R Daction De La IIIe Partie

1- Introduction à la bioéthique La bioéthique est une partie de l’éthique, apparue au courant des années 1960. En effet, au courant du XXe siècle, on assiste à une évolution de la science et de la médecine qui a mené à de multiples réalisations dans ce domaine comme le fonctionnement du corps humain, la découverte de L’ADN, du diagnostic : radio, scanner, analyses médicales…. t des traitements : antibiotiques, chirurgie, premières greffes Mais face à ces progrès scientifiques et l’apparition de pratiques médicales nouvelles, qui pourtant n’ont pour seule et unique isée que d’améliorer la santé de l’humanité, s’impose le besoin de fixer des limites o limites auront pour b sociales, culturelles, garantissant la prése protégeant contre to ors iques universels. Ces breuses questions a ces progres en Sni* to View aine ainsi qu’en n contraires aux valeurs de notre soci te et surtout des droits humains. un nouveau mot a été créé pour envelopper toutes ces questions : bioéthique.

Bioéthique vient de « bio » qui veut dire « vivant » et d’ « éthique » qui signifie « ce qui est bon Swipe to View next page et utile pour l’homme » En 1994, pour la première fois, ont été adoptées en France, les premières lois de bioéthiques : la loi du 1er juillet 1994 concerne le traitement de données nominatives dont le but est la recherche dans le domaine de la santé (règles de création des fichiers informatiques nominatifs, droits individuels des personnes fichées, procédures de mise en œuvre des traitements informatifs… ). es deux lois du 29 juillet 1994 : la première partie est relative au respect du corps humain et repose sur trois fondements éthiques (inviolabilité du corps humain, impossibilité pour le corps humain ‘être l’objet d’un droit patrimonial évaluable en argent, obligation du consentement). La seconde est relative au don et à l’utillsation des éléments et produits du corps, à l’assistance médicale, à la procréation et au diagnostic prénatal (consentement préalable ou présumé et révocable à tous moments, gratuité, anonymat, respect des règles de sécurité sanitaire).

En 2004, une nouvelle loi complète et actualise celle de 1994 : création de l’Agence de la Biomédecine (ABM) qui remplace l’établissement français des greffes mise en place d’un cadre juridique dans le domaine de la thérapie ellulaire extension des principes de la loi de 1994 régissant le don et l’utilisation de la thérapie cellulaire l’utilisation de produits du corps humain aux exportations et importations d’organes, généralisation du consentement présumé et élargissement du champ des donneurs vivants.

Elle apporte aussi des innovations : interdiction du clonage ayant pour but de faire naître un enfant génétiquement identique à une autre personne vivante ou décédée création d’un crime contre respèce humaine interdiction du clonage à visée reproductive le clonage à visée thérapeutique est considéré comme un délit uverture limltée de la recherche sur les embryons interdiction du diagnostic préimplantatoire mais néanmoins usage encadré lorsqu’il a pour objectif d’apporter un espoir de traitement à un aîné atteint d’une maladie.

Une autre loi en 2011 viendra réviser et compléter celle de 2004. Les problèmes éthiques nécessitent du temps pour la réflexion. Les progrès de la médecine sont rapides et allongent la liste en permanence, c’est pourquoi la loi de bioéthique est revue tous les cinq ans. Ainsi, elle peut s’adapter à toutes les évolutions et prendre en compte la maturation de la réflexlon.