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ECONOMIE « Economie Générale » de J. Longatte et P. Vanhove édition Dunod) « Principes d’économie moderne » de J. Stiglitz et C. Walsh INTRODUCTION: « La science économique est la science de l’administration des ressources rares: elle analyse et explique les modalités selon lesquelles un individu ou une société affecte des moyens limités ? la satisfaction de besoins nombreux ou illimités » Raymond Barre Acause de la rareté d sociétés sont confro Les questions spécifi 0 Que produire et en res to View nextÇEge ues, toutes les mes. es sont: OComment les biens et services sont produits?

OPour qui ces biens et sepu’ices sont produits? OQui prend les décisions économiques et selon quel processus? La science économique est alors: « la science sociale qui étudie les comportements humains dans leurs choix d’allocation de ressources rares ou limitées afin de satlsfaire des besoins illimités » pour satisfaire ses besoins (illimités), l’individu doit se procurer des produits disponibles en quantité limité au sein de sa collectivité. Pour se faire il doit opérer des choix: des besoins illimités et ds besoins limités. Des besoins illimités: pourquoi? car ils se renouvellent et se diversifient sans cesse. esoins illimités, les biens restent en quantité plus ou moins limités Une économie est donc un ben rare 0 La science de l’économie est donc une science de la rareté OElle est le fruit d’une activité qui exige un effort, un travail Un bien au sens large peut être classé en deux catégories selon: – leur nature physique ( biens materiels, sepu’ices) ou – leur utilisation dans le processus de production: 0 bien de consommation finale 0 bien de production ( machines qu’on fabrique pour faire des biens de consommation ) Des biens interlediaires La necessité de la science économique: Face aux ressources limitées pour satisfaire des besoins illimités, les agents économiques ont à effecuer des choix ? chaque étape de l’activité économique aces choix concernent la production ( création de biens et services), la distribution et la consommation. C’est la principale fonction de la science économique.

Les méthodes de la science économique: 0 La science eco s’appuie sur trois démarches différentes mais complémentaires: la microeconom. e -la macroéconomie la mesoéconomie LA MICROECONOMIE des libéraux c’est la branche de l’économie qui étudie la comportement individuel des agents économiques et analyse leurs interactions sur le marché -Elle s’intéresse au fonctionnement de ces marchés -Il s’agit de partir des comportements individuels pour les généraliser PAGF 8 Maynard Keynes: OLa macroéconomie ne considère plus les agents individuellement mais s’intéresse à chaque type d’agent dans son ensemble et analyse les intéractions dans l’ensemble du système éco.

OElle s’attache à l’analyse des quantités globales appelées égrégats éco: la croissance du PIB, l’inflations, le chomage etc… -La mésoéconomie: OEst une nouvelle branche de l’économie qui se situe entre la macroéconomie et la microéco. Elle relève de l’approche sectorielle, structurelle et régionale de l’éco. PARTIE 1: LES GRANDS COURANTS DE LA PENSEE ECONOMIQUE Chacun de ces grands courants constiitue une réponse à un problème économique de son époque. OLe libéralisme classique et néo classique privilégie le point de vue de l’entrerise avec la révolution industrielle du 18 ème s. OLe marxisme prend le parti de la classe ouvrière en dénonçant les contradictions du capitalisme.

OLe keynésianisme insiste sur l’intervention de l’Etat pour corriger les défaillances du marché à l’origine de la crise éco de 1929 0 Depuis 1970, de nouveaux courants de pensée font progresser la sclence economlque. OChaque courant possède une rationalité spécifique: – le libéralisme: l’autorégulation et l’homoeconomicus -le marxisme: suggère l’autogestion ouvriere -le keynésianisme prône le rôle de l’Etat dans la régulation du marché défaillant OEt un mode de raisonnement propre. CHAPITREI : LE LIBERALISME (1723-1790) -Le courant libéral est le premier réel courant économique a être pparu. (fin du 18 7ME 517 avantages.

OL’économie de marché constitue la meilleure manière d’assurer la croissance éco et d’améliorer le niveau de vie de la population d’une société donnée. OECO de marché: il s’agit d’un système basé sur la propriété privée et dans lequel les décisions de production se font par l’initiative décentralisée des agents économiques dans un contexte de concurrence. – L’approche générale du libéralisme OLe libéralisme est né à la fin du 18 ès avec l’apparition du courant classique. 011 a régné quasiment sans partage sur la pensée éco académique usqu’à la crise de 1929 -Il a été ensuite éclipsé par la pensée keynésienne. Il a fallu attendre la crise des années 70 pour que le libéralisme revienne sur le devant de la scène. -Les économistes libéraux pensent que le mode d’organisation des activités économiques le plus efficace est l’économie de marché. Dans ce système, l’Etat n’intervient pas, au très peu; uniquement pour pallier aux défailances du marché. l- LES PREMIERS LIBERAUXI LES CLASS QUES ET LES PHYSIOCRATES FRANCAIS ( fin du 18 ème siècle) 1- L’école physiocrate OCette école, qui est l’une des toutes premières théories éco, né n france en 1750 OElle considère que la richessed’un pays provient exclusivement de l’agriculture et des échanges avec l’exterieur. Auteurs François QUESNAY (1694-1774), Anne Robert, Jaques Turgot ( 1727-1787), Louis paul Abeille ( 1719-1807) OPour les physiocrates, libéraux hostiles aux interventions de l’État, le véritable enrichissement n’est pas monétaire mais agricole 00bjectif de la vie n’est pas l’enrichissement mais le bonheur OPour atteindre ce bonhe e aux champs: augmenter 8 champs: augmenter les richesses agricoles OLes physiocrates considèrent que l’activité manufacturière est térile car elle transforme les richesses mais n’en créé pas. oproblèmes: la définition de,richessese limite au prodult agricole et seule l’activité agricole est productive.

OQuesnay procède a la première tentative de comptabilité nationale dan sson Tableau économique ( 1758) 011 y représente la circulation des flux réels et monétaires -Les physio considèrent 3 classes d’agents économiques OLa classe des agriculteurs: classe productive Ol_a classe des propriétaires fonciers -La classe urbaine nommée « classe stérile’ Les physio sont à l’origine de 2 avancées considérables: ce sont les précurseurs du libéralisme en économie, résumé en ces termes: « laissez faire les hommes, et laissez passer les marchandises » ou tout simplement « laissez faire, laissez passer’ L’économie doit uniquement fonctionnern selon les lais du marché, sans que l’Etat n’intervienne par ses politiques.

Ils sont les premiers a proposer une représentation simplifiée du fonctionnement de l’économie: le circult éco PARAGRAPHE 2: LES CLASSIQUES ANGLAIS La révolution industrielle au XVIII e siecle donne naissance a un nouveau courant de pensée: pensée éco moderne. OL’école classique: 1776 à 1848 OLes principales idées de l’école classique: – Harminie des intérets individuels – respect de l’ordre naturel -Non intervention de l’Etat 2. 1 Le fondateur de l’économie libérale: Adam Smith Adam smith ( 1723-1790) est aussi un philosophe: 1776: « Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations », Adam smith comme un des textes PAGF s 8 nations », Adam smith est considéré comme un des textes fondateurs de la pensée éco classqiue libérale.

OSmith est le fondateur du libéralisme moderne -la véritable richesse n’est pas l’or mais le produit que l’on peut consommer La richesse provient doc de la production materielle -L’oeuvre de Smith sera de déterminer les moyens d’accroitre cette production afin d’enrichir la nation OLe premier moyen d’augmenter la production: -diviser le travail ( célèbre example de la manufacture d’épingle) -Smith montre que la dlvislon du travail est le facteur principal de l’accroissement de OSecond moyen d’enricir la nation: la productivité – laisser les individus s’enrichircar, en oeuvrant pour leur intérêt personnel, ils enrichissent non intentionnellement la nation toute entière. -Cest la fameuse notion « main invisible » Pour s’enrichir OAdam Smith montre que la marché et la concurrence permettent de passer de la recherche de l’intérêt personnel à la satisfaction de l’ensemble des agents économique Efficacité des mécanismes spontanés du marché concurrentiel SHEMA CELINE OPour s’enrichir il faut se procurer les produits aux mailleurs prix.

Aussi bien sur le marché intérieur que sur la marché exterieur. OSmith préconise donc le libre échange: qui mènera a la spécialisation de chaque nation. – Smith croit au respect de l’ordre naturel – L’économie s’équilibre automatiquement L ‘Etat ne doit as intepu’enir dans son fonctionnement PAGF 6 8 ne doit pas intervenir dans son fonctionnement OLe rôle de l’Etat se limite à trois fonctions: – protéger la nation contre les autres nations ( armée) -Protéger les individus contre l’injustice ( justice et police) – S’occuper des travaux d’infrastructures nécessaires pour le développement économique et non rentables pour le secteur privé ( constructions de ponts etc… ) 2. La théorie de la répartition et le libre échangisme de David Ricardo OEconomiste classique D. R ( 1772-1823) présente sa conception e l’économie dans un livre. Selon D. Ricardo, la valeur d’échange des marchandises sépend de la quantité de travail nécessaire pour les produire. —–ll affirme qu’il faut prendre en compte le travail direct ( celui qui produit directement la marchandise) et le travail indirect qui a été nécessaire pour produire les outils et machines. Selon Ricardo. 3 catégories sociales se partagent 3 sortent de revenus: -Les salariés vendent leur travail et reçoivent en contrepartie un salaire de subsistance -Les capitalistes reçoivent un profit -Les propriétaires fonciers reçoivent une rente

ORicardo est favorable au libre échange et à la spécialisation de toutes les nations OLe commerce ne peut être source de déséquilibres durables car la balance des comptes s’ajuste toujours -Il s’oppose a l’intervention de l’Etat dans l’économie 2. 3 J-S Mill et le progrès social 7 8 classique: – l’odre naturel -le « laisser faire » OMAIS il accepte l’intervention de l’Etat dans le domaine social et préconise un certain réformisme social. Oil prône: -L’émancipation des femmes -La règlementation sur la durée du travail -L’aide aux pauvres OMill a formulé l’équation de la Théorie Quantitative de la Monnais TQM). la quatité de monnaie*savitesse de circulation niveau général des prix*nombre es transactions 3.

L’Ecole Classique française: jean baptiste say ( 1767-1832) OCet auteur énonce sa célèbre « loi des débouchés » suivant laquelle: « l’offre crée sa propre demande »: les produits s’échangent contre les produits opuisque toute production se transforme en revenus qui eux mêmes se transforment en demande, la surproduction est IMPOSSIBLE OCette théorie annonce l’équilibre général des néoclassiques OLa loi de J. B Say s’inscrit à l’origine dans le contexte d’une ?conomie de troc, où, par définition,l’acte d’offrir un bien implique nécessairement une demande pour d’autres biens. ‘L’introduction de la monnaie dans l’analyse ne pose pas de problèmes particuliers pour les classiques dans la mesure où la monnaie ne constitue qu’un instrument ( ou un « voile ») facilitant les échanges.

OMonnaie neutre CONCLUSION PREMIERE P PAGF B8 fondateurs de cette école: -Le Français Leon Walras -le britannique Wiliam Stanley Jevons – Autrichien Carl Menger 1- Le calcul à la marge OLe théorie néoclassique cherche l’explication des phénomènes ?co au niveau des comportements individuels guidés par le principe de rationalité OC’est la démarche de la microéconomie OLe modèle de l’homo-economicus insiste sur le fait que tout comportement relève d’un calcul, d’un choix explicite ou implicite… OLe calcul à la marge: ils inventent une nouvelle forme de calcul mathématique qui permet d’étudier des unités et non pas des totaux. Ils en déduisent une loi valable partout en économie: la loi marginale décroissante 0 Utilité marginale: UTILITE de la dernière unité achetée OProductivité marginale: PRODUCTIVITE du dernier salarié mbauché OEn utillsant le calcl à la marge, les néoclassiques ont montré que l’utilitémarginale est decroissante en fonction des quantités consommees.

OAinsi l’utilité totale croit, mais l’accroissement de la dernière unité est de plus en plus faible pour les biens qui existent en quantité illimitée ( principe de satiété de l’utilisateur) 2. Le modèle du marché: l’équilibre partiel et l’équilibre général ‘La représentation de la pensée néoclassique passe par le modèle d’une économie de marché OLe marché est le lieu de rencontre entre l’offre et la demanden ui réagissent en fonction du prix OL’équilibre partiel et l’équilibre général (sur un seul marché) cher à Alfred Marshall, est soouvento osé à l’équilibre général, dont la paternité revient a Leon existants. OLa théorie néoclassique identifie quatre marchés: le marché des biens et services,le marché du travail, le marché des titres et la marché de la monnaie.

TABLEAU CELINE EXEMPLE DE VALRAS: FIGURE 1: L’équilibre général: Equilibre sur le marché des bien et services + Équilibre sur le marché des titres + Equilibre sur le marché du travail + Equilibre ur le marché de la monnaie Walras suppose l’existence d’une comissaire priseur qui centralise toute l’information sur le volume et des conditions de transactions, et propose des prix. Les prix étant donnés, les agents, dissociés en unité de consommation et unité de production vont manifester leurs offres et leurs demandes correspondantes. 0 Cette confrontation entre offres et demandes pour un certain prix s’effectuera sans qu’aucun échange n’ait eu lieu. Le prix évoluera en fonction de l’excès de l’offre ( la demande ) sur la demande ( l’offre ) pour aboutir à un nouveau système de rlx. OLe processus d’ajustement continuera ( sans que s’effectue aucun éhange ) jusqu’à ce qu’il existe un meAme système de prix pour tous les opérateurs tel que pour chaque bien, l’offre soit égale à la demande, et que les échanges ne puissent s’effectuer en dehors de ce même système de prix. Sur chaque marché, le prix est unique compte tenu de la ratlonalité des comportements sous les hypothèses de la concurrence pure et parfaite: – atomicité de l’offre et de la demande – homogénéité des produits – Huidité du marché – mobilité des facteur