Pouvoir et discernement

confusions, quand l’é fini du pouvoir du dis la racine d’une prlse de lâcher car il y pres peut maintenir la con Pouvoir et discernement Premium gy gernard-gontemps mona 27, 2014 16 pages Le discernement est un travail de discrimination, celui de séparer ce qui est confus de ce qui ne l’est pas. Pour trouver le discernement, il faut que l’esprit soit lucide et le demeure. C’est dans la lucidité qu’il trouve la neutralité, Vimpartialité nécessaire au discernement.

La lucidité est une passion sans motif qui n’est dérivée vers aucun objet. S’il n’y avait pas ce feu de l’intelligence, il ‘y aurait pas de pouvoir de discernement. L’intelligence apporte la lumière, l’intellect apporte son sens de la distinction et l’un et l’autre concourent pour démêler la confusion. Quand celui qui a ou détient le pouvoir ne cherche pas ? discriminer, quant son égo est tel qu’il est prisonnier de ses Swipe Lo nexL page rne or 16 s passions, Cen est nt égocentrique est . ±pi n que l’ego refuse ersonnelle.

L’ego ce qui rend borné, petit, mesquin pour mener la violence sur toutes ses formes : la guerre commence car pour l’ego c’est une question de survie ! A moi la Vérité conquérante, à Vautre l’erreur funeste et indigne. Et évidemment, l’autre tient exactement le même discours . Absurde car aucun ne fait preuve de discernement car pour cela, il faudrait se détacher de tout pa parti-pris strictement personnel, reconnaître la complexité de ce qui est en tant que tel. Plus on met de régo dans sa manière de voir, plus on introduit une dose d’aveuglement ?

Moins on met d’ego dans sa vision, plus il y a aptitude au discernement. Pouvoir vient du verbe pouvoir qui signifie « avoir la capacité » ou « avoir la possibilité » de faire . Le pouvoir est donc proche de la question de possibilité . Si on n’a pas la capacité, on ne peut pas. On ne peut que si personne ou quelque chose ne nous entrave pas le chemin. Le pouvoir du latin populaire potere, réfection du latin classique posse « être capable de Verbe : -1 avoir la possibilité, la faculté de . -2 Avoir le droit, l’autorisation de . 3 Nom : puissance, aptitude à agir. -4 En politique, ressource qui permet à quelqu’un d’imposer sa volonté à un autre, autorité . -5 Employé seul (le pouvoir), les institutions exerçant l’autorité politique, le gouvernement de l’Etat. A l’échelle individuelle, avoir le pouvoir signifierait avoir la possibilité de faire. Le tout dans les limites imposées par la réalité physique et par notre condition humaine. Deux personnes ne peuvent produire des actions à la fois, simultanées et incompatibles.

Cette notion de pouvoir individuel est dès lors paradoxale et exige d’élever sa compréhension par le développement de la morale et de réthique, de l’intérêt collectif et celui de la vie sociétale. Le terme pouvoir n’est guère très clair. Le 16 l’intérêt collectif et celui de la vie sociétale. Le terme pouvoir n’est guère très clair. Le pouvoir est exercé par des hommes et sur d’autres hommes dont il s’agit de se faire béir, mais il évoque irrésistiblement l’idée d’une efficacité sur les choses, d’une maîtrise de la matière par la technique et les processus qu’elle met en œuvre.

Le pouvoir ne se réduit pourtant pas à la violence, même si elle est, selon Max Weber, le moyen spécifique de l’Etat, qui entend s’en assurer le monopole. « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maitre, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance au devoir » (IJ Rousseau, Du contrat social) Le pouvoir a donc besoin d’autorité, donc d’être appuyé par la tradition, la légalité, le discernement de celui qui veut assurer son pouvoir .

On le voit dès à présent qu’un pouvoir exercé sans discernement ne peut conduire qu’à la destruction, la négation de l’action qui doit se vouloir positive puisque le pouvoir ne peut exister que parce qu’il tend vers un but et que ce but est nécessairement différent de celui poursulvi par un autre et conduit nécessairement à l’élimination de l’autre.

Avoir le pouvoir nécessite donc que celui qui le détient en assure son existence et sa pérennité par la régulation de sa force au moyen de la norme qui ne peut exister que par l’action de discriminer, donc de discerner le bien du mal, notions dont le contenu dépend de elui ou de ceux qui détiennent le pouvoir. le bien du mal, notions dont le contenu dépend de celui ou de ceux qui détiennent le pouvoir. Aussi nécessaire que soit la société, son organisation ne va pas de soi. Elle suppose d’abord des règles qui en assurent le fonctionnement et s’imposent aux individus.

Lorsque l’existence sociale reste encore ancrée dans la communauté, comme c’est le cas dans les sociétés primitives, ces règles émanent de la collectivité elle-même et c’est la communauté tout entière qul veille à ce qu’elles soient respectées. Ces sociétés sont des sociétés sans Etat. L’Etat n’apparaît qu’avec l’émergence d’un organe du pouvoir politique séparé de la société, distinct du corps social. Situé au- dessus des individus ou des groupes, il prétend arbitrer leurs différends ou régler les conditions de leurs accords.

Pour être efficace, un tel pouvoir nécessite bien sûr l’usage de la force (on a pu définir l’Etat comme le monopole de la violence physique légitime) . L’Etat se présente en tout cas comme l’instrument nécessaire de l’ordre social, au service de l’intérêt de tous, c’est ? dire de la société sans son ensemble. Pourtant la nature même du pouvoir que l’Etat exerce – pouvoir e coercition et de contrainte – autorise à mettre en doute la nature et la légitimité de sa fonction. La position d’arbitre suppose en effet une égale indifférence aux intérêts qui s’affrontent.

Autrement dit, nul ne peut être à la fos juge et partie. Or le pouvoir de l’Etat est un pouvoir fort, c 6 dit, nul ne peut être à la fois juge et partie. Or le pouvoir de l’Etat est un pouvoir fort, capable de briser les résistances qu’on lui oppose. Il contient par conséquent lui-même un élément de violence. Son origine est donc problématique : ‘Etat n’est-il pas l’expression u droit du plus fort, purement et simplement ? Il est certain que toute prise de pouvoir s’effectue dans la violence. De quels moyens ensuite dispose-t-il pour se maintenir ?

La question de l’origine du pouvoir ne suffit pas à résoudre son énigme : pourquoi les hommes acceptent-ils d’obéir ? Comment un pouvoir fondé sur la force parvient-il à s’établir durablement ? L’homme, à en croire Aristote, est un animal social, et donc condamné à vivre dans la société qui conditionne toutes les actions humaines. Si la société est une necessité à laquelle l’homme ne peut échapper, elle n’est pas pour autant mmédiatement ordonnée et régulée de sorte que tous travaillent dans la même direction et pour le bien commun ?

C’est justement ce désordre ou comme le disait Kant, cette « insociable sociabilité » qui rend nécessaire l’établissement d’un gouvernement ou un organe investi du pouvoir (exécutif) afin de diriger un Etat- Le pouvoir est un terme qui a un sens qui excède la politique. Il désigne une capacité qui est en puissance et peut passer en acte. L’eau a le pouvoir de se transformer en glace sous l’action du refroidissement en dessous de 00. Le pouvoir politique a une place particulièrement PAGF s 6 ous l’action du refroidissement en dessous de 00.

Le pouvoir politique a une place particulièrement importante, parce qu’il est un symbole de puissance en ce monde, – la puissance temporelle – parce qu’il est celui qui est le plus convoité, celui dans lequel les hommes peuvent exprimer une volonté de puissance et celle de dominer d’autres hommes et un désir de reconnaissance- celui de l’égo-maniaque et de la tyrannie : Posséder le pouvoir sans y affecter la finalité essentielle d’œuvrer et d’organiser le bien commun. Il doit être ordonné en tenant compte des intérêts divers et divergents de ceux qui composent a société.

Cette organisation nécessite et exige de discerner non seulement ces intérêts divergents mais aussi les moyens pour y arriver. Une île livrée à des pirates qui n’ont en vue que le pillage ou une région livrée à des troupes de brigands, n’est pas ordonnée. Le souci du bien commun n’est pas porté. Si, comme Kant et Rousseau, nous donnons notre adhésion sans réserve à l’idée d’une « République la manière dont on parvient à ce résultat au moyen de l’un ou l’autre régime, est une autre chose. Le mode idéal dolt accomplir le règne des fins de la raison, donc du iscernement.

Platon dans le livre VIII de La République, explique parfaitement et logiquement la succession de l’organisation du pouvoir au travers de ce que les hommes sont eux-mêmes ou de ce qu’ils sont devenus. De la timocratie, en passant par l’oligarchie vers la démocratie pou 6 6 ou de ce qu’ils sont devenus. De la timocratie, en passant par l’oligarchie vers la démocratie pour se dégrader en tyrannie qui « n’est donc issue d’aucun autre gouvernement que la démocratie, une liberté extrême étant suivie d’une extrême et cruelle servitude.

Les hommes n’ont-ils pas l’invariable habitude e mettre à leur tête un homme dont il nourrit et accroit la puissance ? » . Le tyran va pousser sur la racine du protecteur. Quand le chef est assuré de l’obéissance absolue de la multitude, d’homme il finit par se changer en loup. Quand il est s’est débarrassé de ses ennemis du dehors, en traitant avec les uns, en ruinant les autres, et qu’il est tranquille de ce côté, il commence toujours par susciter des guerres, pour que le peuple ait besoin d’un chef et finit par répandre partout la servitude.

Ce n’est que dans une organisation rationnelle du pouvoir que l’on peut parvenir au bien commun. Pourtant si la volonté énérale veut le bien, elle ne le voit pas toujours (Rousseau) . Il est absurde de croire qu’une assemblée d’hommes puisse être plus éclairée que le meilleur de l’un d’entre eux et qu’une décision prise à la majorité soit nécessairement plus sage seulement parce qu’elle a recueilli un plus large consensus !

L’histoire nous montre assez clairement l’emportement, les erreurs, les préjugés collectifs. Qu’y a-t-il de pire, entre l’autoritarisme tyrannique que nous détestons cordialement et d’un autre côté la démagogie complaisante du politique 7 6 tyrannique que nous détestons cordialement et d’un autre côté a démagogie complaisante du politique qui sert de la langue de bois et finit par prendre le citoyen pour un imbécile ?

Nul ne désire que les plus mauvais, les plus méchants, les moins prudents, les moins efficaces dirigent les affaires de la communauté, et tout le monde désire que les meilleurs en soient chargés. La difficulté est de trouver ceux qui sont les meilleurs dans une communauté, car dans une communauté en décomposition, violente, passionnée, dominée par la lutte des intérêts particuliers, le règne des médiocres sera la règle, et elle conduira au règne autocratique de ceux qui ne considèrent que ‘efficacité à l’exclusion de toute valeur.

Au contraire, savolr, par la raison, par la recherche de l’équilibre des intérêts de tous, la recherche du bien commun, par le discernement du bien et du mal ou du moindre mal, permet à celui ou ceux qui ont le pouvoir et donc la capacité, d’ordonner et d’organiser toute forme de sociétés d’hommes (famille, clan, groupes, Etats Le discernement existe-t-il en soi ? Suffit-il à réaliser le bien commun par lui-même ? Bref le discernement est-il inutile s’il n’était appuyé par le pouvoir ?

En d’autres termes, l’art de discriminer, de distinguer le bien u mal, de réfléchir sur faction du pouvoir permet-il d’avoir le pouvoir ? Le pouvoir appartient-il aux philosophes ? Qu’est ce que pourraient avoir les philosophes et que n’ont pas les autres ? philosophes ? On semble penser que les philosophes disposent d’une connaissance, d’une méthode de discernement, qui ferait de leurs mains, des mains plus aptes à détenir le pouvoir, à l’exercer avec discernement et équité. Immédiatement surgit la question de la différence entre savoir et faire.

En effet tout savoir est-il automatiquement un savoir- faire ? Est-ce que, sous prétexte que les philosophes ont quelques otions de morale et de politique, on ressentirait pour autant la répercution de ce savoir dans leurs actes ? S’agit-il de savoir pour bien faire ? On se souvient de cette phrase d’Ovide « Video meliora, proboque, deteriora sequor » : je vois le bien, je l’approuve et je fais le mal. Une autre question se pose encore, plus troublante encore : doit on donner le pouvoir à ceux qui savent ?

Socrate, dans la République, dans sa discussion avec Thrasymaque qui évoque la légende de l’anneau qui permet ? celui qui le porte de se rendre invisible aux autres et dès lors n’aurait cure des règles et conventions morales. Il ne ferait que suivre que ce qui participe à son propre intérêt. Qu’un homme soit bon ou mauvais, au fond il existe toujours une bête immorale qui se tapit en lui et qui attend son heure pour surgir. Si il n’existe aucun homme moral, de même il n’existe aucun pouvoir qui ne soit au fond d’une manière ou d’une autre corrompu.

Le pouvoir sali les m PAGF 16 pouvoir qui ne soit au fond d’une manière ou d’une autre corrompu. Le pouvoir sali les mains de son détenteur, ainsi que son esprit : une fois en position de l’exercer, chacun ne s’assure que de la sauvegarde de ses propres privilèges, ainsi que de ceux de ses proches. Socrate disait que l’homme ne fait jamais le mal volontairement car l’homme ne cherche que le bien, ou son bien, et que le mal n’est qu’une illusion qu’il prend pour le bien.

Faire le mal viendrait donc d’un manque de connaissance ou d’une mauvaise connaissance de ce qu’est le bien (« intellectualisme socratique D’où l’idée évidente que seul un être doué d’un naturel philosophe peut prétendre à exercer le pouvoir sans s’en trouver compromis. pour Socrate, il faut donc que le philosophe devienne roi, ou inversement que roi devienne philosophe. Mais peut-on accorder tant de crédit à un dirigeant philosophe orsque précisement c’est un pessimisme concernant la nature humaine qui nous à pousser à l’introduire dans la discussion ?

Peut-on, d’un côté dire que la nature humaine est misérable tout en imaginant de l’autre côté qu’il existe un homme qui, lui, ne le serait pas ? Cela semble contradictoire et de plus, c’est partir de l’idée qu’un transfert de pouvoir sans aucune nuance ou concession doit être fait ! Un pouvoir donné, c’est un pouvoir qui ne peut pas être repris alors que la société permet aux hommes de gérer collectivement leur avenir, leur bien commun. II s’agirait au contrai