale (1914-1918) mais aussi la vie après guerre (1 919-1920). Nous pavons choisi car il met des Images que les extes du recueil permettent seulement d’imaginer Chaque personnage, au cours de la quête de Mathilde, l’héroine, nous fait découvrir un aspect différent à travers son témoignage.
A la fois la vie dans les tranchées et son horreur, la façon dont les soldats réagissent au feu et sous les bombardements mais aussi la solidarité entre eux (comment certain essaie de sauver leur camarade y compris en trichant). Nous voyons aussi comment un gradé français exécute froidement son propre soldat. Nous participons à l’épuisement physique et moral des hommes qui les conduisent à se mutiler. Puis les ommes que l’on assassine ? chaque attaque ; attaques qui n’ont pas de raisons particulière.
La mise en œuvre des nouveaux matériels tels que les chars et l’utilisation de l’aviation, le confort de vie des officiers notamment au niveau de la nourriture et du logement ainsi que la critique du commandement avec le silence entourant les fusillés pour rexemple (dossiers secrets non consultables). En conclusion, la croix calcinée qui s’élève dans le no man’s land dévasté et, où le buste du Christ qui est resté suspendu bouge au gré du souffle des obus, résume en une seule image tout l’horreur de cette guerre.